Vous évoquez dans votre développement (plutôt convaincant) les flux migratoires du XXe siècle, italiens, polonais, algériens (de l'après guerre d'Algérie)… Moi, je parle du XXIe siècle, des migrants de "nouvelle génération",
ceux qui n'ont aucun lien historique, culturel, linguistique… avec la France : Afghans, Érythréens, Somaliens, Africains anglophones, Syriens, Tchétchènes… qui se surajoutent à l'immigration "historique" africaine francophone (tunisienne, marocaine, algérienne, malienne, sénégalaise…).
Ce melting-pot inédit (dans l'histoire des migrations) génère le chaos dans multitude de pays occidentaux (Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, France…).
Quand les Allemands n'avaient qu'à "gérer" leurs Turcs, les Britanniques leurs Indiens, les Français leurs Maghrébins… ça se passait plutôt bien. Les politiques migratoires étaient alors sous contrôle.
Là, elles ne le sont plus. D'autant que les migrants peuvent (depuis les Accords de Schengen) se déplacer librement en Europe dès lors qu'un pays d'accueil leur a accordés un "droit de séjour".
Nous n'allons pas ici réécrire l'histoire de l'immigration ni analyser la situation présente.
Tout ce que je sais,
tout ce que je constate, c'est que dans les régions peu impactées par l'installation d'immigrés, comme les Vosges dont je suis originaire ou la Bretagne où je passe de longs séjours depuis des décennies,
les tâches et boulots pénibles sont encore occupés par des autochtones : Dans les usines et ateliers, les abattoirs, les chantiers BTP, derrière un marteau-piqueur, au cul des camions-poubelles.
C'est encore le cas à Lorient où je vis à présent.
Les éboueurs sont des Français blancs, autochtones.
Il est donc faux de dire que les Français "de souche" ne veulent plus exercer de métiers ingrats. Ce sont les conditions salariales qui le dissuadent, pas le travail en lui-même.
On observait le même phénomène en Suède (un pays que je connais pour y avoir voyagé à plusieurs reprises). Il y a encore 20 ans, l'immigration y était marginale. Il était courant de voir de "belles suédoises" accrochées à des bennes à ordures.
Tous les boulots ingrats étaient assurés par des blancs aux yeux bleus et aux cheveux blonds (pour caricaturer). Depuis, la Suède a connu des vagues migratoires sans précédent et est confrontée à des tensions jusqu'alors inconnues. Avec pour conséquence :
"Ils ne veulent pas de nous" :
la Suède, longtemps considérée comme terre d’accueil, ferme ses portes aux migrants
https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 86769.html
On observe le même phénomène dans les pays d'Europe de l'Est comme en Pologne et en Hongrie (qui, elle, fait de la résistance).
Si l'immigration participe (ou a participé) au développement des pays d'accueil, dépassé un certain seuil, elle induit de profondes déstabilisations démographiques, salariales, sociales, culturelles, cultuelles… de celles qu'on observe partout et qui suscitent bien des débats enflammés. Ces dernières semaines, le scandale des gangs de violeurs pakistanais revient sur le devant de l'actualité en Grande-Bretagne. Et ne parlons pas de l'intronisation de Trump à la Maison Blanche et ses prochains décrets visant à "encadrer" et même "stopper" les flux migratoires vers les USA.
Ce ne sont pas des hasards !
En France, les flux migratoires actuels ne font qu'attiser les tensions dans quantité de domaines : Accès à la santé, urgences médicales, logements, délinquance, travail au noir…
CECI N'EST PLUS À DÉMONTRER. Mais ce n'est pas l'endroit pour en débattre.
Dans une société en tension, les contrôles ne peuvent que s'amplifier en tous domaines.
Et je retombe sur mes pieds après bien des pirouettes…