@Kiwi500 :
Vu que vous connaissez tout, j'en profite
Ici, c'est surtout que je perçois l'AAH, et qu'auparavant, comme pour moi aussi les problèmes de santé étaient fortement sous-diagnostiqués, je suis resté plus de deux ans au RSA
(il me manquait quelques semaines pour l'ASS, du fait de la crise de 2009). Passage au RSA qui s'est remarquablement mal passé, mais j'ai au moins fait condamner
mon Conseil départemental.
Sauf exceptions, je ne suis pas expert pour les questions liées à Pôle Emploi, et encore moins pour l'ASS.
Savez vous si une invalidité 2 sécurité sociale permet sans trop de difficulté (idéalement sans aucune...) l'obtention d'une tranche 50/79 MDPH accompagné
d'une RSDAE ? (restriction à l'emploi).
Facile : ce qu'il faut compendre, c'est que
l'invalidité s'obtient sur critères médicaux seuls, alors que pour l'AAH, certes le médical est étudié, mais aussi les impacts du handicap
sur la situation sociale du demandeur. Donc il faut bien rédiger un "projet de vie" avec le dossier d'AAH, y coller le maximum de certificats médicaux (de préférence d'établissements
réputés). Vous pourrez y joindre votre invalidité, ça aidera énormément.
Il existe de nombreux conseils sur le net pour bien rédiger le projet de vie. Par exemple, du fait de mon handicap, je ne peux pas conduire. Et bien d'autres impacts,
dont le coût des transports SNCF, des médicaments non remboursés, des compléments alimentaires utiles ou à but expérimental, etc.
Je ne peux toujours pas envisager le moindre travail, sauf écrire quelques messages par jour. Etc. Mes handicaps m'isolent, c'est un fait.
Dans votre situation, ça devrait bien se passer. Mais ça, vous l'avez vu.
Sauf si vous êtes considéré employable :
le critère principal, pour l'AAH, c'est de ne pas pouvoir travailler (RSDAE).
Que ce soit du fait des problèmes médicaux seuls, ou d'une combinaison de problèmes sociaux et médicaux.
En cas de rejet, il faudra réagir sous deux mois pour porter le tout devant la justice, vous avez tout à y gagner à essayer, et peu à perdre.
Les gens contestent peu les décisions des CDAPH, ils ont tort.
Tout ce qui est PCH et compagnie a été fortement réduit par Macron. Je n'en sais pas plus, n'en étant pas bénéficaire, car la MDPH m'a collé en catégorie AAH2 (50 à 79 %)
avec restrictions à l'emploi. Dans l'absolu, c'est contestable actuellement, mais j'ai peu d'intérêt à tenter le 80 %, sauf à être dispensé des renouvellements.
je reviendrai surement vers vous un de ces jours pour l'inscription pôle emploi, car je crois comprendre que certaines agences empêchent les invalide 2 de s'inscrire comme demandeur, histoire d'économiser sur l'ARE
Mon agence avait tenté de me radier en 2014 : une réclamation en ligne bien sentie sur la discrimination a fait que ce n'est jamais intervenu (par contre, un abandon total, oui).
Les cas complexes, pour les problèmes de santé, sont une vraie galère au quotidien, mais aussi avec l'administration. Vous n'êtes pas le premier à venir nous voir.
Les rsastes sont souvent poussés à la demande d'AAH, car les conseils départementaux ne versent pas l'AAH, contrairement au RSA.
Les pressions, lors de la rédaction des contrats d'engagements réciproques, sont aussi parfois très fortes. Et le secret médical trop souvent un lointain souvenir.