Malgré de longues recherches infructueuses, je fais appel à vos lumières dans l'espoir qu'une issue soit possible face à ce que je considère comme une injustice
Voici le tableau :
En 2015 j'ai reçu un avis de paiement de Taxe d'habitation pour un appartement loué en colocation avec mon frère. Son montant s'élevait à environ 360€ .
L'administration fiscale n'effectuant aucune division de parts entre les colocataires, considérant qu'il s'agit d'un foyer unique composé de deux personnes et qu'il est de leur ressort de se répartir cette somme, j'ai dû m'acquitter de cette taxe malgré de faibles ressources ( au RSA )
La cocasserie : il m'était réclamé en personne ce paiement, bien que les deux noms figuraient, alors que j'étais au RSA et mon colocataire en Intérim, dans une situation financière plus propice à régler cette somme.
Un bénéficiaire du RSA étant éxonéré de cette taxe, je ne comprends pas pourquoi, dans le cadre d'une colocation, les parts doivent être réparties à l'amiable entre les colocataires quand l'un est dans une meilleure situation que l'autre. C'est source de conflits et en toute logique, le colocataire au RSA devrait être épargné de tout paiement.
Comme je ne voulais pas laisser mon frère la payer seul, dans un souci d'équité et de bonne entente nous avons divisé celle-ci par deux...
J'ai donc autorisé le prélèvement une fois solvable, dans les temps (13/09).
Seulement ces imbéciles ont mis 10 jours à encaisser (26/09) si bien qu'à la date du prélèvement en fin de mois, comme je n'avais pas envisagé qu'un autre prélèvement (telephone) allait se glisser entre temps, il me manquait une 20aine d'euros...

La banque a donc bloqué le prélèvement des impôts, incident facturé 12€ , à la bonne heure ...
Je n'étais plus dans la capacité de régler la somme avant le mois suivant du fait de ma situation financère (qui avait empiré quelques mois auparavant, lorsque j'ai dû payer des honoraires libres suite à une opération et que la Secu m'avait indemnisé de 500€ pour 2 mois après des années de cotisation lol )

Rapidement, j'ai reçu un courrier de rappel , m'annonçant que je devais en outre payer 10% de majoration pour avoir dépassé la date butoir... soit 36€ supplémentaires
J'ai alors saisi le conciliateur fiscal (qui n'a rien concilié du tout) pour exposer la situation, espérant esquiver cette majoration pour retard (alors que comme je le disais plus tôt, j'étais solvable encore 5 jours après le règlement en ligne) lequel m'a gentiment renvoyé dans les cordes.
Voici un extrait :
Je me demande donc si cette année encore , je n'aaurai pas d'autre choix que de payer la moitié de la taxe , étant toujours dans la même situation et me heurtant à un mur lorsque je saisis l'administration.L'octroi tant d'une remise que d'un délai au titre d'impôt n'est pas un droit. Il s'agit d'une mesure purement gracieuse et exceptionnelle, réservée aux redevables les plus démunis (dont je ne faisais visiblement pas partie) qui se trouvent hors d'état d'acquitter leurs impôts même avec des délais de paiement (en gros je n'étais pas assez dans la mouise)
Au cas précis, il ressort de l'examen attentif de votre dossier que vous avez déjà obtenu des délais de paiement pour vos impôts émis en 2013 (amusant sachant qu'il s'agit de mon colocataire et que personnellement je n'avais jamais fait la moindre demande de ce type )
Merci de m'avoir lu