Soilhy a écrit :C'est marrant, on ne doit pas connaître les même jeunes de cité...
Personne ne conteste ici que des centaines de milliers de jeunes des cités s'investissent de façon positive. Personne ne peut contester aussi que la moindre étincelle peut transformer ces mêmes cités en poudrière. Nous en avons eu un premier aperçu en 2005, nous en avons d'autres à toutes les Saint-Sylvestre (1er janvier) et à tous les 14 Juillet à Strasbourg, Lyon, les Mureaux… où les bagnoles brûlent par milliers. Ou à l'occasion des soirs de matchs de Coupe d'Afrique des Nations quand les Champs-Élysées sont saccagés par des jeunes arborant des drapeaux algériens et marocains. Sans oublier les attaques terroristes qui sont, pour 90%, l'œuvre de gens issus de l'immigration nord-africaine ou orientale. Ou encore le "profil" du "délinquant moyen". Je peux vous dire qu'en 2020, il ne faut pas être jeté en prison quand on est un "Gaulois" au risque d'être la bonne, la cuisinière… et la soubrette de la maison d'arrêt (si vous voyez ce que je veux dire). Et que dire du trafic de drogue (et des autres trafics) qui pour la quasi totalité passe par les cités… Ça fait beaucoup.
D'autant que ces problèmes sont finalement assez récents. Jusque dans les années 80-90 les cités étaient plutôt calmes. Les émeutes et dégradations étaient rares parce que subsistait encore un "semblant" de mixité sociale… et ethnique.
Aujourd'hui, par les flux migratoires ininterrompus (que même le confinement ne tarit pas), le communautarisme (par la disparition de la mixité sociale dans les quartiers et les revendications communautaires), par la démographie et le chômage de masse, beaucoup de cités sont devenues des "enclaves afro-musulmanes". Quand on s'y aventure, on n'est ASSURÉMENT plus en France.
C'est une vérité absolue.
Il n'en reste pas moins que beaucoup de jeunes ont la lucidité de s'intégrer par les études et le travail. Heureusement !
Mais la poudrière est toujours là. Des milliers (centaines de milliers probablement) se sentent plus Algériens, Marocains, Tunisiens, Maliens, Sénégalais… que Français (souvent sans avoir jamais mis les pieds en Algérie, Maroc, Mali…), alors que leurs parents et même leurs grands-parents étaient moins "attachés" à leurs origines.
Ça aussi c'est une réalité sociologique admise par beaucoup, à commencer par les enseignants qui ont la charge d'éduquer et instruire "ces chances pour la France", comme disait Macron.
Quand on mesure le niveau scolaire des nouvelles générations de Français et qu'on le compare à l'international, on peut émettre quelques doutes sur notre chance !
À chacun son point de vue…