Licenciée pour avoir refusé de changer de prénom...

[lobozo]

retour du patronat du 19ème siècle...
allez, encore un petit effort et on aura le droit au retour du droit de cuissage !

plus je suis éloigné du monde du travail, plus j'ai le sentiment que jamais plus je ne pourrait m'y adapter...

En formation dans une PME près de Toulouse en tant qu’assistante commerciale, une jeune femme a été licenciée car elle refusait de changer de prénom comme le lui demandait son employeur.

Après trois semaines en intérim dans l’entreprise, Marion N. avait enchaîné avec une action de formation préalable à l’emploi (dispositif mis en place par le Pôle Emploi). C’est alors que le patron lui a demandé de se faire appeler Marie en raison de la présence d’une autre Marion dans le service. Selon l’employeur, les clients risquaient de confondre les deux salariées.
Ultimatum de l'employeur

http://www.directmatin.fr/france/2016-0 ... nom-727275

[bebert]

plus je suis éloigné du monde du travail, plus j'ai le sentiment que jamais plus je ne pourrait m'y adapter...

C'est exactement ce que j'ai ressenti, mais quasiment dès mes premiers mois de chômage... Et pourtant j'étais un petit cadre dirigeant... D'une quarantaine de personnes. Je me demande encore ce que j'étais allé foutre là-dedans. ça fait sept ans maintenant, et je sais avec soulagement que c'est définitif.

Une fois la porte de ma boutique passée, tous mes efforts ont tendu vers un seul but : Ne jamais avoir à repasser la porte d'une entreprise dans l'autre sens, surtout avec la longue suite d'humiliations que représente le parcours qui aurait éventuellement pu me le permettre. Me suffire à moi-même, plus de patron, plus de salariés. L'enfer, c'est les autres.

Pour en revenir au sujet, je comprends que cette fille ne souhaitait pas qu'on l'appelle Marie, mais ce qui me surprend, c'est la maladresse du patron qui aurait pu invoquer un quelconque autre motif pour s'en séparer...

[Statovore]

C'est Adolf Valls et son compère Herman Gattaz qui doivent être content.

[diety]

plus je suis éloigné du monde du travail, plus j'ai le sentiment que jamais plus je ne pourrait m'y adapter...

C'est exactement ce que j'ai ressenti, mais quasiment dès mes premiers mois de chômage...

Idem pour moi.

Ce qui m'étonne c'est que l'impertinence soit apparemment sans limite. Quand je pense "là c'est le comble, on ne peut pas faire pire", il y a toujours un autre qui fait pire. Vouloir imposer l'usage d'un autre prénom à une personne c'est une façon de dire "tu es ma propriété" (genre c'est mon chien et j'en fais ce que je veux).

Et le MEDEF veut nous faire croire que les règles soient trop strictes pour pouvoir licencier.

Comment les 38.000 nouveaux chômeurs en février 2016 sont-ils devenus chômeur ? Ont-ils tous démissionné car ils ont assez de fric pour ne plus avoir besoin de travailler ??