https://www.20minutes.fr/economie/25559 ... -embaucher
https://www.20minutes.fr/economie/emplo ... t-recruter
La qualité du travail
Re: La qualité du travail
@willemijns : << Dans 83 % des cas, le processus de recrutement ne rencontre pas de difficultés particulières.>>
Tout est dit.
Quant aux prétendues difficultés à recruter des ingénieurs, celles-ci émanent quasi-exclusivement des dites SSII/ESN, sociétés qui louent des ingénieurs et techniciens
à la journée à des clients souvent (très) pénibles, et que la réputation du tout est tellement exécrable que plus personne ou presque n'est assez fou pour y aller.
Même pour de l'alimentaire. De plus, c'est généralement en région parisienne, et bien sûr aucun hébergement n'est généralement offert pour "le petit personnel" à recruter.
Déclassement, quand tu nous tiens.
Notons de plus que le salaire moyen étant le même dans ces professions qu'il y a dix ans (voire quinze), il y a une perte sèche en terme de pouvoir d'achat.
Le tout bien sûr pour, souvent, 50 à 60 heures de travail (très) exigeant par semaine.
Parfois, aussi, certaines DRH du secteur recherchent une combinaison de quatre à six compétences techniques improbables, et là, les chances de trouver sont pires qu'au Loto.
<< Quand on discute avec Pôle Emploi, ils nous disent que les personnes ayant travaillé dans la restauration ne veulent plus être dans ce domaine >>
<< Les petits jeunes viennent sans expérience, et tiennent deux jours… >>
Superbes conditions de travail, on l'imagine.
Et le journaliste n'a pas demandé s'il y avait un contrat de travail.
Il faut aussi réaliser qu'avec l'extension de la période de côtisations chez Pôle Emploi de 4 à 6 mois, vu qu'il n'y aura plus de chômage rémunéré à l'ARE après une saison de 4 mois,
la situation va bien sûr empirer. Bravo Macron, bravo le MEDEF (c'est ironique) : leur politique est d'une dangerosité inouïe. Ils cassent tout.
Ceci dit, vivement le retour de la TVA à 20 % dans la restauration, ramenée à 5,5 % initialement par Sarkozy et sa politique clientéliste anti-républicaine (il semble,
ô divine surprise, qu'elle soit pour l'essentiel revenue à 10 % ?).
Tout est dit.
Quant aux prétendues difficultés à recruter des ingénieurs, celles-ci émanent quasi-exclusivement des dites SSII/ESN, sociétés qui louent des ingénieurs et techniciens
à la journée à des clients souvent (très) pénibles, et que la réputation du tout est tellement exécrable que plus personne ou presque n'est assez fou pour y aller.
Même pour de l'alimentaire. De plus, c'est généralement en région parisienne, et bien sûr aucun hébergement n'est généralement offert pour "le petit personnel" à recruter.
Déclassement, quand tu nous tiens.
Notons de plus que le salaire moyen étant le même dans ces professions qu'il y a dix ans (voire quinze), il y a une perte sèche en terme de pouvoir d'achat.
Le tout bien sûr pour, souvent, 50 à 60 heures de travail (très) exigeant par semaine.
Parfois, aussi, certaines DRH du secteur recherchent une combinaison de quatre à six compétences techniques improbables, et là, les chances de trouver sont pires qu'au Loto.
<< Quand on discute avec Pôle Emploi, ils nous disent que les personnes ayant travaillé dans la restauration ne veulent plus être dans ce domaine >>
<< Les petits jeunes viennent sans expérience, et tiennent deux jours… >>
Superbes conditions de travail, on l'imagine.
Et le journaliste n'a pas demandé s'il y avait un contrat de travail.
Il faut aussi réaliser qu'avec l'extension de la période de côtisations chez Pôle Emploi de 4 à 6 mois, vu qu'il n'y aura plus de chômage rémunéré à l'ARE après une saison de 4 mois,
la situation va bien sûr empirer. Bravo Macron, bravo le MEDEF (c'est ironique) : leur politique est d'une dangerosité inouïe. Ils cassent tout.
Ceci dit, vivement le retour de la TVA à 20 % dans la restauration, ramenée à 5,5 % initialement par Sarkozy et sa politique clientéliste anti-républicaine (il semble,
ô divine surprise, qu'elle soit pour l'essentiel revenue à 10 % ?).