Les prévisions de l'Unédic, on connaît ici. Depuis 2004,
elles se sont toutes avérées erronées… dans les grandes largeurs.
La seule chose qui peut rendre l'Unédic optimiste, c'est une moins bonne indemnisation des chômeurs, et leur basculement aux minima sociaux (qui ne relèvent évidemment pas de l'Unédic).
Moins d'un chômeur sur deux est indemnisé par l'assurance-chômage.
Par ailleurs, qui peut aujourd'hui savoir quelle sera la conjoncture d'ici 2020 ? Beaucoup d'analystes estiment qu'une nouvelle crise financière pourrait émerger dans les mois à venir, notamment parce que depuis 2008, les Américains font tourner à fond la planche à billets pour maintenir la croissance. Même phénomène (en plus limité cependant) du côté de la Banque centrale européenne. Des milliards de dollars de monnaie de singe sont injectés chaque mois dans l'économie mondiale.
Pour le moment le système tient. Jusqu'à 2020 ?
Et n'oublions pas la dette… de l'Unédic. Elle se situe aujourd'hui autour de 35 milliards d'euros. Donc, retour à l'excédent en 2020 (admettons !), mais d'ici là, des déficits, encore des déficits, et de la dette cumulée… à hauteur de 40/42 milliards.
