rsa et arrêt de travail
rsa et arrêt de travail
Bonjour à tous,
Dernière modification par andrew le 11 nov. 2018, modifié 1 fois.
Re: rsa et arrêt de travail
Désolé de vous décevoir, n'attendez pas grand-chose du forum car votre situation semble terriblement compliquée et… vous risquez de la compliquer plus encore.
J'ai saisi vos contraintes, la "légitimité" de vos oublis, les difficultés rencontrées… mais comprenez aussi que cela génère la suspicion de vos interlocuteurs et donc - peut-être - une surveillance accrue de vos agissements.
Là, vous espérez un arrêt maladie de trois mois "pour avoir la paix", comme vous l'écrivez.
Mais ça ne s'obtient pas comme ça en claquant des doigts.
Toute procédure de suspension de RSA ou toute autre "sanction" doit vous être notifiée en bonne forme. Ça n'arrive pas comme ça, sauf si vous faites preuve de grosses négligences répétées, y compris dans la réception de vos courriers. Ce qui est possible au regard du témoignage que vous partagez ici.
Je ne tiens pas à vous accabler plus que vous l'êtes (nous avons pour mission de soutenir les chômeurs et précaires en galère) mais soyez plus vigilant parce que le récit que vous faites laisse entendre que vous jouez avec le feu. On ne sent pas chez vous la personne qui maîtrise son sujet. On sent du flottement.
Cet arrêt maladie fantaisiste - sauf s'il est vraiment motivé (ce que vous ne démontrez pas ici) - pourrait bien être la goutte qui fait déborder le vase. Je vous le redis : Méfiez-vous ! Les gens détestent qu'on les prenne pour des imbéciles.
Voilà, je ne peux pas vous donner plus de conseils. J'espère que d'autres intervenants seront plus inspirés que moi.
Bonne chance (mais ne jouez pas trop avec).
J'ai saisi vos contraintes, la "légitimité" de vos oublis, les difficultés rencontrées… mais comprenez aussi que cela génère la suspicion de vos interlocuteurs et donc - peut-être - une surveillance accrue de vos agissements.
Là, vous espérez un arrêt maladie de trois mois "pour avoir la paix", comme vous l'écrivez.






Toute procédure de suspension de RSA ou toute autre "sanction" doit vous être notifiée en bonne forme. Ça n'arrive pas comme ça, sauf si vous faites preuve de grosses négligences répétées, y compris dans la réception de vos courriers. Ce qui est possible au regard du témoignage que vous partagez ici.
Je ne tiens pas à vous accabler plus que vous l'êtes (nous avons pour mission de soutenir les chômeurs et précaires en galère) mais soyez plus vigilant parce que le récit que vous faites laisse entendre que vous jouez avec le feu. On ne sent pas chez vous la personne qui maîtrise son sujet. On sent du flottement.
Cet arrêt maladie fantaisiste - sauf s'il est vraiment motivé (ce que vous ne démontrez pas ici) - pourrait bien être la goutte qui fait déborder le vase. Je vous le redis : Méfiez-vous ! Les gens détestent qu'on les prenne pour des imbéciles.
Voilà, je ne peux pas vous donner plus de conseils. J'espère que d'autres intervenants seront plus inspirés que moi.
Bonne chance (mais ne jouez pas trop avec).
Re: rsa et arrêt de travail
Bonsoir,
Dernière modification par andrew le 11 nov. 2018, modifié 1 fois.
Re: rsa et arrêt de travail
@ andrew
La CMU-C est accordée à tout bénéficiaire du RSA qui n'a pas à remplir de formulaire de déclaration de ressources.La sécurité sociale de base est acquise après 3 mois de résidence en France.Donc vous ne devriez avoir aucun souci pour les remboursements de soins.
Pour le reste,je suis surpris que vous puissiez obtenir une formation sans être inscrit à pole emploi.
La CMU-C est accordée à tout bénéficiaire du RSA qui n'a pas à remplir de formulaire de déclaration de ressources.La sécurité sociale de base est acquise après 3 mois de résidence en France.Donc vous ne devriez avoir aucun souci pour les remboursements de soins.
Pour le reste,je suis surpris que vous puissiez obtenir une formation sans être inscrit à pole emploi.
Re: rsa et arrêt de travail
@andrew: selon ce que vous nous dites, je suis étonné que vous n'ayez pas été déjà convoqué en "commission RSA"
(le nom peut varier selon le département) afin de subir un examen administratif approfondi (et risquer une radiation).
Beaucoup d'allocataires du RSA (et j'en ai fait partie) sont envoyé devant une commission pour bien moins que cela.
Donc : soyez vigilant.
de votre département ? Un handicap peut être temporaire.
Cela permet d'introduire un flottement chez vos interlocuteurs (ceux qui vous contrôlent).
De plus, je ne suis pas certain qu'un arrêt-maladie vous dispense de vous rendre à un rdv
souhaité par le Conseil départemental (je ne me rappelle pas avoir lu des lois sur le sujet, donc, là, pour ce que vous
pensez sûr à 100%, moi, je dirais que je ne sais pas).
Par contre, obtenir un arrêt maladie et un certificat médical pour dépression (que vous n'avez pas
à remettre à l'administration) permettra de préserver vos intérêts à l'avenir, de mon point de vue.
Comme @Yves l'a relevé, il y a trop de flottement dans votre dossier, il faudrait vraiment ancrer
rapidement auprès de vos interlocuteurs, preuves à l'appui, que vous avez de vraies difficultés
(et il suffit de dire que vous disposez de ces preuves - vous pouvez aussi leur opposer le secret médical, c'est parfois à faire)
(et peut-être et surtout plus sûr et plus rapide) ?
(le nom peut varier selon le département) afin de subir un examen administratif approfondi (et risquer une radiation).
Beaucoup d'allocataires du RSA (et j'en ai fait partie) sont envoyé devant une commission pour bien moins que cela.
Donc : soyez vigilant.
Peut-être, avec l'aide de votre médecin, pouvez-vous poser un dossier de demande de handicap auprès de la MDPHMon problème de santé reste réel
de votre département ? Un handicap peut être temporaire.
Cela permet d'introduire un flottement chez vos interlocuteurs (ceux qui vous contrôlent).
De plus, je ne suis pas certain qu'un arrêt-maladie vous dispense de vous rendre à un rdv
souhaité par le Conseil départemental (je ne me rappelle pas avoir lu des lois sur le sujet, donc, là, pour ce que vous
pensez sûr à 100%, moi, je dirais que je ne sais pas).
Par contre, obtenir un arrêt maladie et un certificat médical pour dépression (que vous n'avez pas
à remettre à l'administration) permettra de préserver vos intérêts à l'avenir, de mon point de vue.
Comme @Yves l'a relevé, il y a trop de flottement dans votre dossier, il faudrait vraiment ancrer
rapidement auprès de vos interlocuteurs, preuves à l'appui, que vous avez de vraies difficultés
(et il suffit de dire que vous disposez de ces preuves - vous pouvez aussi leur opposer le secret médical, c'est parfois à faire)
Toujours garder des preuves de tout, toutes les associations de défense des précaires vous diront la même chose.Si je dois faire des certificats médicaux à chaque rendez vous,
Comme @P-O, je m'interroge aussi un peu là-dessus, et je me pose la question de savoir si un apprentissage pourrait être plus bénéfique ou non pour vousPour le reste,je suis surpris que vous puissiez obtenir une formation sans être inscrit à pole emploi.
(et peut-être et surtout plus sûr et plus rapide) ?
Re: rsa et arrêt de travail
J'ai une situation un peu similaire sauf la partie formation au chaud. Au RSA, il me semble qu'il y a 3 volets: emploi, insertion, santé. Au départ, j'avais un suivi classique avec un référent rsa. Au vu de mes freins à l'emploi, on m'a orienté vers une assistance sociale qui ensuite m'a conseillé de faire un suivi en centre médico psychologique (c'est gratuit) pour dépression. J'ai un rdv rsa tous les 6 mois juste pour signer mon CER.
Re: rsa et arrêt de travail
Cela recoupe ce que je disais à @P-O dans un autre fil : des gens en mauvaise santé au RSA, il y en a légions.
Et vu les surcoûts, souvent, que la maladie génère, et, forcément, le stress supplémentaire ensuite, le fait que 50% des allocataires du RSA
ne soient pas en handicap et donc gérés dans un dispositif adapté (SAVS, par exemple) est un scandale en soi.
Et la bande à Macron cherche à durcir les conditions d'obtention de l'AAH (déjà difficile à avoir : il faut vraiment collectionner
les certificats médicaux et savoir mettre en valeur son dossier - en plus d'avoir de gros problèmes de santé, ayant un fort impact sur le quotidien).
Donc les amis en mauvaise santé :
- Collectionner les certificats médicaux s'est avéré pour moi toujours utile, que ce soit pour ma demande de reconnaissance de handicap,
ou pour ma procédure judiciaire en dommages et intérêts contre mon Conseil départemental (affaire "taxe 3% et RSA", toujours en cours).
De plus, entre médecins qui changent de régions, qui prennent leur retraite, qu'il faut changer parce que nuls, etc., il est pertinent de le faire
sur le moment et non pas un an après.
En ce qui me concerne, j'ai pu illustrer et prouver en entretien à la MDPH les nombreuses erreurs de diagnostic que j'avais subi, et que, forcément, c'est stressant,
et en l'état, je passe beaucoup de temps à tout vérifier derrière les médecins. Sans les ordonnances et certificats médicaux, je passerais clairement pour un illuminé.
- Réfléchir à un dépôt de dossier handicap à votre MDPH, une fois la collection de certificats médicaux obtenue.
Vous obtiendrez au moins une RTQH, je pense, ce qui peut faciliter une embauche (les patrons sont aidés pour).
Et votre Conseil départemental rechignera probablement à ce stade à trop vous "mettre la pression" (novlangue pour abus, sinon harcèlement moral).
- J'ai une telle mauvaise expérience de la communication d'informations médicales à mon assistante sociale, personne que j'ai éjecté dès mon dossier
personnel obtenu après une plainte à la CNIL (suite à un refus de communication de la part de mon Conseil départemental), il faut voir ce qu'elle écrivait,
qu'honnêtement j'oppose aujourd'hui systématiquement le secret médical aux administrations : Pôle Emploi et compagnie.
Et vu les surcoûts, souvent, que la maladie génère, et, forcément, le stress supplémentaire ensuite, le fait que 50% des allocataires du RSA
ne soient pas en handicap et donc gérés dans un dispositif adapté (SAVS, par exemple) est un scandale en soi.
Et la bande à Macron cherche à durcir les conditions d'obtention de l'AAH (déjà difficile à avoir : il faut vraiment collectionner
les certificats médicaux et savoir mettre en valeur son dossier - en plus d'avoir de gros problèmes de santé, ayant un fort impact sur le quotidien).
Donc les amis en mauvaise santé :
- Collectionner les certificats médicaux s'est avéré pour moi toujours utile, que ce soit pour ma demande de reconnaissance de handicap,
ou pour ma procédure judiciaire en dommages et intérêts contre mon Conseil départemental (affaire "taxe 3% et RSA", toujours en cours).
De plus, entre médecins qui changent de régions, qui prennent leur retraite, qu'il faut changer parce que nuls, etc., il est pertinent de le faire
sur le moment et non pas un an après.
En ce qui me concerne, j'ai pu illustrer et prouver en entretien à la MDPH les nombreuses erreurs de diagnostic que j'avais subi, et que, forcément, c'est stressant,
et en l'état, je passe beaucoup de temps à tout vérifier derrière les médecins. Sans les ordonnances et certificats médicaux, je passerais clairement pour un illuminé.
- Réfléchir à un dépôt de dossier handicap à votre MDPH, une fois la collection de certificats médicaux obtenue.
Vous obtiendrez au moins une RTQH, je pense, ce qui peut faciliter une embauche (les patrons sont aidés pour).
Et votre Conseil départemental rechignera probablement à ce stade à trop vous "mettre la pression" (novlangue pour abus, sinon harcèlement moral).
- J'ai une telle mauvaise expérience de la communication d'informations médicales à mon assistante sociale, personne que j'ai éjecté dès mon dossier
personnel obtenu après une plainte à la CNIL (suite à un refus de communication de la part de mon Conseil départemental), il faut voir ce qu'elle écrivait,
qu'honnêtement j'oppose aujourd'hui systématiquement le secret médical aux administrations : Pôle Emploi et compagnie.