Les mises en examen, on les connait. Asselineau a (eu) quelques "faiblesses homosexuelles" (qu'il n'a pas contestées). Il aurait été - par moments - trop insistant (1). Malheureusement pour lui, il a beaucoup écrit (envoi de messages et propositions à des collaborateurs avérés et/ou collaborateurs potentiels).
Philippot a eu la délicatesse de ne pas rappeler ces faits… peu glorieux (1).
Comme le précise Philippot, les intervenants à ce colloque (une cinquantaine) n'ont pas été rémunérés et chacun avait la possibilité d'y inviter 10 personnes. Autrement dit, les "invités" étaient autour de 500.
Philippot affirme y être resté une heure et vingt minutes le temps de participer à une table ronde autour de la "liberté d'expression". Il dit qu'il n'avait aucune raison objective de décliner l'invitation. Si il ne devait rencontrer que les gens avec lesquels il est 100% d'accord, il ne rencontrerait personne.
Il considère que François Asselineau aurait souhaité être, lui aussi, convié. Mais à force de s'afficher ni de gauche ni de droite, il est logique qu'il ne soit pas invité à un colloque très marqué à droite (pro-Trump, Zemmour, Dupont-Aignan…).
Je dois admettre avoir été très déçu par "l'affaire Asselineau" il y a quelques années (1). Je la trouvais sordide. Qu'on drague oui (des hommes, des femmes, qu'importe) mais pas sur son lieu de travail, et surtout pas quand on est le patron.
"No Zob In Job !" C'est plus prudent…
J'avais pris "mes distances" avec Asselineau. Puis, j'ai oublié cette affaire et j'ai "renoué" avec lui (dont les analyses sont souvent pertinentes).
Là, franchement, je trouve qu'il vieillit mal. Il est en fin de carrière. C'est dommage et triste…
(1) Mises en examen pour harcèlement et agressions sexuelles - https://www.lemonde.fr/politique/articl ... 23448.html