Les plans sociaux au coin du bois
Re: Les plans sociaux au coin du bois
Je ne sais pas si le Crédit Agricole est dans le mouvement (des suppression de postes), mais début juin j'ai constaté que mon agence a supprimé son guichet. Il n'y en a plus. Oui, supprimé. On est désormais accueilli par un grand écran où on doit inscrire son nom si on a un rendez-vous, et il y a aussi une possibilité "(nom + sans rendez-vous)"
Ensuite le nom du client est transmis dans un des bureaux (ou dans tous les bureaux, je ne sais pas) pendant qu'on patiente sur un canapé.
Pour l'instant ils accueillent encore des gens sans rendez-vous, mais le monsieur à qui j'ai posé la question me l'a dit d'une façon comme si la banque me faisait "une fleur" de m'accueillir sans RV.
Sinon j'ai vu que tous les agents dans les bureaux vitrés avaient tous une oreillette et le même téléphone branché.
Peut-être je me fais un film, mais j'avais l'impression qu'ils étaient écoutés ou pourraient l'être quand ils parlent avec un client ou au téléphone. Ça ne doit pas être agréable d'être connecté, branché pendant toute la journée.
Ensuite le nom du client est transmis dans un des bureaux (ou dans tous les bureaux, je ne sais pas) pendant qu'on patiente sur un canapé.
Pour l'instant ils accueillent encore des gens sans rendez-vous, mais le monsieur à qui j'ai posé la question me l'a dit d'une façon comme si la banque me faisait "une fleur" de m'accueillir sans RV.
Sinon j'ai vu que tous les agents dans les bureaux vitrés avaient tous une oreillette et le même téléphone branché.
Peut-être je me fais un film, mais j'avais l'impression qu'ils étaient écoutés ou pourraient l'être quand ils parlent avec un client ou au téléphone. Ça ne doit pas être agréable d'être connecté, branché pendant toute la journée.
Re: Les plans sociaux au coin du bois
Pimkie : des suppressions de postes vont être annoncées en janvier
La direction de la chaîne de prêt-à-porter s’apprête à recourir à une procédure de ruptures conventionnelles collectives, permise par la nouvelle Loi travail.
La chaîne de prêt-à-porter féminin Pimkie, qui appartient au groupe Mulliez (Auchan, Décathlon, Saint-Maclou, etc.), s’apprête à présenter à ses salariés un projet de suppressions de postes. « Ils nous ont annoncé le 19 décembre en comité d’entreprise leur volonté de signer un accord de ruptures conventionnelles collectives », indique Valérie Pringuez (CGT), secrétaire du CE Pimkie PPP, confirmant des informations de la lettre spécialisée Fashion Network.
Permises par la réforme du Code du Travail, ces ruptures de contrat amiables en nombre nécessitent un accord majoritaire avec les syndicats. Il s’agit d’une forme de plan de départs volontaires hors du cadre d’un plan social.
« Aujourd’hui, il n’est pas imaginable que la CGT signe », poursuit Valérie Pringuez, précisant que les négociations dureront un mois à compter de la présentation du projet en Comité central d’entreprise le 8 janvier. Pour Maley Upavan (FO), en recourant à cette procédure, la direction entend « s’éviter plein de contraintes » (de reclassement notamment). Selon elle, les salariés « vont payer des impôts plein pot sur leurs indemnités » si le projet aboutit.
« Un trou de 45 M€ »
La responsable CGT explique que cette « annonce de procédure sans dire qui va être touché » a créé « un vent de panique » parmi les salariés. Un chiffre officieux circule de 200 suppressions de postes sur un effectif total de 1.900 salariés en France. La direction de Pimkie n’a pu être jointe pour commenter ces informations.
Alors que l’enseigne est déficitaire, des groupes de travail associent depuis plusieurs semaines les salariés à l’élaboration du plan de redressement. Selon la secrétaire du CE, ces groupes ont proposé la fermeture en 2018 de 81 magasins dont 20 en France, puis 40 autres en 2019 en Allemagne, « pays le plus touché ».
Pimkie international va finir l’année avec « un trou de 45 M€ », dont « plus d’1 million pour la France », déficitaire pour « la première année », d’après Maleye Upravan (FO). L’enseigne compte plus de 700 magasins dans 30 pays et emploie environ 5 200 salariés, selon son site Internet.
Source : http://www.leparisien.fr/economie/emplo ... 468995.php
Les futurs chômeurs peuvent dire merci à Monsieur Macron !
La direction de la chaîne de prêt-à-porter s’apprête à recourir à une procédure de ruptures conventionnelles collectives, permise par la nouvelle Loi travail.
La chaîne de prêt-à-porter féminin Pimkie, qui appartient au groupe Mulliez (Auchan, Décathlon, Saint-Maclou, etc.), s’apprête à présenter à ses salariés un projet de suppressions de postes. « Ils nous ont annoncé le 19 décembre en comité d’entreprise leur volonté de signer un accord de ruptures conventionnelles collectives », indique Valérie Pringuez (CGT), secrétaire du CE Pimkie PPP, confirmant des informations de la lettre spécialisée Fashion Network.
Permises par la réforme du Code du Travail, ces ruptures de contrat amiables en nombre nécessitent un accord majoritaire avec les syndicats. Il s’agit d’une forme de plan de départs volontaires hors du cadre d’un plan social.
« Aujourd’hui, il n’est pas imaginable que la CGT signe », poursuit Valérie Pringuez, précisant que les négociations dureront un mois à compter de la présentation du projet en Comité central d’entreprise le 8 janvier. Pour Maley Upavan (FO), en recourant à cette procédure, la direction entend « s’éviter plein de contraintes » (de reclassement notamment). Selon elle, les salariés « vont payer des impôts plein pot sur leurs indemnités » si le projet aboutit.
« Un trou de 45 M€ »
La responsable CGT explique que cette « annonce de procédure sans dire qui va être touché » a créé « un vent de panique » parmi les salariés. Un chiffre officieux circule de 200 suppressions de postes sur un effectif total de 1.900 salariés en France. La direction de Pimkie n’a pu être jointe pour commenter ces informations.
Alors que l’enseigne est déficitaire, des groupes de travail associent depuis plusieurs semaines les salariés à l’élaboration du plan de redressement. Selon la secrétaire du CE, ces groupes ont proposé la fermeture en 2018 de 81 magasins dont 20 en France, puis 40 autres en 2019 en Allemagne, « pays le plus touché ».
Pimkie international va finir l’année avec « un trou de 45 M€ », dont « plus d’1 million pour la France », déficitaire pour « la première année », d’après Maleye Upravan (FO). L’enseigne compte plus de 700 magasins dans 30 pays et emploie environ 5 200 salariés, selon son site Internet.
Source : http://www.leparisien.fr/economie/emplo ... 468995.php
Les futurs chômeurs peuvent dire merci à Monsieur Macron !
Re: Les plans sociaux au coin du bois
Loi Travail: PSA envisage de supprimer des emplois grâce à la rupture conventionnelle collective
Le décret d’application des ordonnances de la loi Travail est paru au journal officiel le 22 décembre et t le groupe PSA n’aura pas attendu bien longtemps pour s’en saisir. Le Parisien rapporte en effet ce jeudi que le groupe automobile PSA a proposé à ses syndicats un projet de suppressions de postes via la procédure dite de « rupture conventionnelle collective ».
Par ailleurs, la chaîne de prêt-à-porter féminin Pimkie (groupe Mulliez), les journaux Le Figaro et Les Inrocks, envisagent d’y recourir.
Re: Les plans sociaux au coin du bois
Peugeot pourrait lancer une rupture conventionnelle collective sur 1.300 emplois
https://www.boursier.com/actions/actual ... 52932.html
https://www.boursier.com/actions/actual ... 52932.html
PSA prévoit de supprimer 2.200 emplois et d'embaucher environ 1.300 personnes en France, selon des sources syndicales obtenues par 'France Info'.
Plus simple, le nouveau dispositif est autonome des PSE, et ne nécessite pas que l'entreprise démontre qu'elle traverse des difficultés économiques, ce qui contribue à renforcer la flexibilité du marché du travail. La difficulté de licencier est en effet citée par les entrepreneurs comme l'un des principaux freins à l'embauche en France. Mais le dispositif n'a évidemment pas que des adeptes. "C'est une façon très facile pour les entreprises, les grandes vous avez remarqué, de se débarrasser d'un certain nombre de salariés, pourquoi pas les plus anciens, et d'éviter de faire un plan social, où on discute des mesures d'accompagnement, des mesures de reclassement", a regretté hier sur 'France Info' le patron de la CGT, Philippe Martinez, qui s'inquiète de la précarisation des contrats chez PSA, notamment dans les ateliers de production où le CDI ne serait plus majoritaire.
Re: Les plans sociaux au coin du bois
PSA : validation par les syndicats du premier accord de rupture conventionnelle collective négocié
Le projet de 1.300 ruptures conventionnelles collectives présenté par le constructeur automobile PSA a reçu l'aval d'une majorité de syndicats, a appris l'AFP ce jeudi de sources syndicales, une première application de ce dispositif de départs volontaires issu de la récente réforme du code du travail.
Les syndicats FO, CFDT, CFTC et GSEA, totalisant ensemble plus de 58% des voix, ont indiqué vouloir signer le projet d'accord, qui sera formalisé vendredi. Le projet prévoit en outre autant d'embauches en CDI en 2018.
Re: Les plans sociaux au coin du bois
Carrefour annonce 2 400 suppressions de postes en France via un plan de départs volontaires
https://www.francetvinfo.fr/economie/en ... 75558.html
https://www.francetvinfo.fr/economie/en ... 75558.html
Carrefour présente son "plan de transformation" à l'horizon 2022. Le géant de la distribution a annoncé 2 400 suppressions de postes en France, via un plan de départs volontaires, mardi 23 janvier. "En Ile-de-France, les sites de siège seront rationalisés, ce qui implique la fermeture du siège de Boulogne et l’abandon du projet de construction d’un nouveau siège de 30 000 m² en Essonne. Un plan de départ strictement fondé sur du volontariat sera proposé à 2 400 personnes au siège en France, sur un effectif total de 10 500 salariés", a indiqué un communiqué du groupe, cité par Le Monde.
Carrefour va par ailleurs mettre en oeuvre un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) pour les 2 100 salariés des 273 ex-magasins Dia dont le groupe va se séparer, a déclaré le PDG du groupe, Alexandre Bompard. L'"ambition" du groupe est de pouvoir faire des "offres attractives de reclassement" à la moitié de ces 2 100 salariés et de trouver des repreneurs pour ces magasins, a-t-il ajouté.
Re: Les plans sociaux au coin du bois
Carrefour : 1er employeur privé de France
Je ne savais pas...
Je ne savais pas...
Re: Les plans sociaux au coin du bois
Ça c'est de la novlangue typique. (lisez ou relisez "1984" de George Orwell)La difficulté de licencier est en effet citée par les entrepreneurs comme l'un des principaux freins à l'embauche en France
La difficulté de licencier est un frein à la débauche.
Pour nous prouver que leur postulat est vrai il faudrait que PSE et Carrefour embauchent ; qu'est-ce qui est prévu de tel dans les mois à venir ?

Re: Les plans sociaux au coin du bois
Le bibendum se dégonfle.

Michelin suspend un accord de compétitivité emblématique
A La Roche-sur-Yon, le manufacturier a revu ses engagements et demande de nouveaux efforts aux salariés. Un coup dur pour un groupe souvent cité en exemple pour son dialogue social.
Pour les syndicats de Michelin, ce n'est pas l'attribution des célèbres étoiles qui fait l'actualité en ce début de semaine. Selon nos informations, ils ont appris vendredi lors d'un comité d'entreprise extraordinaire à La Roche-sur-Yon (Vendée) que le « pacte d'avenir », signé en 2016 dans cette usine de pneus pour poids lourds, était suspendu. Un véritable coup de tonnerre au sein d'un groupe érigé en exemple pour son dialogue social - la semaine dernière encore, lors de la visite d'Emmanuel Macron à Clermont Ferrand.
Ces dernières années, le fabricant de pneumatiques a signé trois accords de compétitivité dans ses usines en France , obtenant des efforts de la part des salariés en échange d'engagements en termes d'emplois et d'investissements : à La Roche-sur-Yon, mais aussi à Roanne et à Vannes.
Engagements
« C'est un coup très dur ! » s'emporte Jérôme Lorton, délégué central chez Sud, signataire des accords avec la CFE-CGC. « Les pactes d'avenir, c'était un contrat moral ! » A La Roche-sur-Yon, l'accord signé début 2016 prévoyait une production portée de 800.000 pneus pour poids lourds à 1,2 million en 2019, moyennant un investissement de 56 millions d'euros et la création de 100 emplois supplémentaires.
En échange, les 750 salariés ont accepté de revoir l'organisation du travail, pour passer du 3 × 8 au 4 × 8. Une configuration plus contraignante, obligeant les salariés à travailler le week-end, « et, surtout, plus fatigante en raison de changements fréquents », souligne Jean-Christophe Laourde, délégué central CFE-CGC. Les salariés, qui ont vu le groupe fermer en 2013 l'autre usine française de pneus pour poids lourds, à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), se disent alors qu'ils assurent la survie de leur site.
Deux ans plus tard, force est de constater que l'usine de La Roche-sur-Yon n'a pas tenu ses objectifs. Elle n'a pas réussi à monter en production et la qualité et les coûts n'ont pas suivi, alors même que les marchés des pneus « premium » se sont révélés plus difficiles que prévu. Notamment parce qu'elle a rencontré des difficultés de recrutement dans un bassin d'emploi sous tension - la moitié de l'effectif a été renouvelée en trois ans du fait de départs à la retraite. « La décision a donc été prise de marquer une pause dans le plan de croissance », explique une porte-parole du groupe.
Aménagements des horaires
En conséquence, le plan d'investissement de 56 millions d'euros est gelé (43 millions ont déjà été investis) et l'objectif de production ramené à 800.000/850.000 pneus fin 2019 (770.000 en 2017) au lieu de 1,2 million. « Et des négociations vont être ouvertes, notamment sur de nouveaux aménagements des horaires de travail », indique Jean-Christophe Laourde, qui n'exclut pas, en outre, de futures suppressions de postes.
La direction, qui a promis qu'il n'y aurait pas de départs contraints, a fixé pour objectif de boucler les négociations fin mars. Les syndicats n'en sont pas moins inquiets pour l'avenir du site à terme. « Si les objectifs ne sont pas atteints, il y a danger de fermeture », juge Jean-Christophe Laourde. La direction se veut rassurante. « Nous n'aurions pas fait tout ce travail si nous pensions que le site ne pouvait pas être rentable », conclut la porte-parole.
Anne Feitz
Source : https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... 150929.php
Re: Les plans sociaux au coin du bois
SoLocal confirme la suppression de 1.000 postes
Le groupe SoLocal, héritier des annuaires téléphoniques PagesJaunes, va supprimer 1.000 postes, sur près de 4.500, sur la période 2018-2019, dont 800 dès cette année, a annoncé mardi le groupe dans un communiqué, confirmant une information de France Inter.
Ces suppressions de postes se feraient dans un premier temps via des départs volontaires puis, si nécessaire, par des départs contraints, a déclaré Eric Boustouller, directeur général de SoLocal lors d'une rencontre avec des journalistes à Paris. "On prévoit de revenir à une croissance du chiffre d'affaires à partir de 2019", a-t-il ajouté, expliquant que celui-ci était en baisse depuis 8-10 ans.
Source : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/0 ... postes.php
Re: Les plans sociaux au coin du bois
Castorama et Brico-Dépot : plus de 400 suppressions de postes, dont 63 au siège de Templemars
Chez Casto, il y a tout ce qu'il faut sauf de l'emploi
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 23055.html
Chez Casto, il y a tout ce qu'il faut sauf de l'emploi
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 23055.html
Re: Les plans sociaux au coin du bois
Extrait du lien donné dans la message de Fricero :
Il n'y a plus qu'à automatiser toute la manutention, et mettre des caisses automatiques et c'est bon.
Allez ne faites pas la tête, il y aura bientôt plus de chômeurs que d'employés dans le pays ; ils auront l'air con ceux qui iront encore au boulot à ce moment-là.
Ensuite c'est les actionnaires qui auront l'air con quand il n'y aura plus assez de petits salariés pour acheter de quoi faire du bricolage, pour acheter de la bouffe d'usine, pour acheter des vêtements, des loisirs, des équipements, des voitures.
Ils nous appauvrissent, c'est pas grave, décroissons !
Chez Brico dépôt il n'y avait déjà pas de vendeurs... en tous cas moi je n'en ai jamais trouvé.Plus de 400 emplois vont être supprimés en France, dont 66 au siège de Templemars en raison de la délocalisation des activités comptables en Pologne.

Il n'y a plus qu'à automatiser toute la manutention, et mettre des caisses automatiques et c'est bon.

Allez ne faites pas la tête, il y aura bientôt plus de chômeurs que d'employés dans le pays ; ils auront l'air con ceux qui iront encore au boulot à ce moment-là.

Ensuite c'est les actionnaires qui auront l'air con quand il n'y aura plus assez de petits salariés pour acheter de quoi faire du bricolage, pour acheter de la bouffe d'usine, pour acheter des vêtements, des loisirs, des équipements, des voitures.
Ils nous appauvrissent, c'est pas grave, décroissons !
Re: Les plans sociaux au coin du bois
Pas d'inquiétude pour tous ces salariés visés au-dessus : on est bientôt en plein emploi
https://www.20minutes.fr/societe/222129 ... -metropole
https://www.20minutes.fr/societe/222129 ... -metropole