migrants: formés, logés nourris...

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Yves
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Re: migrants: formés, logés nourris...

Message par Yves »

Sauf qu'à l'époque, les seigneurs se faisaient aussi la guerre entre eux, au péril de leur vie.

Ce qui caractérise l'oligarchie actuelle des oligarchies passées, c'est qu'elle est intouchable. Planquée dans des paradis fiscaux ou au soixantième étage d'un building, elle dirige ses affaires d'un ordinateur. En cas de problème, elle prend un jet privé et se retrouve à l'abri à l'autre bout du monde. Les plus riches (pas besoin d'être milliardaire) sont mieux protégés que Napoléon, Hitler ou même Staline. C'est dire.

Et on constatera que dans l'ancien régime féodal, des rois mourraient au combat. Une grande partie de la noblesse française fut, par exemple, décimée lors de la bataille d'Azincourt en 1415.

L'avènement de la République des bourgeois et des banquiers marque la fin d'une époque où riches et pauvres pouvaient parfois être liés par un même destin (guerre, épidémie…). Aujourd'hui, les riches ne prennent plus aucun risque. Ils sont totalement épargnés. Et depuis la moitié du XXe siècle, ils ont réussi l'impensable : Gagner la lutte des classes en atomisant les populations laborieuses (notamment par l'immigration mais aussi par les délocalisations, ce qui revient au même).

Aujourd'hui, nous sommes entrés dans la phase III, celle de la marchandisation totale de l'être humain, par la création d'un homme nouveau, métissé, indifférencié, déculturé, consommateur, conditionné à l'antiracisme, soumis à la doxa, à la pensée unique. L'idéal humain au service des intérêts supérieurs du capitalisme triomphant.

Et le champ d'expérimentation de cette nouvelle religion est la France. Qui voyage sait pertinemment que ce que nous vivons ici, ce grand remplacement de population, est quasiment unique dans le monde. Allez à Pékin, allez à Hanoï, à Lima, à Ouagadougou, à Alger, à Moscou… vous y verrez à 95% des Chinois, des Vietnamiens, des Péruviens, des Burkinabais, des Algériens, des Russes… Si vous arrivez à Paris Charles de Gaulle et prenez le RER, vous mettrez un moment avant d'admettre que la France est un pays majoritairement peuplé de blancs. Pas avant d'être arrivé dans le centre de Paris. Et encore, à certaines heures et certains jours !
carl

Re: migrants: formés, logés nourris...

Message par carl »

Une vidéo très intéressante du survivaliste Piero San Giorgio sur la question des migrants:


https://www.youtube.com/watch?v=rZQTNjS_gkU
Zorro22

Re: migrants: formés, logés nourris...

Message par Zorro22 »

@carl: Le suisse Piero San Giorgio ?
Pour les précaires, ce n'est pas vraiment la meilleure référence, voir : https://www.letemps.ch/suisse/survivali ... t-valaisan
Yves
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Re: migrants: formés, logés nourris...

Message par Yves »

Piero San Giorgo est un second couteau ! Avec celui-là, on est dans une autre dimension.

Renaud Camus, écrivain, essayiste, romancier, poète, esthète, voyageur, père de la formule « Grand Remplacement » qui lui faudra son exclusion du cercle littéraire parisien et de l’intelligentsia française. Cet homme est un résistant remarquable doté d’un bel esprit, d’une érudition magistrale et de talents cachés, comme celui d’artiste peintre, humble et talentueux. Découvrez Renaud Camus au travers cette interview qui révèle les multi-facettes du personnage, ancien militant socialiste, homosexuel, injustement taxé d'extrême droite.

• Vous dites que vous êtes obsédé par la disparition des peuples européens. Ma première question est la suivante : Pourquoi les autres ne le sont-ils pas ? Comment se fait-il que la majorité des Français ne se rendent pas compte du danger qui pèse sur eux ?

Renaud Camus : C’est très étrange et très complexe. Je me suis beaucoup interrogé là-dessus. C’est très lié aux traumatismes de la Seconde guerre mondiale, aux crimes commis, à la culpabilité des Européens qui leur est constamment rappelée. Cette hébétude est assez délibérément créée et entretenue. L’antiracisme a joué assez largement cette fonction. Il y a une terreur à toute référence qui pourrait de près ou de loin rappeler le thème de la race, qui fait que les gens n’osent pas voir ce qu’ils voient, n’osent pas croire ce qu’ils croient, une sorte de paralysie intellectuelle et morale dont je crois très fort que l’origine est dans l’hitlérisme, le nazisme, le racisme, et leurs contraires, ce que j’ai appelé la seconde carrière d’Adolf Hitler. Je crois que Hitler a une carrière posthume qui est certes moins directement criminelle que la première mais qui est d’une ampleur peut-être encore plus vaste, encore plus large, géographiquement et démographiquement.

• Vous dites souvent que l’antiracisme poursuit ce que le racisme n’a pas réussi à faire…

Renaud Camus : […] Avec le temps, l’antiracisme est devenu la conviction un peu absurde que les races n’existaient pas, qu’il ne fallait pas qu’elles existent, qu’elles étaient vouées à être niées. Cet antiracisme là devenait un élément extrêmement précieux pour tous les intérêts qui veulent que l’homme soit une matière interchangeable, remplaçable. Un homme marchandise. […]
Le Grand Remplacement, phénomène le plus gigantesque auquel est confronté notre pays depuis qu’il existe, n’est qu’une partie de ce que j’en suis arrivé à appeler le Remplacisme global. Je crois que c’est une exégèse assez pertinente du monde contemporain dominé par ce geste de remplacer les choses par quelque chose d’autre, la substitution, le simili, le faux, le toc, l’ersatz…

• À vous lire, un petit remplacement a précédé le Grand. Pourriez-vous préciser ?

Renaud Camus : C’est le remplacement de ce qu’on appelait jadis la culture par des choses que l’on n’aurait jamais songé ranger dans la culture il y a quarante ans. […] La culture est un rapport à ce qui est le plus haut dans la pensée, ce qui interroge l’homme le plus directement. Le petit remplacement est le remplacement de cette conception de la culture, de l’art, de la philosophie, de la pensée, par le divertissement. Autrement dit l’emploi du temps des loisirs. On appelle culture tout et n’importe quoi. C’est un élément essentiel qui permet le Grand Remplacement. Un peuple conscient de ses classiques ne se serait jamais laissé entraîner dans cette monstruosité, c’est-à-dire l’expulsion de lui-même, la transformation en autre chose de son propre être. […]

• Vous n’êtes pas tendre avec la sociologie et les sociologues…

Renaud Camus : La sociologie a volé à l’individu, à la femme, à l’homme, au peuple, leur regard. On leur a assené : « Ce que vous dites ne compte pas ! Ce qui compte est ce que dit la science ». Or c’est sans précédent dans l’histoire de l’Humanité. À aucun moment on vous a dit que votre expérience n’était rien et que c’était une science quelconque qui allait vous le révéler. Je n’accepte pas que les sociologues me disent qu’il n’y a pas de remplacement. Je le constate par mon regard. On pourrait aussi dire dans ce cas que la Révolution française est absurde, que c’est un phénomène beaucoup plus long qui commence vers le milieu du XVIIIe siècle et se termine vers 1830 ou 1848. […] Non seulement les sociologues n’ont pas prévu l’énormité des phénomènes migratoires du XXe siècle, mais ils ont dit que ça n’arrivait pas, ils les ont nié de toutes leurs forces. Pas seulement ceux-là. L’école aussi par exemple. Souvenez-vous que pendant 20 ans on nous a expliqué, chiffres à l’appui, que le niveau montait, que les élèves étaient de plus en plus savants, de plus en plus informés. […] Mais jamais les statistiques ne peuvent se substituer à la réalité du regard, à l’expérience, au chagrin, à la douleur aussi… On vous dit : « Mais non, de quoi vous plaignez-vous ? Ce n’est pas vrai ! ». Mais de qui se moque-t-on ? C’est vrai pour l’école, c’est vrai pour la délinquance, pour le rapport entre délinquance et immigration… La sociologie a menti tout le temps. C’est le deuxième négationnisme, un négationnisme contemporain qui dit que le Grand Remplacement n’existe pas.
Bon, maintenant ils ont renoncé à cela parce que ça devient une position intenable, mais ils sont passés à la deuxième phase. Après avoir dit pendant 30 ans qu’il n’y avait aucun Grand Remplacement, aucun changement de peuple, aucune substitution ethnique, aucun changement de civilisation, maintenant ils disent, c’est arrivé et il faut apprendre à l’aimer. Il faut vous habituer à vivre dans cette société multiculturelle, multiethnique, c’est l’avenir, c’est le futur. Ils n’ont aucun scrupule à ce renversement. […]

• À les croire la diversité est une richesse…

Renaud Camus : Un des mots les plus menteurs est diversité qui est le pire ennemi du divers. Le divers décroît vertigineusement sous le poids de la diversité. C’est-à-dire qu’il n’y aura plus qu’une matière humaine indifférenciée non pas dans le village global – c’est une image beaucoup trop positive au regard de ce qui nous guette –, mais dans le bidonville global. […] Les plus actifs remplacistes sont géniaux. Ils veulent que la matière humaine soit indifférenciée parce que c’est l’intérêt de la banque, de la finance, de l’hyperclasse. Ceux-là ne sont ni bêtes ni fous, ils savent très bien ce qu’ils font avec infiniment d’intelligence. Les écoles servent à ça. Dans l’effondrement de la transmission culturelle, la seule chose qui soit encore transmise c’est l’antiracisme. C’est ce qui reste de l’héritage culturel. On apprend aux uns à être remplacés et aux autres à remplacer les premiers. Par un tour de passe-passe très étrange, une même éducation apprend aux indigènes européens la passivité et l’acceptation totales, et aux nouveaux venus, la défiance des indigènes et la gloire qui leur revient de les remplacer, de s’emparer de leur continent. Il est curieux qu’un même enseignement atteigne ces deux résultats.

(Rajout de l’auteur : Au contraire, c’est très logique. Le remplacisme enseigne aux uns l’oubli. Il s’évertue à les culpabiliser et à les désigner coupables de toutes les abominations : esclavagisme, colonisation, exterminations…, ce qui a pour effet de renforcer la rancune des autres). […]

Ce que je pense a été couramment pensé pendant quinze siècles en France, voire pendant trente siècles, et est encore pensé sur les trois-quarts de la planète. Absolument partout ! Il n’y a qu’en Europe occidentale, aux États-Unis et au Canada, un pionnier en la matière, qu’on estime qu’un changement de peuple est sans importance, qu’il suffit d’un coup de tampon sur un papier pour laisser croire qu’on est aussi français, aussi canadien, aussi suédois que des gens installés là depuis trente générations. C’est enseigné dans les universités, par les écoles de journalisme et de la magistrature aussi. […]

• J’apprécie beaucoup votre formule : « la volupté à trahir des journalistes et politiciens remplacistes ». Elle est très juste.

Renaud Camus : En effet. On les a tellement convaincus qu’être soi était une chose monstrueuse, que les blancs étaient les criminels par excellence sur la terre, qu’ils ont aujourd’hui la jouissance de n’être pas soi. […]

• Autre formule délectable. Dans votre ouvrage « Le changement de peuple », vous dites que les faits divers on devrait les appeler les faits diversité (ou l'effet diversité).

Renaud Camus : C’est un peu polémique mais il est certain qu’une proportion anormale de faits divers sont le fait de notre chère diversité. Mais ce à quoi je crois beaucoup aussi, c’est que ces faits de délinquance ne doivent pas être envisagés comme des faits divers. Ils sont l’instrument de la conquête. C’est le discours qui m’a valu le plus d’ennuis d’ailleurs. Ça m’a valu de passer je ne sais combien de fois devant la XVIIe chambre correctionnelle, la cour d’appel, la cour de cassation. Ce discours est la « nocence instrument du grand remplacement » (nocence, contraire d’innocence, synonyme approchant de nuisance qui, lui, n’a pas de contraire).

On me dit constamment : « Vous parlez de colonisation, vous parlez de conquête mais une conquête c’est une armée, un débarquement militaire ». Moi je dis que l’armée, ce sont les délinquants, c’est la délinquance, l’instrument de la conquête, y compris de la conquête territoriale, du nettoyage ethnique dans beaucoup de quartiers (1). Ce qui fait partir les gens et donc accorde ces territoires à d’autres gens, c’est la nocence, le fait de rendre la vie impossible aux personnes qui étaient installées là. […] La pertinence de ce discours, qui m’a pourtant valu tant d’ennuis, est confirmé par la continuité entre délinquance et terrorisme. Tous les terroristes sans exception ont fait leurs premières armes dans les vols de sacs à main, dans le trafic de drogue, le braquage de banque.

• S’il n’y avait pas d’invasion, il n’y aurait pas de quartiers où l’on ne puisse aller…

Renaud Camus : Et ces zones de cessent de s’élargir. […] Les gens ont tout à fait raison de me reprocher d’être contre l’immigration, d’être favorable à la re-migration… C’est la vérité pure. Il n’y a pas d’ambiguïté. […]
Je suis horrifié, hanté, par l’abomination qui se passe, ce que j’assume d’appeler, on me le reproche beaucoup, « un génocide par substitution ». L’effacement d’une des plus hautes civilisations que la terre ait portée me semble épouvantable. […]

J’ai très conscience d’être la dernière personne qui convient pour cet emploi (la dénonciation du Grand Remplacement). Tout ce que j’aime, c’est vivre à la campagne, le silence, un certain degré de retraite, la musique. Je ne suis pas fait pour animer des meetings. Mais je suis hanté par l’abomination de ce qui se produit. Je ne peux pas ne pas le faire même s'il suffit qu’on parle de cette question pour être éliminé du jeu (2). […] Je suis exclu, maudit, banni donc je n’ai rien à perdre.

• On évoque alors l’homosexualité de Renaud Camus : Si il y a un peuple à sauver, est-ce que l’hétérosexualité n’est pas la première marche à gravir ? Je ne parle pas de morale mais de démographie.

Renaud Camus : L’aspect moral apparaît souvent. Il y en a qui ne se gênent pas pour m’envoyer ça dans les gencives. C’est fréquent. Il y a une objection qui pour moi n’a pas de sens, qui vient des gens qui ont une conception mécanique du Grand Remplacement. Pour eux, il y aurait Grand Remplacement parce que la démographie occidentale serait en berne, en déclin, et c’est cela qui entraînerait le remplacement automatique et mécanique de la population. Ils disent qu’un homosexuel qui n’a pas d’enfant, qui ne se reproduit pas, n’est pas compétent pour parler de ces questions là puisqu’il participe lui-même au Grand Remplacement. À vrai dire, c’est très important pour moi, je suis nettement favorable à la décroissance démographique. Je crois que toutes les politiques écologiques sont nulles et non avenues du fait de la pression démographique mondiale. […] Je crois que les peuples occidentaux sentent très bien qu’on ne peut pas continuer éternellement dans la croissance. Laissés à eux-mêmes, ils pratiqueraient une décroissance qui est la sagesse même. Il ne s’agit pas d’arrêter de faire des enfants, mais une France de 50 millions d’habitants me semblerait 10.000 fois plus agréable… Cette sagesse est gâchée par l’immigration de masse. C’est ce que je lui reproche le plus. Elle détourne ce mouvement raisonnable. […]

Ne prenez pas trop littéralement ce que je dis mais dans les traditions indiennes, beaucoup de gens croient qu’il y a une quantité constante d’âmes. Donc plus il y a de gens moins il y a d’âme en certains. J’y crois assez finalement car l’âme est liée à l’espace. Des gens qui ne voient jamais la campagne, qui ne voient jamais le vide, l’absence, les landes, ont une âme qui se rabougrit terriblement. C’est ce qui est entrain d’arriver. La campagne disparaît. Il n’y a rien de plus faux que le concept de désertification des campagnes. Elles s’industrialisent, elles s’urbanisent. […] Ça ne peut pas ne pas avoir de conséquences sur l’âme. L’Homme est dos au mur. Avant, il y avait toujours la possibilité de s’absenter. Maintenant nous sommes faits comme des rats. Si on s’éloigne d’un lieu quelconque, on se rapproche immédiatement d’un autre. Et à mon avis la terre n’en peut plus de l’Homme. L’âme diminue à mesure que l’espace rétrécit. […] Notre présence est liée au fait de pouvoir être absent.

(1) Dimanche 22 avril 2018, plus de 300 personnalités ont signé un « manifeste contre le nouvel antisémitisme » en France paru dans « Le Parisien Dimanche », dénonçant un « silence médiatique » et une « épuration ethnique à bas bruit » dans certains quartiers. « Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu'est l'antisémitisme devienne cause nationale avant qu'il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France», peut-on lire dans ce texte signé par des politiques de droite et de gauche (de l'ancien président Nicolas Sarkozy à Manuel Valls), des artistes (Charles Aznavour, Françoise Hardy, Gérard Depardieu), des responsables religieux et personnalités diverses.

(2) Outre les procès intentés contre lui à la suite de ses prises de position, Renaud Camus a perdu tous ces éditeurs, notamment Fayard et P.O.L. Il édite ces ouvrages Chez l’Auteur, autrement dit par lui-même. Voilà comment en France on respecte la liberté d'expression.
Zorro22

Re: migrants: formés, logés nourris...

Message par Zorro22 »

@Yves: prose bien longue de R. Camus, et souvent fausse (quelques phrases sont vraies, mais on les trouve ailleurs aussi) :
Quelques exemples pour démystifier le tout :
aussi canadien [...] que des gens installés là depuis trente générations.
A l'origine, le Canada, c'était aux tribus indiennes. Puis un peu aux français. Puis sont arrivés les anglo-saxons.
Donc, là, il nous sert un Canada millénaire, non, vraiment, ça manque de rigueur :mrgreen:
Bidonville mondial
Aucun puissant n'a intérêt à une telle situation. Rares sont les banquiers à faire des affaires dans certains pays africains.
Un peuple [les français] conscient de ses classiques
Classiques qui ne sont plus enseignés depuis 1901, je crois : avant, l'élève apprenait à rimer en latin, notamment.
Et la place réservée aux auteurs de l'Antiquité était bien plus importante : Aristote, Horace, Cicéron, ...
Tout ça, zou, à la poubelle il y a longtemps. Donc ça ne date pas d'hier.
Roland Barthès s'est même posé la question de savoir (dans les années 50) si on ne s'était pas trompé.

Donc Renaud Camus qui recycle en modernisant poncifs et lieux communs, ce n'est pas du top niveau, désolé.
J'en avais entendu parler, je pensais que ça valait mieux. Le concept de re-migration est très discutable, de plus.
Mais je te rassure, il te reste Finkie (Finkelkraut), ça tient peut-être mieux la route, tu nous raconteras. Sinon Maurice Barrès, mais ce n'est plus tout récent.
René Guénon, pas franchement, c'est de la même veine approximo-comploto-emphatique que R. Camus. :mrgreen:
talents cachés, comme celui d’artiste peintre
Hitler aussi a été peintre, à ses débuts (bon là, pas de point de Godwin, ça méritait juste d'être précisé)

Et je te rappelle que ni l'extrême-droite ni l'ultra-droite ne font de social (certes, d'autres partis politiques sont même "no border", pour Besancenot & Co par exemple,
et çà, je ne cautionne pas non plus, en tout cas pour les dix ans à venir).
Yves
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Re: migrants: formés, logés nourris...

Message par Yves »

Zorro22 a écrit :Donc Renaud Camus qui recycle en modernisant poncifs et lieux communs, ce n'est pas du top niveau, désolé
Il faudrait quand même apprendre à être un peu modeste quand même… je trouve… raisonnablement. Tout simplement parce qu'il n'y a pas de "lieux communs" ici. Ou alors ce sont des lieux communs qui te conduisent devant les tribunaux, t'excluent de la vie professionnelle et font de toi un paria. Dans la France de 2018, il faut en avoir (un peu) pour tenir pareils propos. C'est prendre nettement plus de risque que s'exprimer sur Actuchomage (ce qui est valable pour toi COMME POUR MOI).

Quant à tes "exemples pour démystifier" cette prose, ton argumentation est faiblarde. J'aurais l'outrecuidance de dire qu'elle n'est pas à la hauteur. Il n'est donc pas utile de la commenter. Pas plus que la pitoyable allusion à Hitler… l'artiste peintre. Dans ce genre de discussion, il est préférable de s'en abstenir pour conserver une once de crédibilité. Dommage !

J'en rajoute une couche, histoire d'élever le débat. Je te souhaite de t'y hisser. :wink:

Si tu y arrives, je te passerai alors une troisième couche où il faudra que tu t'accroches sauf à avoir lu Marx, la Torah, la Kabbale, Rousseau, Platon, Pascal, Spinoza, Descartes, Montaigne et le Talmud en français, en hébreu, en grec classique, en néerlandais, en allemand et en yiddish dans le texte (ce que je te souhaite).

PS : Je précise que ces retranscriptions (celle plus haut et celle ci-dessous) sont exclusives. Ce ne sont pas des copier-coller piqués sur Internet.

Renaud Camus : Le Grand Remplacement est un aspect du Remplacisme, de l’homme remplaçable, de l’homme jetable. Je suis désespéré de voir ce qui survient et devant la passivité, l’indifférence de notre peuple face à ce qu’il subit, qui est très précisément ce que ses ancêtres ont voulu lui éviter plus que tout pendant des siècles.
Si on ne comprend pas que le Remplacisme est un tout, on ne comprend rien au Grand Remplacement. Le remplacement des Hommes par des Hommes, des choses par des choses, des Hommes par des choses, des hommes avec les femmes… C’est l’abolition des frontières, des différences, de la discrimination, de l’identité, c’est-à-dire la disparition du « déjà là », du présent. […]

Paul-Marie Couteaux : Votre slogan c’est le NON au changement de peuple et de civilisation.

Renaud Camus : Il y a des moments dans la vie des individus et des peuples où un grand NON est l’affirmation suprême à l’adhésion à l’être, à la vie, à la volonté de vivre ou de survivre, ou enfin de perdurer dans l’être. Je crois que le NON peut être l’affirmation suprême.

Paul-Marie Couteaux : Platon dit « La vérité de la chose est dans son commencement »…

Renaud Camus : … dans son histoire aussi. Il appartient également à l’Homme, dans sa dignité, de se détacher de l’origine, de s’affirmer en tant que tel. Mais dans la lignée de son histoire. C’est le dialogue absolument fondamental que je généralise entre Cratyle et Hermogène. Nous sommes dans un monde hermogénien.

Paul-Marie Couteaux : Vous faites référence à un dialogue de Platon qui s’appelle le Cratyle (1). Quelles sont les deux positions en présence. C’est très important car c’est au centre de tout.

(1) Le Cratyle est un dialogue de logique de Platon portant sur la question de la rectitude des noms.

Renaud Camus : Hermogène prétend que le nom de la chose peut être arbitraire, aléatoire, que ça dépend d’une décision par exemple quand un individu devient français sur un coup de tampon. Et Cratyle dit que non, qu’il y a un rapport fondamental entre les noms et les choses, les noms et leur histoire, dans l’inscription, dans le temps, dans le rapport à l’origine. Dans mon ouvrage « Du Sens » j’évoque un exemple récurrent. Je crois que la question de savoir si la Turquie fait partie de l’Europe est absolument centrale. C’est un enjeu géographique, géopolitique et stratégique mais surtout philosophique, lié à l’identité. À quoi Hermogène dit qu'il suffit de le décider, sans considération de son être, de son histoire, de sa culture, de sa civilisation. Voilà. Et avec Cratyle, la Turquie n’a rien à voir avec l’Europe. Sinon par opposition évidemment.

P.-M. C. : Nous sommes tous deux fondamentalement Cratyliens.

Renaud Camus : Certes.

P.-M. C. : Vous dites que les mots sont du temps retrouvé, que les mots portent leur histoire. C’est en écrivain que vous intervenez dans la politique, en prenant les mots au sérieux.

Renaud Camus : Les gens me disent : « Vous avez tellement changé » (le concept de « Grand Remplacement » a placé Renaud Camus au cœur d’une multitude de controverses et polémiques). Mais pas du tout. C’est l’écrivain qui parle, celui qui prend les mots au sérieux, comme inscrits dans le temps, dans leur connotation, dans leurs liens. Les mots qui débarquent comme ça un beau jour sont inutilisables pour la littérature. Ils n’ont pas de vibrations sympathiques dans l’air, dans le temps, dans l’espace, dans l’être. Ce sont des objets inaptes à la littérature. […] Je crois à la profondeur du temps et de l’histoire. Mais les choses peuvent évoluer.

P.-M. C. : Ce que vous dites est finalement assez simple mais personne ne veut le comprendre…

Renaud Camus : Les noms de nationalités sont aujourd’hui totalement dérisoires. C’est de l’hermogénisme poussé à son paroxysme. On a des Français qui ne parlent même pas français.

P.-M. C. : Où des joueurs de l’équipe de France de football qui viennent de l’au-delà des mers, naturalisés français, qui vivent à Londres…

Renaud Camus : Dans l’histoire, Hermogène gagne toujours mais Cratyle ne perd jamais. Cratyle est ce qui revient, c’est la grande source d’espérance, c’est ce qui remonte. […]
N’importe qui peut devenir français s’il le désire par amour. La France a intégré, assimilé au cours de son histoire, des étrangers de tous les peuples de la terre qui ont fait des Français excellents, merveilleux, qui ont contribué de façon fondamentale à ce qu’est la culture française. J’ai des dizaines d’exemples ne serait-ce que politiques, comme Mazarin ou Gambetta…

P.-M. C. : Qui ont eu l’amour de la France. Dans l’identité il y a de l’amour, c’est très important. Nous avons cité Roland Barthes dans une conversation précédente. Il dit : « Il n’y a pas de crise de la langue, il y a une crise de l’amour de la langue ». On peut paraphraser Barthes : « Il n’y a pas de crise de la France, il y a une crise de l’amour que nous avons pour la France ».

Renaud Camus : Oui, tout a été fait pour cela. On parlait de l’enseignement de l’oubli, de ce que j’appelle aussi l’industrie de l’hébétude. Tout est fait pour une imbécilisation de masse, pour couper la racine, pour produire de l’Homme remplaçable, interchangeable, une matière industrielle indifférenciée… Conformément bien sûr à l’intérêt du marché et des marchands.

P.-M. C. : Vous acceptez le mot marchandisation du monde…

Renaud Camus : Oui, bien sûr et plus encore de marchandisation de l’Homme surtout, par la remplaçabilité générale. Il y a un lien très étroit entre la phase ultime de la révolution industrielle, fordienne (de Henri Ford), tayloriste (de Frederick Winslow Taylor), qui est déjà une imposition de la norme, de l’objet normé, et du Grand Remplacement à venir.

P.-M. C. : Peut-on revenir quelques instants sur l’affaire Camus dont on a beaucoup parler en 2000 il me semble. Je sais que vous n’aimez pas beaucoup l’évoquer…

Renaud Camus : C’est rasoir surtout ! Il y a beaucoup de légendes autour de cette maudite affaire qui ne portait pas sur France Culture mais sur une émission précise qui s’appelait « Panorama ». Comme son nom l’indique, elle est sensée être généraliste. Or il me semblait que cette émission à la longue devenait particulariste. Une fois sur deux, l’émission portait sur des questions communautaires. Ce qui était insupportable est qu’on ne puisse pas le dire. J’ai toujours été convaincu que la fonction de l’écrivain est de porter éternellement les non-dits de la société. Cette affaire est très désagréable car elle a donné lieu à des malentendus. On m’a traité d’antisémite. Personne n’est moins antisémite que moi. Je suis pétri de culture juive. Je passe mon temps à peindre ce que j’appelle des « YHWH » (2). C’était très difficile de se défendre parce que dire que je ne suis pas antisémite s’est s’engager dans ce débat absurde. L’avantage de la situation actuelle est qu’il n’y pas de malentendu. Les reproches qui me sont faits sont légitimes. En effet, je proteste contre le remplacement et le changement de peuple. Mais me traiter d’antisémite, c’est ridicule !

(2) Le Tétragramme YHWH est le théonyme francisé de la divinité d’Israël.

P.-M. C. : C’est d’autant plus absurde que tout ce que nous venons de dire à propos de Craille résonne et raisonne parfaitement avec la culture hébraïque qui réfère aux origines en permanence.

Renaud Camus : Beaucoup de lecteurs de Cratyle estime que Cratyle est une voix juive. C’est la présence de Jérusalem à Athènes.

P.-M. C. : Pour vous, un monde beau est un monde où les peuples ne sont pas interchangeables ou l’on peut être séduit par l’étrangeté d’un autre, où les Chinois restent chinois, les Italiens italiens, Argentins argentins… Le monde est beau par sa diaprure. D’où votre attachement au concept d’étrangèreté …

Renaud Camus : J’ai risqué ce concept à la suite d’une conversation avec Alain Finkielkraut et Emmanuel Carrère qui a donné un petit livre. Je crois profondément au charme des choses qui demeurent étrangères. Theodor Adorno a dit une chose magnifique, très juste et profonde : « L’Art est ce qui nous est étranger ». Je crois en effet que les œuvres qui résistent sont celles qui gardent leur caractère d’étrangeté et même d’étrangèreté. On pourrait se saouler de néologismes que j’aime assez je le confesse. La grandeur de Shakespeare est qu’il n’est pas notre contemporain. Il faut l’aimer comme quelque chose d’étrange, lointaine, comme affirmant des choses qui nous choquent, qui nous étonnent…

Renaud Camus : J’ai vu très tôt l’effondrement de la transmission scolaire d’autant plus dramatique que la France a une conception littéraire du monde, une non adhésion au sens. On a remplacé la littérature par le journalisme, par le militantisme, c’est-à-dire par la coïncidence entre le sens et la phrase, le contraire de la littérature qui par définition est un jeu, une ambiguïté. Il me semblait que la France était le pays littéraire par excellence.

Paul-Marie Couteaux : Et cette transmission est torpillée dans les années 80 par l’émergence d’une classe qui passe pour cultivée mais qui au fond se débarrasse du patrimoine culturel.

Renaud Camus : Qui se débarrasse de la notion de patrimoine dans son ensemble. […] Vous avez parlé de l’émergence d’une classe cultivée, je crois au contraire à la disparition de la classe cultivée. Tout le prestige de la France tenait à l’existence formelle d’une classe cultivée et artistique. C’est ça qui a disparu. […] L’héritage est devenu suspect parce qu’il est inégalitaire. Il doit être détruit. Tous les efforts consistent à ce que les gens n’aient plus d’héritage, donc à déculturer la classe cultivée.

Plus tard…

Renaud Camus : Il y a dans le système scolaire tel qu’il se présente aujourd’hui des professeurs qui souffrent abominablement de ce qu’on leur fait faire, de la trahison de leur vocation. Il y a des parents qui sont désespérés à l’idée de mettre leurs enfants en classe parce qu’ils y seront décivilisés, déculturés. Pour être plus ignorants quand ils en sortent que quand ils y entrent. Et parler plus mal le français. Il y a aussi des élèves qui se rendent compte qu’ils sont soumis à ce que j’appelle l’industrie de l’hébétude ou l’enseignement de l’oubli.

P.-M. C. : Vous avez publié deux ouvrages importants il y a quelques années : « La grande déculturation » et « Décivilisation ».

Renaud Camus : On incrimine toujours l’école, mais l’école n’est quand même que seconde. Le drame est celui de la transmission des parents aux enfants. […] Je suis horrifié du type de rapport qui s’est instauré entre les parents et les enfants. La supériorité narquoise est devenue le ton des enfants quand ils parlent à leurs parents. Il me semble qu’on est là au centre du drame de l’échec de la transmission. Les enfants vivent l’illusion qu’ils sont d’emblée tout ce qu’ils ont à être. Ils sont même supérieurs à leurs parents. C’est l’échec de la lignée. L’instauration à titre emblématique du prénom contre le nom, c’est-à-dire du présent absolu, du présentéisme contre l’inscription dans le temps, dans la lignée. Contre le fait que nous héritons de quelque chose qui nous précède.

P.-M. C. : Vous êtes parti en guerre contre l’idéologie antiraciste […].

Renaud Camus : […] Aujourd’hui l’ennemi est le remplacisme. L’antiracisme qui venait de la gauche, qui avait des origines morales on ne peut plus compréhensibles et légitimes d’ailleurs, a été offert en mariage à la finance internationale qui s’est rendue compte que c’était un parti magnifique. Le remplacisme c’est ça : le fils monstrueux de la révolution industrielle dans sa phase ultime, post-fordienne, et de l’antiracisme. L’antiracisme va très bien à la haute finance. Ils sont enchantés que les peuples soient interchangeables, que l’Homme soit délocalisable, que l’on puisse faire venir qui on veut. Et si on n’est pas content des salaires, on fait venir des gens disposés à travailler pour trois fois rien. C’est ça l’alliance monstrueuse entre la finance et l’antiracisme. Ce ne sont des positions ni de gauche ni de droite. Le remplacisme est un totalitarisme. […]

P.-M. C. : Vous écrivez que nous ne savons plus ce que veut dire accueillir et être invité par quelqu’un.

Renaud Camus : Il y a un rapport très étroit entre la vie quotidienne, le mode de vie et la politique qui est très souvent et essentiellement une question de rapports de voisinage. Et les rapports de voisinage sont ce qui rend le vivre ensemble si difficile aujourd'hui et même à mon avis impossible. […] Il est essentielle de savoir dans l’hospitalité qui reçoit et qui est reçu. Les droits et les devoirs qu’ il y en a des deux côtés ne sont absolument pas les mêmes. J’observe que les règles ont terriblement changé. Aujourd’hui, les invités interviennent, vont dans la cuisine, desservent, mettent le couvert, disent qu’ils aimeraient mieux dîner ou arriver à telle heure, arrivent au milieu du repas, puis s’en vont. Les rapports d’hospitalité ont considérablement changé. Avant, les invités se pliaient aux règles avec leurs avantages et leurs inconvénients. Ils n’avaient aucune responsabilité dans la marche des choses. Ils ne se mêlaient pas d’aller dans la cuisine changer le rang des plats. […]

P.-M. C. : […] Vous êtes pour la re-migration je crois…

Renaud Camus : Je suis pour le Grand Rapatriement. Quand l’Algérie est devenue indépendante en 1962, le monde entier a considéré comme allant de soi qu’elle ne pouvait pas être vraiment indépendante si les peuples issus de la colonisation restaient sur place. […] Nous sommes depuis quatre siècles dans l’ère des grandes colonisations. Il faut arrêter ce balancier fou pour que chacun reste lui-même, dans son territoire, pour qu’il y ait encore des étrangers dans le monde de l’étrangèreté et non pas cet horrible village universel qui nous menace.

P.-M. C. : […] Vous avez été condamné. Pour quel délit ?

Renaud Camus : Incitation à la haine raciale à cause d’un discours qui s’appelle « la nocence – ou nuisance globale – instrument du Grand Remplacement ». […] J’ai été condamné pour avoir dit que les voyous étaient les soldats de la conquête démographique, que les tribunaux ont interprété par « tous les musulmans sont les soldats ». Je n’ai jamais dit et pensé une chose pareille. […] La nocence est l’instrument de la conquête y compris territoriale qui sert à chasser les gens. Notre peuple a déjà évacué des quartiers entiers et même des départements, les fameux territoires perdus de la république.
lobozo

Re: migrants: formés, logés nourris...

Message par lobozo »

au moins avec Yann Moix les choses sont clairs: "Un Afghan qui rêve de vivre en France est davantage français qu’un Français qui fait tout pour l’en empêcher"
c'est donc à nous de disparaitre ( crever...) pour être remplacé par les formidables migrants... :roll:
libellule

Re: migrants: formés, logés nourris...

Message par libellule »

Il y a une différence entre vivre en France et vivre comme les français, avec leur langue, avec leur culture, avec leur Histoire (du moyen-âge à la seconde guerre), tout cela dans les tripes
Yves
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Re: migrants: formés, logés nourris...

Message par Yves »

lobozo a écrit :au moins avec Yann Moix les choses sont clairs: "Un Afghan qui rêve de vivre en France est davantage français qu’un Français qui fait tout pour l’en empêcher"
Il faut comprendre que nous sommes engagés dans un combat idéologique. Monsieur Moix est un combattant au service des forces (à commencer par la franc-maçonnerie) qui œuvrent à un changement de peuple, à l'imposition d'un homme nouveau, d'un être indifférencié, une matière humaine malléable, tout ça sous couvert d'antiracisme. La France, terre des droits de l'homme, est le terrain d'une expérimentation que l'on observe parfaitement dans les stades de football. Dernièrement j'ai vu jouer l'Italie (1 noir - 10 blancs) contre la France (6 à 7 noirs pour 4 ou 5 blancs en moyenne), l'Espagne (pas de noir) contre la Suisse (un noir - 10 blancs). Rappelons que ces trois pays ont une frontière commune avec la France et connaissent aussi une forte pression migratoire (la Suisse certainement moins).

Face a cette volonté de transformer, de changer, de remplacer notre population, il existe encore quelques poches de résistance qui sont systématiquement ostracisées, poursuivies en justice, condamnées, marginalisées, accusées de fascisme, de racisme, d'incitation à la haine… alors que ces gens ne font que défendre leur territoire d'une conquête étrangère comme l'on fait toutes les générations précédentes.

Et il est curieux d'avoir ce discours alors que nous commémorons le centenaire de la Guerre 14-18 où 1,7 million de Français ont été tués et 3,5 millions blessés pour défendre le pays d'une occupation allemande. :shock: :shock: :shock:

Et quoi qu'en disent les "bonnes âmes" (toujours promptes à pleurnicher), les "pro-migrants", les "pro-diversité imposée", ils sont dans le camp des vainqueurs. Ils sont en passe d'arriver à leur fin. Le basculement irréversible est prévu entre 2050 et 2060, quand les nouveaux venus (essentiellement africains et asiatiques) seront plus nombreux que les "souchiens".

Ceux qui espèrent garder une France majoritairement blanche et chrétienne (pour faire simple) ont perdu la bataille idéologique et médiatique. Ce qu'avait très bien anticipé un auteur visionnaire Jean Raspail qui a écrit le "Camp des Saints" en 1973.
Cet ouvrage référence nous conte la pérégrination d’une flottille de bateaux chargés d’un million de migrants s’apprêtant à accoster les côtes méditerranéennes françaises. Raspail y décrit avec une justesse stupéfiante de réalisme le travail de sape mené par les médias, l’intelligentsia intellectuelle et culturelle, une partie de la classe politique, pour préparer l’opinion hostile à ce débarquement massif à s’y résigner finalement. Les migrants débarqueront ouvrant ainsi la voie à un envahissement généralisé et irréversible. Raspail annonce dès 1973 la submersion migratoire de la France et sa disparition. Écoutons-le parler en 2016.

Jean Raspail : « J’ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites. Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce ‘qu’ils sont chez eux chez moi’ (disait Mitterrand), au sein d’une ‘Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes’ (disait Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les ‘Français de souche’ compter seulement la moitié – la plus âgée – de la population du pays, le reste étant composé de Maghrébins, de Noirs et d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers-monde. Avec une forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris ; cette danse-là ne faisant que commencer.

La France n’est pas seule concernée. Toute l’Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas : rapport de l’ONU (qui s’en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier notamment qui sont systématiquement occultés, et l’Ined (Institut nationale d’études démographiques) qui pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l’Europe est l’un des phénomènes les plus sidérants de notre époque.

Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l’incurie des gouvernances, qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme. Sans compter que les ‘Français de souche’, matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l’homme, de l’accueil à l’autre, du partage cher à nos évêques, encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites antiracistes, conditionnés dès la petite enfance au métissage culturel et comportemental, aux impératifs de la France plurielle et à toutes les dérives de l’antique charité chrétienne, n’auront plus d’autre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule citoyen du Français de 2050 ».
Zorro22

Re: migrants: formés, logés nourris...

Message par Zorro22 »

@Yves : d'abord, les français savent très bien ce qui se passe quant à l'immigration dans leur pays.
Les droites disposent souvent de larges moyens financiers et peuvent ainsi médiatiser ce qu'elles souhaitent...
à leur façon. Et les exemples ne manquent pas : https://fr.wikipedia.org/wiki/Islam_en_Belgique
Par contre, le tout est souvent largement exagéré.

Aujourd'hui, ce monsieur R. Camus nous vend une prétendue solution, solution surtout tout autant détestable qu'irresponsable,
et je cite R. Camus :
Renaud Camus : Je suis pour le Grand Rapatriement.
D'une part, en 2018, le France n'est pas envahie (sauf à Mayotte). Et je suis totalement contre ce genre de prétendues solutions :
beaucoup trop de souffrances, beaucoup trop de problèmes. Hors, ce que beaucoup de ces prosateurs diront - je ne sais pas pour R. Camus -,
c'est que mieux vaut un petit mal maintenant qu'un plus grand mal demain. Rengaine entendue maintes fois en politique.
Hors, ces lendemains compliqués restent toujours largement théoriques. Prétendre savoir comment sera
le monde dans vingt ans, quelle blague non mais quelle blague.

Donc pour la science-fiction, je m'en tiendrais à des valeurs sûres : Jules Verne, Philip K Dick (Minority Report, ...), ...
Tout cela, c'est l'équivalent d'une chimiothérapie alors qu'il y a juste un accès de fièvre.
Il y a tant d'autres problèmes en France !

De plus, l'extrême-droite française est tout à fait responsable de son propre échec : déjà, du fait de ses excès, qui en
exaspèrent beaucoup, et font douter que tant les institutions que les adversaires seront respectés en cas d'élection.
Et d'autre part, les migrants sont au final le produit d'appel des extrême-droites européennes. C'est comme au supermarché :
t'as un produit clinquant à un euro, mais tu reparts avec un caddie à 20 euros. Et ça aussi c'est le problème :
qu'est-ce que les français en ont à faire des polémiques sur l'OTAN, la Russie, sans parler de la suppression des syndicats, du droit de grève,
et globalement d'un degré peu élevé, voire zéro, de mesures sociales (etc. etc.) ? Ca, c'est le package. Il n'y a pas de prétendu rassemblement,
l'extrême-droite cherche avant tout à convertir les électeurs de gauche et du centre. En France, ça échouera, ils ont raison là-dessus.

Sinon : Les droites avaient promis de rémédier à l'insécurité : échec complet, alors qu'ils ont eu plus d'une décennie pour y parvenir.
Du coup, on n'en entend plus parler. L'insécurité a disparu (c'est ironique).
Du coup, nouveau cheval de bataille : les migrants. J'attends de voir ce que ça va donner en Italie : je crains le mauvais scénario de ce côté-là, à savoir
pousser leur 500 000 clandestins vers les pays voisins, dont la France, ce qui là risque d'achever l'Union Européenne pour de bon.
Mais le scénario le plus probable c'est l'échec.

Visiblement, je m'attaque à un de tes auteurs favoris :twisted:
Quant à tes "exemples pour démystifier" cette prose, ton argumentation est faiblarde. J'aurais l'outrecuidance de dire qu'elle n'est pas à la hauteur.
Je n'ai pas le temps de reprendre le tout point à point.
Toi, c'est facile, tu recopies R. Camus, soit un peu sport, moi je ne recopie personne. De toutes façons, ça m'a fait penser au fameux "gloubi-boulga" d'@aaa.
Le Pen père passait son temps à citer Virgile, par exemple. Pourtant, on trouve plus fin lettré.
Je me méfie beaucoup des pseudo-éruditions, même les plus grands philosophes se trompent (sait-on qu'entre Voltaire et Rousseau, c'était la foire d'empogne permanente ?)
Les histoires de A qui amène B qui amène C puis D, moi, je vérifie tout : il y a souvent un maillon qui casse.
Exemple :
- vérité :
Tout le prestige de la France tenait à l’existence formelle d’une classe cultivée et artistique. C’est ça qui a disparu.
- mais conclusion bidon :
L’héritage est devenu suspect parce qu’il est inégalitaire. Il doit être détruit. Tous les efforts consistent à ce que les gens n’aient plus d’héritage, donc à déculturer la classe cultivée.
(par exemple, voir l'effet Amazon : les français n'ont jamais autant lu depuis un moment qu'actuellement - certes, ce n'est pas encore l'équivalent des années 70, mais c'est bien). Les faits sont têtus. Et valent souvent mieux que bien des philosophies.
Yves
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Re: migrants: formés, logés nourris...

Message par Yves »

Zorro22 a écrit :Toi, c'est facile, tu recopies R. Camus, soit un peu sport, moi je ne recopie personne.
J'ai déjà exposé mes vues en long, en large et en travers sur d'autres posts auxquels tu as contribué. Ne fais pas l'innocent. Il s'avère aussi que ces interviews de Camus et Raspail sont des inédits que tu ne trouveras pas sous cette forme sur Internet. Je ne fais qu'informer les gens qui ne connaissent pas leurs travaux et réflexions.
Zorro22 a écrit :Le Pen père passait son temps à citer Virgile, par exemple. Pourtant, on trouve plus fin lettré.
Détrompe-toi ! Tu exécutes de fâcheux raccourcis. Je te souhaite d'avoir la culture générale ET LA CULTURE LITTÉRAIRE de Jean-Marie Le Pen qui est un dévoreur de livres. Il en lit en moyenne deux par semaine depuis des décennies, dans tous les registres, tous les domaines et de toutes sensibilités. Il tient même une chronique littéraire hebdomadaire. Il doit en être à la 500ème… ça fait 10 ans. Tu peux t'aligner. :roll:

Enfin, tu commentes systématiquement la forme, jamais le fond. Et le fond ici, c'est que ceux de ta sensibilité ont gagné puisque que le grand remplacement est en cours. Si tu en doutes, il n'y a effectivement pas matière à discuter et à débattre pendant des heures.

Tu considères qu'il n'y a pas de remplacement, pas de problème spécifiquement liés à l'immigration massive. Moi je considère le contraire. La messe est dite. Inutile d'aller communier.

Quant à ton allusion à notre ex-ami aaa, lui même descendant de l'immigration maghrébine (si j'en crois ses coordonnées d'enregistrement sur le site) et militant dans une association d'accueil aux nouveaux migrants, nous ne pouvions en effet pas nous entendre. Pas par rapport à ses origines ethniques, mais par rapport à son engagement militant.

Il est clair que je ne militerai JAMAIS en faveur de l'arrivée de nouveaux migrants. Là les choses sont claires.
Zorro22 a écrit :les français n'ont jamais autant lu depuis un moment qu'actuellement
Tu plaisantes là évidemment. :wink: Je l'ai bien compris comme ça !

Tu aurais d'ailleurs pu préciser aussi "Les JEUNES français n'ont jamais autant lu depuis un moment". C'eût été plus crédible encore. :mrgreen:

++++++

Mais j'attends aussi ton commentaire sur d'autres arguments évoqués précédemment, comme ceux-là :

==> Dimanche 22 avril 2018, plus de 300 personnalités ont signé un « manifeste contre le nouvel antisémitisme » en France paru dans « Le Parisien Dimanche », dénonçant un « silence médiatique » et une « épuration ethnique à bas bruit » dans certains quartiers. « Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu'est l'antisémitisme devienne cause nationale avant qu'il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France», peut-on lire dans ce texte signé par des politiques de droite et de gauche (de l'ancien président Nicolas Sarkozy à Manuel Valls), des artistes (Charles Aznavour, Françoise Hardy, Gérard Depardieu), des responsables religieux et personnalités diverses.

Il est évident que les signataires ne désignent pas ici l'antisémitisme d'extrême droite. On se comprend.

==> Tu me diras aussi que le niveau scolaire général s'accroit, que la France gagne des places dans tous les classements internationaux… Que la jeunesse d'aujourd'hui est mieux éduquée, mieux formée et plus instruite que les générations précédentes. C'est certain… quand les parents sans instruction ont débarqué en France récemment. :mrgreen:

==> Tu me parles enfin d'une droite au pouvoir qui a TOUJOURS ÉTÉ immigrationniste. Depuis le regroupement familial de Giscard, en passant par Chirac et Sarkozy, tous les présidents de "droite" étaient globalement pro-immigration. Aucun n'a pris de mesure pour enrayer le phénomène tout simplement parce que la droite est favorable aux migrants. Je ne vais pas te réexpliquer pourquoi dans le détail. Mais tout ça vient de Mai 68 et une exigence patronale : "Plus jamais ça !" (les Accords de Grenelle et le reste). Décision a été prise dès 1969 de briser les revendications et l'unité de la classe ouvrière par l'immigration massive. C'est aujourd'hui reconnu, confirmé, sourcé, argumenté…

Comme je le disais à "aaa", être toujours favorable à l'immigration dans un pays qui compte 6,5 millions d'inscrits à Pôle Emploi et 12 millions de pauvres, c'est faire le jeu des possédants, des riches et des nantis.

C'est une position INTENABLE ! Le seul moyen de la défendre c'est être embrigadé idéologiquement, ou être de parfaite mauvaise foi, ou vivre au fin fond du 22. Il y en a (pas toi bien sûr) qui sont les trois à la fois ! :wink:
Zorro22

Re: migrants: formés, logés nourris...

Message par Zorro22 »

@Yves:
Zorro22 a écrit:
les français n'ont jamais autant lu depuis un moment qu'actuellement
Tu plaisantes là évidemment. :wink: Je l'ai bien compris comme ça !
C'est tout à fait sérieux, les faits sont têtus :mrgreen:
Voit ici : http://www.lefigaro.fr/langue-francaise ... n-plus.php
Je n'ai plus l'article sous la main qui parlait de l'effet Amazon, mais celui-là suffira pour le débat.
Car voila, il faut forcément trouver un déclin, pour ceux partisants de solutions énergiques et décomplexées, pour ne pas dire autre chose.
Tu considères qu'il n'y a pas de remplacement
Non, mais qu'il y a une immigration à un niveau élevé depuis quelques temps (235 000 et ce hors UE pour 2016). Elle est à réduire fortement, sans ambiguité, mais au cas par cas.
Il n'y a pas assez de travail actuellement, notamment. Et le travail rémunérateur pour tous, ça ne reviendra peut-être pas.
Mais l'aspect identitaire dans une réalité aujourd'hui fragmentée (chacun vit dans sa propre bulle, ses propres goûts), ça ne tient pas.
Et tu évites de parler de la "solution" proposée. Car ici, j'ai bien peur que ce soit surtout la fin (identitaire via "remigration", qu'on ne sait si elle est volontaire ou non)
qui justifie le moyen évoqué...

Et tu ne devrais pas donner d'informations personnelles sur les membres ou ex-membres dans le forum, merci pour lui d'effacer ce morceau de ton commentaire.
ceux de ta sensibilité ont gagné
Ca c'est le numéro joué pendant la guerre en Irak aux américains : s'ils n'étaient pas pour, c'est qu'ils n'étaient pas américains.
Je ne me reconnais absolument pas dans ces histoires de No Border, d'ailleurs théorisées par personne ou presque. Ca, c'est sorti d'un chapeau magique.
Il est évident que les signataires ne désignent pas ici l'antisémitisme d'extrême droite. On se comprend.
Ca désigne tous les antisémitismes. Fais-toi une idée : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Soral#Condamnations
Evidemment, ces violences sont inacceptables, et les sources sont multiples, comme on le sait.
la droite est favorable aux migrants.
Elle l'est depuis un bon moment, voila bien la vérité :mrgreen: Et alors pourquoi donc l'extrême-droite serait-elle différente ? C'est de la droite, avant tout.
Messieurs les moyens et grands patrons viendront leur expliquer, en cas d'élection, que c'est ça ou ils délocalisent.
Un très bel exemple avec la Pologne (gouvernement d'ultra-droite et extrême-droite si j'ai bien compris) :
https://www.careersinpoland.com/article ... an-germany
https://www.economist.com/europe/2017/0 ... ds-economy
Pour les polonais qui se plaignent... ils n'ont qu'à aller en Angleterre ou ailleurs.

Ma conviction profonde est que la solution n'est pas à l'extrême-droite en France. Pour les raisons factuelles et évidentes que je viens d'évoquer.
Yves
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Re: migrants: formés, logés nourris...

Message par Yves »

Zorro22 a écrit : C'est tout à fait sérieux, les faits sont têtus :mrgreen:
En partant de bas, on ne peut que remonter, c'est certain.
Zorro22 a écrit :Et tu ne devrais pas donner d'informations personnelles sur les membres ou ex-membres dans le forum, merci pour lui d'effacer ce morceau de ton commentaire.
Aucune information personnelle n'est fournie ici. Pas plus personnelle que ton lieu de résidence, le 22, et mon prénom : Yves. Dire d'une personne qu'elle est d'origine maghrébine est encore autorisé par la police de la pensée. Non ?
Zorro22 a écrit :Ca désigne tous les antisémitismes.
Non ! Les personnes désignées dans la tribune sont celles qui agissent dans les quartiers, c'est-à-dire très majoritairement des musulmans. D'ailleurs les attentats, violences et meurtres antisémites de ces derniers temps sont le fait de musulmans à 95%, voire à 100%. Point barre ! Tu contestes peut-être ? :roll:
Zorro22 a écrit :Ma conviction profonde est que la solution n'est pas à l'extrême-droite en France. Pour les raisons factuelles et évidentes que je viens d'évoquer.
Qui te parle d'extrême droite ? Certainement pas moi ! D'ailleurs, elle n'a jamais vraiment existé en France.

Révise tes classiques. Petits rappels :

1) Les pleins pouvoirs à Pétain ont été votés par une assemblée de gauche issue du Front Populaire. :shock:

2) D’Éric Zemmour : « Je vous recommande le grand historien israélien Simon Epstein qui a écrit ‘Le Paradoxe français’. Selon lui, la plupart des collabos viennent de la gauche pacifique, socialiste, radicale, antiraciste. Il a étudié tous les discours qu’ils faisaient à la LICRA dans les années 20, contre l’antisémitisme, contre le racisme. Et tous ceux-là sont passés à la collaboration. Il y a des listes dans son livre, des listes interminables ». :shock:

3) « Nombre de dirigeants du régime de Vichy étaient de gauche […]. Laval était issu de la SFIO, Déat aussi, Doriot du PC. […] L’extrême droite, elle, était plus anti-allemande qu’antisémite. La collaboration est avant tout une histoire de gauche, comme toutes les collaborations au colonialisme, aux guerres coloniales, à l’impérialisme… », :shock: Général Charles de Gaulle - Mémoires de Guerre.

Ça surprend, non ? Et ça fait mal au cul surtout, c'est sûr ! :roll:

Depuis, la gauche a collaboré à l'atomisation et à la trahison des classes populaires françaises, et collabore activement au Grand Remplacement, sous l'égide de la franc-maçonnerie mondialiste.

La boucle est bouclée. J'ai dit ce que j'avais à dire. Passons à autre chose.
Zorro22

Re: migrants: formés, logés nourris...

Message par Zorro22 »

@Yves: effectivement, on a fait le tour, je vais retourner auprès des autres sujets du forum.

J'ignorais effectivement que certains leaders des années Vichy avaient un passé à gauche.
Mais bon, écrire
La collaboration est avant tout une histoire de gauche
, c'est tout de même fort de café.
Beaucoup de communistes ont pris le maquis, des nationalistes aussi, mais voila, pas tous non plus :
La Milice https://fr.wikipedia.org/wiki/Milice_fran%C3%A7aise et son chef https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Darnand
Et conséquences, par exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Zay#L'assassinat
Yves
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Re: migrants: formés, logés nourris...

Message par Yves »

Juste un petit dernier. Les communistes sont entrés en résistance en 1941, à la rupture du pacte germano-soviétique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_ger ... C3%A9tique

Jusqu'en 1941, pendant deux ans donc, les communistes étaient les alliés OFFICIEUX des Nazis en vertu de ce pacte de non agression. La plupart des communistes français sont entrés en résistance sous l'ordre de Staline. Il ne l'ont pas fait à la suite de l'appel du 18 Juin de de Gaulle. Heureusement, Hitler a fait l'erreur historique (comme Napoléon) d'attaquer l'URSS, sinon la France se serait retrouvée sous un régime national-socialiste communiste. :shock:

Ça aussi, ce sont des pages peu glorieuses de l'histoire de la Gauche… comme la Révolution bolchevique, comme les régimes communistes dans le monde et leurs 100 millions de morts (chiffre approximatif qui peut être révisé à la hausse avec toutes les saloperies chinoises)… Autant de pages qu'on préfère tourner très vite pour se focaliser uniquement sur le nazisme et ses camps de concentration et d'extermination… qui couvraient le territoire de l'URSS dès 1919/1920. Soit 20 ans avant la création d'Auschwitz. :shock: Eh oui, ça aussi ça fait mal où je pense.

Mieux vaut ne pas ouvrir le sujet (sur lequel je travaille depuis 1997, année de sortie du "Livre Noir du Communisme") parce que là, beaucoup risquent de perdre leurs dernières illusions. Si certains d'entre vous sont intéressés par cette relecture de l'histoire occidentale des 130 dernières années, qu'il m'adresse un mail. Je leur enverrai gratuitement, en septembre, la version numérique du bouquin que je finalise : "Comprendre le Complotisme de A à Z, de Alain Soral au Zyklon B (1)" :wink: - contact@actuchomage.org

(1) Produit utilisé dans les chambres à gaz.
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