http://www.agoravox.fr/tribune-libre/ar ... e-sa-63229Bonjour. Cet article est une vision de la précarité par son usager. Si les médias parlent souvent de la violence perpétrée par les personnes, j’espère que pour une fois, au travers de cet article et de la dimension citoyenne d’agoravox, le citoyen peut regarder un peu le cynisme et la violence perpétrée par « le système » contre les personnes précaires.
Au travers de cet article de regard témoin, je suis concerné, parfois en deux mots, et ne peut le proposer à votre attention sans changer l’angle critique et affectif habituel du traitement journalistique de la précarité. Il y a les idéologies, les principes, les solidarités actives, les opinions, et les faits quand on y et, du mauvais côté. Je vous propose de regarder comment fonctionne une partie de la réalité Française vue d’en-dessous et d’un peu plus près.
Comment la France exploite sa précarité ?
Comment la France exploite sa précarité ?
Re: Comment la France exploite sa précarité ?
Personnellement, j’ai croisé un éducateur spécialisé à la double casquette de dealer recrutant ses revendeurs dans son foyer pour adolescent, aujourd’hui en prison heureusement, et cette charmante dame d’une cinquantaine esseulée qui m’a proposée à 21 ans, dans son bureaux d’aide social de participer à autre chose qu’à la réunion d’aide au jeune, une sorte de demande d’aide de service à domicile qui a glissé sur place vers la demande de démonstration de douce gentillesse virile pour au final me faire prendre poliment fuite, et voir mon dossier classer sans suite.
Et qui connait la précarité jeune et en bande est rapidement conscient des offres qui sont faites sur le marché de la seconde chance de démarrer sa vie Française, rapidement informé et recruté avec l’efficacité toute financièrement motivée de ceux qui rôdent autour des foyers sociaux.(quote)
A se demander d'ailleurs, si les structures sociales ne sont pas faites pour recruter les pauvres!
Je ne veux pas generaliser , mais ce qui est ecrit dans l'article est une realité que j'ai aussi traversé et pu constater en tant qu'educ , dans de nombreuses structures sociales.
On empeche une loi en France, concernant les "mères porteuses" mais l'aide sociale à L'enfance ne cesse d'aller piquer les momes chez les mères pauvres , a peine accouchée.Dans un rapport publiée par ATD Quart MONDE, il est constatée que lorqu'un premier enfant a été plaçé , dès que la femme accouche d'un second , il reste à peine plus de 3 jours avec sa mère , les services de l'aide sociale à l'enfance s'en empare, sans doute pour le mettre chez des plus riches.
Dans nos democraties soi-disant avançée , on critique certains pays comme la chine ou la birmanie, ou l'ainée est vendue comme esclave pour faire vivre le reste de la famille. Mais regardons toutes ces familles prolétarisées ,à qui la "DASS" bien pensantes " a enlevé 1 puis 2, Puis 3 enfants, alimentant ainsi son propre systeme de fonctionnement.
Surtout lorsqu'on sait ensuite, statistiques à l'appui , que ces enfants placés constituent ensuite 70 à 80 % des SDF . Et, que bien sur , ils alimentent ensuite tous les centres d'hebergement et autres foyers de la "Cour des Miracles " qu'est la "Dass"
Quand j'etais plus jeune, que j'ai voulu faire "educ" je croyais avec ma naiveté bien pensante, que j'allais " sauver" une ou deux personnes". J'ai vite VU qu'il ne s'agissait en fait qu'etre "gestionnaire" de la misère!
J'ai souvent raconter la phrase type de ce directeur de CHRS qui regardait ses pompes en cuir à 250 € la paire devant ses SDF et qui disait " Plus j'ai de SDF devant la porte, plus je gagne de fric".
De quoi, réveiller toute pensée et toute action de " bonne soeur"!
J'ai moi-meme failli me faire piquer mom mome par la dass , quand il etait petit et quand j'ai perdu mon boulot.
Si je n'avais pas ete de la profession, je crois que mon gamin , au lieu de terminer des etudes scientifiques, aurait fini surement dans un quelqconque CAT '(oh pardon ESSAT, ça fait plus classe et ça masque mieux l'hypocrisie ambiante)ou je ne sais quelle "usine à deficience" qui engraisse tous ceux qui sortent de l'ecole nationale de la Santé , à, Rennes, et qui comptent , comptent les subventions et les individus comme on compte nos marchandises au discount local.
Eh, oui, le discount existe aussi en matière humaine .....et le grand gestionnaire de ces individus "bas prix" s'appelle la " Dass".
Si tu n'es pas sage, mon fils, je t'envoie à la casse ( sous entendu à la Dass)
Et qui connait la précarité jeune et en bande est rapidement conscient des offres qui sont faites sur le marché de la seconde chance de démarrer sa vie Française, rapidement informé et recruté avec l’efficacité toute financièrement motivée de ceux qui rôdent autour des foyers sociaux.(quote)
A se demander d'ailleurs, si les structures sociales ne sont pas faites pour recruter les pauvres!
Je ne veux pas generaliser , mais ce qui est ecrit dans l'article est une realité que j'ai aussi traversé et pu constater en tant qu'educ , dans de nombreuses structures sociales.
On empeche une loi en France, concernant les "mères porteuses" mais l'aide sociale à L'enfance ne cesse d'aller piquer les momes chez les mères pauvres , a peine accouchée.Dans un rapport publiée par ATD Quart MONDE, il est constatée que lorqu'un premier enfant a été plaçé , dès que la femme accouche d'un second , il reste à peine plus de 3 jours avec sa mère , les services de l'aide sociale à l'enfance s'en empare, sans doute pour le mettre chez des plus riches.
Dans nos democraties soi-disant avançée , on critique certains pays comme la chine ou la birmanie, ou l'ainée est vendue comme esclave pour faire vivre le reste de la famille. Mais regardons toutes ces familles prolétarisées ,à qui la "DASS" bien pensantes " a enlevé 1 puis 2, Puis 3 enfants, alimentant ainsi son propre systeme de fonctionnement.
Surtout lorsqu'on sait ensuite, statistiques à l'appui , que ces enfants placés constituent ensuite 70 à 80 % des SDF . Et, que bien sur , ils alimentent ensuite tous les centres d'hebergement et autres foyers de la "Cour des Miracles " qu'est la "Dass"
Quand j'etais plus jeune, que j'ai voulu faire "educ" je croyais avec ma naiveté bien pensante, que j'allais " sauver" une ou deux personnes". J'ai vite VU qu'il ne s'agissait en fait qu'etre "gestionnaire" de la misère!
J'ai souvent raconter la phrase type de ce directeur de CHRS qui regardait ses pompes en cuir à 250 € la paire devant ses SDF et qui disait " Plus j'ai de SDF devant la porte, plus je gagne de fric".
De quoi, réveiller toute pensée et toute action de " bonne soeur"!
J'ai moi-meme failli me faire piquer mom mome par la dass , quand il etait petit et quand j'ai perdu mon boulot.
Si je n'avais pas ete de la profession, je crois que mon gamin , au lieu de terminer des etudes scientifiques, aurait fini surement dans un quelqconque CAT '(oh pardon ESSAT, ça fait plus classe et ça masque mieux l'hypocrisie ambiante)ou je ne sais quelle "usine à deficience" qui engraisse tous ceux qui sortent de l'ecole nationale de la Santé , à, Rennes, et qui comptent , comptent les subventions et les individus comme on compte nos marchandises au discount local.
Eh, oui, le discount existe aussi en matière humaine .....et le grand gestionnaire de ces individus "bas prix" s'appelle la " Dass".
Si tu n'es pas sage, mon fils, je t'envoie à la casse ( sous entendu à la Dass)
Re: Comment la France exploite sa précarité ?
C'est tout à fait ça !Mais du point de vue économique des fluides et de la gestion de la France, où va l’argent distribué au nom de la politique sociale ? Sur les 400 euros, pour le précaire sous un toit, vous enlevez un loyer HLM, puis EDF, GDF, Orange (le seul opérateur à fournir une «réduction» de pacotille), et vous constatez que sur les 400 euros, plus d’un tiers est déjà reparti vers les caisses indirectes de l’état. Sur le restant, vous enlevez le cout d’une banque (notamment La Poste pour quasi tous les précaires en zone rurale), et la TVA que vous payez sur tous vos achats, essentiellement effectués ou en grande surface (souvent de grande marque Française) ou dans le petit commerce de proximité (buraliste, boulangerie, bars, etc...).
Et là on constate que les 400 euros sont dans leur quasi intégralité des subventions indirectes de l’état à lui-même, et une aide accordée aux entreprises et petit commerce Français via des clients captifs.
Pour le précaire, la formation crée l’espoir d’un emploi pour lui, mais beaucoup plus certainement le boulot des formateurs. Et il applique une semblable logique à l’ensemble des intervenants qu’il est dans l’obligation de rencontrer parce que précaire. (...) En tant que précaire, je vis ce joli paradoxe, je n’ai pas de travail, mais qu’est-ce que j’en donne aux autres, sinon...