Le portait du Président détruit par des manifestants:
https://youtu.be/9zU9luR1AgM
Je vous mets un copier coller venant du facebook gilet-jaune de Valence car je ne suis pas sur Facebook
Nadoucka Van Boumatchev a partagé une publication.
AIR FRANCE
Qui l’eut cru ?
J’ai un désaccord avec une hôtesse, j’interpelle le commandant de bord, celui-ci m’insulte en présence de la police…
Vol : AF7589 Ajaccio-Paris CDG le 24/07/21 Départ : 19h55 Arrivée : 21h50 ETKT : 0571455905598
J’en suis encore décontenancé, ce soir à mon retour de vacances en Corse, accompagné de mon épouse et nos 3 enfants 10,8 et 4 ans…
L’avion venait de décoller lorsqu’une hôtesse me rappelle que le masque est obligatoire à bord et s’en va aussitôt, je remets celui-ci sur mon visage puisque je venais de le baisser.
5 min plus tard elle revient et me rappelle qu’il faut que je le monte sur mon nez, je n’ai pas le temps de lui expliquer pourquoi je le baisse régulièrement sous mon nez que celle-ci me menace d’une brigade de police qui va m’attendre à l’atterrissage pour me verbaliser d’une amende de 135€. Étonné par la fougue de cette hôtesse, je l’ignore.
Elle s’en va et revient, sourire narquois en me disant « c’est fait, la police vous attendra à la sortie » je lui réponds, vous avez l’air fière! Merci. Elle me répond « mais je vous en prie monsieur » avec un grand sourire.
Sa collègue, qui elle m’avait vu monter puis descendre à plusieurs reprises mon masque sans rien dire, vient me demander pourquoi je ne peux pas conserver le masque sur mon nez ?
Alors que j’étais en train de lui répondre le seul stewart à bord intervient sèchement en disant « STOP, on arrête là » je lui demande de s’adresser à moi avec plus de respect et de ne pas me parler en disant « stop » nous parlons entre adultes. Il n’a aucune raison d’intercéder de cette manière, cette hôtesse voulait seulement désamorcer une situation qu’elle avait certainement jugée irraisonnable, mais le pire reste à venir.
Nous atterrissons, dès la sortie de l’avion 3 policiers me demandent de déposer mes sacs, puis ils me palpent en me demandant si je n’ai rien de dangereux sur moi? J’imagine le récit qui leur a été fait de moi, au bout de 30secondes lorsque ces agents se rendent compte que j’ai toute ma tête et que je communique en bonne intelligence avec eux, l’un me demande sympathiquement ce qu’il s’est passé à bord?
Je leur explique simplement en leur disant que c’est plus un problème d’ego de l’hôtesse qu’un problème de masque, ils me répondent que c’est dommage d’en arriver là et que je recevrai une amende à la maison, je n’aurai qu’à contester celle-ci en y joignant mon document médical prouvant mon incapacité de porter le masque durablement dans un lieu clos, ce que l’hôtesse ne m’a pas laissé le temps de lui expliquer.
Alors que j’allais m’en aller, et que ma famille m’attendait au bout du tunnel, je constate que l’hôtesse en question ainsi que le commandant de bord sont à côté et écoutent avec beaucoup d’attention mon échange avec la police. Je demande alors au commandant de bord si en tant que client AIR FRANCE, je peux lui faire part d’une remarque?
Celui-ci me répond avec beaucoup de véhémence que je ne suis pas un client… Je ne comprends pas le message et lui demande pourquoi? Il réitère « vous n’êtes pas un client, vous êtes quelqu’un de désagréable » me dit-il.
Je demande à nouveau si je peux lui dire quelque chose? Il me répond l’index pointé vers mon visage « que j’ai intérêt à le regarder autrement » je me tourne vers les 3 agents de police demandant s’ils comprennent ce qui se passe? Les 3 tournent le regard, à la fois étonnés et gênés, ils ne savent pas où se mettre.
-Moi : monsieur, je vous trouve très agressif, qu’avez-vous? -commandant : je les connais, les gens comme vous, vous la ramenez moins parce qu’il y a la police. -Moi : monsieur, je crains que vous ne soyez pas capable de m’entendre, vous me dressez un portrait qui n’est pas le mien, je n’ai été ni agressif avec vous ni avec l’hôtesse, elle est derrière vous, demandez-lui. -commandant : Vous êtes un lâche. -Moi : Vous n’êtes pas digne du costume que vous portez…
Ce commandant de bord va m’insulter à 4 reprises de lâche en présence de ces 3 agents de police qui finiront par me demander de bien vouloir regagner l’accès aux bagages afin de mettre fin à cette scène gênante pour tout le monde craignant que je me mette à lui répondre moi aussi.
En résumé, j’ai voyagé avec une équipe de tarés, une hôtesse qui soulage ses frustrations en s’imaginant des duels avec les passagers qu’elle finit par remporter d’après elle puisque j’écope d’une amende de 135€ ce qui semblait la satisfaire au personnel.
Un stewart qui parle aux adultes comme on parle à un môme et le bouquet, un commandant de bord qui pour faire le coq devant ses poules va jusqu’à m’insulter en présence de mon épouse et mes enfants alors que je m’adresse à lui avec un calme plat.
Ce commandant a des stéréotypes scellé dans son esprit, qu’il ne sait pas contenir, et oui… je suis un jeune noir, grand et costaud, 1m93 pour 120kg. Plusieurs de ces phrases ont trahi sa pensée, telles que « je connais les gens comme vous » ou encore « Si la police n’était pas là vous m’en auriez sûrement mis une ».
Il était convaincu d’avoir à faire à une jeune racaille de cité, violent, qui allait lui parler en wesh wesh et que la police aurait surement interpellé s’il s’était emporté, ignorant qu’il parle à un cadre supérieur, très lucide, fondateur de multiples entreprises à succès.
Je suis abasourdi de constater qu’au sein de grosses structures telles qu’AIR FRANCE, a des postes aussi importants on peut trouver ce type de personnage, arrogant, insultant et méprisant.
Ps : tout ce cirque à démarré avec ce masque porté sous mon nez et pas sur le nez au prétexte qu’Air France se soucie de la santé de ces voyageurs… mais notre avion avait beaucoup de retard, nous avons embarqué dans la précipitation, l’avion n’a pas été nettoyé encore moins désinfecté, la plupart des passagers ont trouvé les déchets des passagers précédents à leurs places : bouteilles d’eau entamées, boissons , mouchoirs usagés …. Etc Vive la cohérence… c’est ce que je tentais d’expliquer à ce commandant qui n’a rien voulu entendre.