Territoires zéro chômeur de longue durée
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notes de lecture
L’objectif :
Pouvoir proposer à toutes les personnes privées d’emploi d’un territoire un emploi adapté à leurs savoir-faire, à temps choisi.
Traduction : pallier aux inconvénients du capitalisme pour lui permettre de continuer à dévaster la planète et créer de la misère en préemptant les richesses (https://www.oxfam.org/fr/salle-de-press ... population).
Le principe :
Créer ou s’appuyer sur des entreprises de l’économie sociale et solidaire pour créer des CDI au SMIC. Financer ces emplois supplémentaires en réorientant les coûts de la privation d’emploi vers le financement d’une économie locale complémentaire.
Traduction : Faire dans des entreprises à but non lucratif des salariés pauvres. Demander à l’État de s'occuper de ces pauvres en leurs faisant faire des travaux non rentables.
Le fondement du projet :
Les activités proposées répondent à de vrais besoins des territoires, non encore satisfaits, car peu solvables. Elles viennent donc en supplément des activités existantes. En aucun cas elles ne doivent concurrencer les entreprises présentes dans le bassin d’emploi.
Traduction : Faire faire à des pauvres ce que le capitalisme ne veut pas faire faute de rentabilité car pour des pauvres. Ces pauvres étant hors société, incapables de profiter du merveilleux monde mercantile capitaliste. Les pauvres agissent pour les pauvres.
Impact
Pour le territoire :
Participer à l'élimination de la précarité, promouvoir la dignité humaine, combattre les inégalités
Traduction : on fait ce qu'on peut pour contrecarrer les dévastations du capitalisme qui GÉNÈRE la précarité : la destruction créatrice produit d'abord de la précarité, on se moque des gens, la seule chose durable est la rente capitaliste … et leurs propriétaires qui se la transmettent – tout comme la noblesse héréditaire autrefois : une absolue contradiction avec le libéralisme.
La 'dignité' de faire les sales boulots
Consolider les inégalités en aidant le système à perdurer sans n'y rien changer, pire en s'occupant de ses déchets…
Pour les entreprises et acteurs économiques locaux :
Former et préparer une main d’œuvre potentiellement disponible
Traduction : les entreprises incapables de former les gens à leurs besoins, préfèrent ne pas faire, ça réduirait les bénéfices. L’État, bonne poire leur offre des robots adaptés et disponibles prêts à tout pour ne pas crever de faim.
Localiser ou relocaliser des productions ou des services
Traduction : l'entreprise n'aura pas besoin de délocaliser, elle trouvera sur place ses robots dociles, c'est étudié pour.
Pour l'économie du pays
Mettre fin au gâchis des ressources humaines condamnées à l'inutilité.
Traduction : ces machines sans activités, pardon ces ressources humaines qui ne produisent rien sont inutiles voir nuisibles. Elles coûtent car il faut les nourrir pour qu'elles ne meurent pas trop souvent et puis elles pourraient se révolter à forces de se multiplier et ne rien faire.
'Condamnées à l'inutilité' ça vaut son pesant de coups de pied où je pense non ?
Relancer le pouvoir d'achat par l'emploi pérenne
Traduction : relancer un peu l'économie en octroyant aux pauvres une obole qui sera entièrement recyclée dans le grand marché $$$ ! Non seulement bon pour les impôts mais aussi pour les capitalistes Noël Noël !
Le modèle économique
36 milliards de perte
à recouvrer ! Trou de la sécu, aides aux chômeurs, aides aux pauvres, surcoût mauvaise santé,
Traduction : Le capitalisme est un modèle très coûteux, pour en réduire le coût, on fait travailler les chômeurs. Il suffisait d'y penser. Conséquence, le chômage disparaît, et le système capitaliste perdure dans ses inégalités et dévastations ! Du génie.
L’idée est simple
Il s’agit de rediriger les coûts de la privation d’emploi pour financer les emplois manquants en assurant de bonnes conditions de travail. Ce travail sera financé en partie par la réaffectation des coûts et manques à gagner due à la privation durable d’emploi (RSA, CMU, etc.). Il s’agira donc du transfert d’un budget existant et pérenne sans coût supplémentaire pour la collectivité, l’autre partie du financement étant constituée du chiffre d’affaires réalisé par la vente des travaux solvables ou non effectués. On estime que la réallocation des coûts liés au chômage et à la privation d’emploi devrait permettre de couvrir environ 70 % du coût d’un poste à temps plein payé au SMIC. En phase expérimentale, le projet sera financé par le Fonds d’expérimentation territoriale contre le chômage de longue durée, abondé par l’État et les collectivités territoriales volontaires.
CQFD
Enfin pas tout à fait. Il faut re-remettre au pot ; pas de miracle. Le pot c'est le 'Fonds d’expérimentation territoriale contre le chômage de longue durée' abondé par l'État. Donc non seulement ce coût est immense 36 milliards mais encore il faut l'augmenter encore pour que ces défavorisés le soient un peu moins … en espérant réduire les 36 milliards quand-même.
Historique de la démarche
Ça fait plus de 20 ans qu'on essaye mais rien à faire jusqu'à maintenant, on en est encore à expérimenter ..
L’organisation
Un dessin vaut parfois mieux qu’un long discours !
Limpide ! Moi j'suis cantonnier voir INFRA.
L' « économie » dévaste le monde, défavorise des millions de gens il faut compenser réparer :
COP21, Natura 2000, plans anti-chômage, RSA, SMIC, plan anti cancer, plans anti maladies émergentes, plans sauver les banques contre elles-mêmes, … , Fonds d’expérimentation territoriale etc … Rien n'est trop beau pour continuer ce Système si bien pour tous !
Déroulement du projet
Traduction : convaincre les payeurs de payer encore plus maintenant mais peut-être moins plus tard, pour rafistoler les dégâts dont ils n'ont pas commis. Une sorte de prise de risque sur un investissement dans une entreprise, confusément ça me rappelle quelque-chose.
Traduction : convaincre des 'défavorisés' qui voudront bien collaborer en devenant corvéables.
Traduction : trouver des choses à faire faire pas rentables mais utiles qui ne risquent pas de piquer des sous aux entreprises du territoire.
Traduction : quand des besoins et des ressources (humaines ?) correspondent, en déduire des emplois durables. Très fort.
Des emplois utiles, mais dans quels domaines ?
Traduction : faire les poubelles (autrefois les chiffonniers), manœuvres dans l'agriculture qui souvent manque de bras, transporter accompagner les pauvres abandonnés, manœuvres dans le bâtiment, ou sur les route : cantonniers, égoutiers, pelleteur, clôturer les parcs de jeux des chasseurs, surveiller les futurs chômeurs des écoles de pauvres (les riches sont pourvues), gardien de nuit, concierge, colleurs d'affiches, cicerone, bonne à tous faire, homme de main, … Tout ce qui est épuisant, pas rentable, ch…, pardon, bizarre pas vu de porteur d'eau ni de marchand de robinets … Tout même ce que c'est que le progrès, on en redemande toujours et c'est jamais assez.
Autour des activités et des emplois proposés
Pourquoi dit-on que les activités proposées sont nouvelles ?
En réalité, elles ne sont pas nouvelles à proprement parler, mais elles sont supplémentaires par rapport aux activités existantes. Elles répondent effectivement à des besoins utiles pour la société et l’environnement, mais elles ne sont pas suffisamment rentables aujourd’hui pour être prises en charge par les acteurs économiques du marché.
Traduction : En fait on dit n'importe-quoi, après la disparition des services publics on crée les sévices publics. Ici activité rime avec employabilité, pénibilité et pauvreté.
Quels emplois sont proposés ?
Les emplois proposés sont d’une grande diversité et spécifiques à chaque territoire, car élaborés en fonction des besoins locaux qui ont été identifiés pendant la phase de « recherche des travaux utiles ». Le point commun à tous ces emplois proposés : être utile aux habitants, à l’environnement et au territoire.
Traduction : comme si les travaux proposés étaient spécifiques ! Oui, chez les pauvres car les riches s'achètent tout. Les emplois sont identiques : entreprise EBE et CDI. Ce sont les travaux qui sont diversifiés.
Comment s’assurer que les emplois créés ne sont pas concurrents d’emplois existants ?
Le comité de pilotage local veillera à gérer les éventuels conflits liés à la concurrence avec des emplois existants. Il est lui-même composé d’acteurs locaux directement concernés par la démarche (élus, chefs d’entreprise, commerçants, artisans, partenaires sociaux, associations…), donc à même d’évaluer le risque ou non de concurrence avec les emplois existants. Il développera, dans la durée, une coopération entre l’ensemble du tissu économique auquel la ou les entreprises à but d’emploi appartiendront.
Traduction : gaffe ! voir supra, à ne pas faire de la concurrence non-libre et faussée ! D'accord pour aider les pauvres à condition de ne pas déranger les autres Faut pas pousser …. .
Autour des modalités d’embauche et de rémunération
Quelles sont les modalités d’embauche ?
Les personnes sont embauchées en contrat à durée indéterminée et rémunérées au moins au niveau du SMIC. Le montant brut du SMIC mensuel, au 1er janvier 2016 (sur la base de la durée légale du travail soit 35 h par semaine ou 151,67 heures par mois), est de 1466,62 €.
Traduction : il faut respecter les restes de loi ! Surprise non ?
Pourquoi proposer des CDI plutôt que des CDD ?
Le contrat à durée indéterminée est une sécurité fondamentale proposée au demandeur. L’expérience d’ATD Quart Monde et des entreprises qui proposent des CDI aux personnes en grande précarité montre que seuls le temps et la sécurité de l’emploi permettent à celles-ci de se reconstruire, de se projeter dans un avenir et de s’investir dans l’entreprise. Le CDI se révèle par exemple déterminant pour appuyer le dossier auprès d’un propriétaire dans le cadre d’une recherche de logement.
Traduction : Maintenant que la loi travail et passée ; CDI et CDD c'est pareil. Faut plus se gêner. En réalité ce texte est antérieur, je juge le passé avec son futur. Disons qu'une tendance s'imposait déjà.
En quoi ça change de l’insertion ?
L’expérience Territoires zéro chômeur se situe en complémentarité des dynamiques d’insertion. Deux différences majeures. Tout d’abord l’exhaustivité territoriale. Cette démarche fait le choix de pouvoir proposer un emploi à tous les chômeurs de longue durée du territoire d’expérimentation qui sont volontaires pour devenir salariés d’une entreprise à but d’emploi. L’embauche est non sélective. Ensuite la durée du contrat. Les contrats aidés et autres contrats d’insertion habituellement proposés aux chômeurs de longue durée sont à durée déterminée et pour une durée maximale de 24 mois. Ici l’embauche se fait en CDI.
Traduction : Bon comme on a tout essayé et que rien ne marche, on fait simple, il y a plein de volontaires pour déplacer de la terre ou conduire les mémés ou se faire couvrir de purée à la cantine. Tous ces travaux ne requièrent aucun diplôme, aucune connaissance, aucun savoir-faire, donc n'importe-qui est infiniment disponible ou plutôt, tous sont disponibles et ne peuvent refuser, sauf les manchots | aveugles | cul de jatte, ça va de soi, comme le dit la chanson !
Peut-on obliger un demandeur d’emploi à rejoindre l’entreprise à but d’emploi ?
Non, il est essentiel de comprendre que c’est une démarche individuelle et volontaire. À défaut, il risquerait de ressembler aux mesures régulièrement proposées, qui visent à obliger les chômeurs à effectuer des tâches d’intérêt général pour avoir le droit de toucher leurs allocations.
Traduction : meuh non c'est illégal … pour le moment …
Enfin une perle pour terminer délicatement extraite de sa coquille : document appel à candidature (
http://etcld.fr/wp-content/uploads/2016 ... atures.pdf) page 2 :
« · personne n’est inemployable,
· ce n’est pas le travail qui manque,
· ce n’est pas l’argent qui manque. »
Alors c'est quoi qui va pas ?
La question ne sera pas posée.
Et voilà une initiative sentimentale ; de la vraie bonté. Et l'aveu terrible car non-dit, le chômage est la cause d'un système qui impose de rendre toute activité rentable sans se soucier de la société, c'est à dire des gens. La preuve est dite sans la dire ici, personne n'est inemployable et 10 millions de chômeurs, légère contradiction et fortes contraintes de qui de quoi ?
Ce n'est pas le travail qui manque alors manque d'argent ?
Même pas ! Et en plus ça coûte !
Alors quoi ? Quelle est cette force dingue qui crée du chômage de masse durable quand on manque de travailleurs et qui ne manque pas d'argent pour les payer ? Ô grand principe de non contradiction éclaire-moi !!!
Motus et grenouille bleue.
Mais */#§&! (je vous présente mes excuses que je vous prie d'accepter, j'allai devenir grossier, m'échauffer la bile) de qui se moque-t-on ?
