Je me souviens d'une époque où je garais ma voiture sur un emplacement de parcmètre payant. Je payais en espèce et mettais mon ticket derrière mon pare brise. Il arrivait que je payais 1 heure et n'utilisais qu'1 demi/heure (un exemple). Il arrivait qu'un autre conducteur se garait à proximité et j'étais content d'offrir mon ticket et le temps restant que j'avais payé. Un geste fraternel, un sourire, un échange...
Aujourd'hui, avec les nouveaux horodateurs, je choisis de payer en espèces ou par carte. Dans les 2 cas l'horodateur imprime en gros (en très gros) sur le ticket (et c'est la 1ère chose qu'il nous est demandée de taper) le numéro d'immatriculation du véhicule.
Il n'est plus possible de donner son ticket à un autre conducteur.
Si j'ai payé 1 demi/heure de trop, je n'ai plus la liberté d'utiliser comme je l'entends ce temps restant que j'ai payé : offrir le ticket ou le jeter.
Si la place que ma voiture occupait est encore payée pour 1 demi/heure et que je pars, qu'un nouveau conducteur se gare à cette place et paye 1 demi/heure de stationnement, La régie municipale (ou celui qui empoche l'argent) aura fait payer 2 fois la même demi/heure.
Les petits ruisseaux font les fleuves... Ceux qui tirent les ficelles et s'enrichissent sur notre dos l'ont bien compris et en toute chose l'applique.
Liberté : elle m'a été retirée puisque je ne peux choisir de donner mon ticket quand la possibilité m'est donnée.
Fraternité : plus de main tendue, de sourire...
Egalité : pour ceux qui s'enrichissent 1 + 1 = 3
Billet d'humeur : Liberté, Egalité, Fraternité
Re: Billet d'humeur : Liberté, Egalité, Fraternité
Je ne savais pas que les nouveaux horodateurs obligent à taper son numéro d'immatriculation : c'est carrément du flicage, la police peut te suivre à la trace.
Cela doit changer le travail des contractuels : ils vont directement vers les places de stationnement dont le temps payé est presque fini, ou quoi ? Ou bien c'est la fourrière qui arrive tout de suite ?
Et si tu as une amende quand même, quelle preuve as-tu que tu avais bien payé, puisque tu n'as plus de ticket ?
Je fais un tour sur le web et je m'aperçois qu'à Rennes c'est pareil. Je n'allais plus souvent en ville, eh bien ça ne me donne pas envie d'y retourner...
Pour la prochaine étape je suggère une bombe télécommandée sous chaque emplacement de stationnement : destruction sur place du véhicule qui dépasse la durée de stationnement. Rapide, pédagogique, efficace.
L'informatique a des développements pervers quand elle nous force à adopter un comportement de machine, quand elle entrave nos comportements humains. Là où un être humain peut avoir une réponse rapide, adaptée, intelligente et gratuite, la machine est lourde, insensible, stupide.
L'informatique permet de construire un mur entre l'administré et l'administration, entre l'employé et la Direction : quand on fait un dossier de demande d'ARE et qu'il manque un document concernant juste 2 jours de travail, quand on fait son dossier de retraite et qu'il y a eu une erreur stupide commise par un fonctionnaire au début du dossier, quand on fait une demande à la préfecture mais que la préfecture a délégué ce service à une boîte privée, très informatisée et totalement stupide.
On se trouve de plus en plus confrontés à une machine qui pond des réponses-types, qui nous assure qu'on répondra à notre demande dans les 5 jours mais au bout de 2 mois on n'a toujours aucune réponse. Etc etc
extrait d'un article de La Dépêche sur Toulouse :
"Car grâce aux nouveaux horodateurs, tout est informatisé. «Les agents verbalisateurs de la police municipale disposent d'appareils électroniques portables (PDA) qui leur permettent de rechercher les plaques des véhicules stationnés manuellement ou en la flashant. Le système informatique indique alors si le paiement a été effectué et si le temps de stationnement payé est respecté.»"
Du coup leur boulot n'est pas plus simple que quand il y avait un ticket, ils n'ont pas à rédiger le PV c'est tout.
Cela doit changer le travail des contractuels : ils vont directement vers les places de stationnement dont le temps payé est presque fini, ou quoi ? Ou bien c'est la fourrière qui arrive tout de suite ?
Et si tu as une amende quand même, quelle preuve as-tu que tu avais bien payé, puisque tu n'as plus de ticket ?

Je fais un tour sur le web et je m'aperçois qu'à Rennes c'est pareil. Je n'allais plus souvent en ville, eh bien ça ne me donne pas envie d'y retourner...
Pour la prochaine étape je suggère une bombe télécommandée sous chaque emplacement de stationnement : destruction sur place du véhicule qui dépasse la durée de stationnement. Rapide, pédagogique, efficace.

L'informatique a des développements pervers quand elle nous force à adopter un comportement de machine, quand elle entrave nos comportements humains. Là où un être humain peut avoir une réponse rapide, adaptée, intelligente et gratuite, la machine est lourde, insensible, stupide.
L'informatique permet de construire un mur entre l'administré et l'administration, entre l'employé et la Direction : quand on fait un dossier de demande d'ARE et qu'il manque un document concernant juste 2 jours de travail, quand on fait son dossier de retraite et qu'il y a eu une erreur stupide commise par un fonctionnaire au début du dossier, quand on fait une demande à la préfecture mais que la préfecture a délégué ce service à une boîte privée, très informatisée et totalement stupide.
On se trouve de plus en plus confrontés à une machine qui pond des réponses-types, qui nous assure qu'on répondra à notre demande dans les 5 jours mais au bout de 2 mois on n'a toujours aucune réponse. Etc etc
extrait d'un article de La Dépêche sur Toulouse :
"Car grâce aux nouveaux horodateurs, tout est informatisé. «Les agents verbalisateurs de la police municipale disposent d'appareils électroniques portables (PDA) qui leur permettent de rechercher les plaques des véhicules stationnés manuellement ou en la flashant. Le système informatique indique alors si le paiement a été effectué et si le temps de stationnement payé est respecté.»"
Du coup leur boulot n'est pas plus simple que quand il y avait un ticket, ils n'ont pas à rédiger le PV c'est tout.
Re: Billet d'humeur : Liberté, Egalité, Fraternité
@jose, @serabeth :
de demander son effacement au responsable du traitement. Et après chaque stationnement, s'il le faut. Personnellement, je ne me gènerais pas.
Et plainte à la CNIL au premier refus, ce qui permet d'obtenir en plus de l'effacement, une vérification de la légalité du dispositif.
Etre une quinzaine à pratiquer cette activité citoyenne, c'est la garantie de voir le problème disparaître.
En plus d'une médiatisation éventuelle, si ça résiste (c'est typiquement le genre de sujet dont les média locaux sont friands).
Je ne savais pas non plus. Pour information, comme le numéro d'immatriculation est une information personnelle, il est possibleJe ne savais pas que les nouveaux horodateurs obligent à taper son numéro d'immatriculation
de demander son effacement au responsable du traitement. Et après chaque stationnement, s'il le faut. Personnellement, je ne me gènerais pas.
Et plainte à la CNIL au premier refus, ce qui permet d'obtenir en plus de l'effacement, une vérification de la légalité du dispositif.
Etre une quinzaine à pratiquer cette activité citoyenne, c'est la garantie de voir le problème disparaître.
En plus d'une médiatisation éventuelle, si ça résiste (c'est typiquement le genre de sujet dont les média locaux sont friands).
Re: Billet d'humeur : Liberté, Egalité, Fraternité
En écrivant ce billet d'humeur et par cet exemple, je veux simplement dire que tout est plié. La Finance remplie sa feuille de route : faire main basse sur l'ensemble des activités qui génèrent de l'argent (et le temps c'est de l'argent). Les financiers n'ont pas de patrie, de frontière, la devise "Liberté, Egalité, Fraternité", ils s'en foutent comme de leurs dernières chemises. Ils contrôlent tout, aucun rouage ne leur échappe, ils se font un max de fric d'où qu'il vienne (provenance douteuse ou pas) car ils ont réussi à se débarrasser des adversaires. Et je rejoins tout à fait le point de vue d'Yves en la matière.