à qui profite nos acquis sociaux ?
à qui profite nos acquis sociaux ?
Article de slate.fr
chomeur en ASS depuis pluieurs années ,on est dans l'expectative sur des réformes qui ne sont pas une flexisécurité pour les salariés,mais notre bureaucratie envahissante n'est elle pas un frein à l'emploi.
Qui dans notre société est véritablement protégé ?
le reproche a faire a nos grands contestataires c'est qu'ils ne proposent rien depuis 40 ans de chômage de masse !
une mesure pertinente c'est Rocard avec le RMI qui aurait du évoluer en Revenu Universel !
faite vous votre opinion sur cet article !
Défendre le statu quo en matière de droit du travail, c’est défendre un modèle social qui a échoué. L’hyper-protection des salariés et le partage du travail n’empêchent pas le chômage de masse. Ils l’alimentent…
La virulence et l'ampleur des attaques contre le gouvernement et la réforme du code du travail présentée par la ministre Myriam El Khomri est une nouvelle illustration de l’incapacité d’une partie de la classe politique française, de lagauche du Parti Socialiste au Front National, à se confronter au réel. Ils auront réussi, une fois encore, à effrayer les Français qui sont maintenant majoritairement contre la réforme.
Il faut dire qu’elle est dénoncée comme un recul social, comme un renoncement aux idéaux de la gauche, comme une victoire de la précarité et du patronat et presque comme une entrave au sens de l’Histoire. Le problème, c’est que l’hyper-protection des salariés et le partage du travail n’ont pas réduit le chômage de masse en France. Ils l’ont au contraire alimenté depuis des décennies. Le vrai recul social c’est celui-là.
Le choix du chômage de masse
Protéger les salariés des licenciements en rendant ces derniers plus coûteux et difficiles et partager le travail existant, pour lutter contre le chômage, sont des mythes. Ils ne résistent pas deux minutes à l’examen des faits. Notre modèle social qu’il faudrait défendre à tout prix est destructeur: il freine à peine les licenciements et freine en revanche considérablement les créations d’emplois. Il suffit de regarder le monde autour de nous.
Les pays qui ont ouvert leur marché du travail, même récemment, comme l’Espagne et l’Italie, ont créé bien plus d’emplois que nous. Ce n’est pas seulement le cas de l’Allemagne et du Royaume-Uni dont les taux de chômage sont environ la moitié du notre. Cela fonctionne aussi au sud de l’Europe. Selon les chiffres d’Eurostat analysés par Standard & Poor’s, entre la mi 2013 et la mi 2015, la France a créé 57.000 emplois dans le secteur privé, l'Italie 288.000 et l'Espagne 651.000!
La France, ses dirigeants politiques et ses corps intermédiaires ont fait sciemment le choix depuis des décennies de privilégier les salariés intégrés dans le système au détriment de ceux qui en sont exclus. Les «in» plutôt que les «out» avec les conséquences que l’on connaît sur la destructuration sociale, sur l’injustice entre générations, sur la défiance vis-à-vis des élites, sur la fuite des talents et des capitaux. Les fameux «acquis sociaux» ne sont évidemment par pour les «out», ni pour les chômeurs ni pour les travailleurs indépendants dont le nombre ne cesse d’augmenter.
S'attaquer aux symptômes, pas au mal
Cela fait 40 ans que les gouvernements répètent, la main sur le cœur, que la lutte contre le chômage est leur priorité absolue. Cela n'a jamais été le cas. Ils se sont attaqués aux symptômes du mal, pas à ses causes. La France n'est pas malade du chômage, elle est malade de tout ce qui fait que le chômage est aussi élevé sur son territoire. C’est-à-dire de son manque de compétitivité faute de marges et d’investissements des entreprises, de dépenses publiques et d’une pression fiscale délirantes, d’un système éducatif défaillant, du poids de la bureaucratie et des réglementations… L’économie française alourdie, engoncée, ne crée pas assez de richesses, donc d'emplois. Depuis 1975, le revenu par habitant y a progressé chaque année en moyenne de 1,46%, contre 1,84% en Allemagne et 1,92% au Royaume-Uni. Dans le même temps, le volume d'heures travaillées en France a baissé de 20% alors qu'il est resté stable dans la plupart des autres pays… et cela n’a pas réduit le chômage.
On peut regretter à l’extrême gauche et à l’extrême droite, par conviction idéologique, que l’économie de marché et le capitalisme aient triomphé dans le monde. On peut regretter les «bienfaits» des économies administrées et fermées. On peut aussi dénoncer mécaniquement l’austérité et «l’ultra-libéralisme» dans un pays qui ne connaît ni l’une ni l’autre et où la dépense publique représente près de 58% de la richesse nationale, où la totalité des régimes sociaux enregistrent un déficit massif, tout comme l’Etat et les collectivités locales, et où le nombre de fonctionnaires continue à augmenter…
Admettre les mécanismes économiques
Alors le texte de Myriam El Khomri n’est pas une panacée. Il a en l’état deux grands mérites: assouplir les conditions de licenciement économique et faire un sort aux 35 heures de travail hebdomadaire avec encore plus de dérogations.
La création du «compte personnel d’activité» est une bonne chose si elle ne se transforme pas en une usine à gaz comme la bureaucratie française sait si bien en concocter. Le plafonnement des indemnités accordées par la justice à la suite d’un licenciement abusif a par ailleurs peu de chances de passer l’obstacle duConseil constitutionnel.
Mais acter le fait que faciliter les licenciements encourage les embauches et que permettre aux salariés de travailler plus crée de la croissance et de l’emploi est une immense révolution idéologique. Il faut la saluer et la soutenir. La France et ses dirigeants commencent enfin à admettre la réalité de certains mécanismes économiques simples.
Restent les ultraconservateurs, le parti de la peur. Le parti le le plus bruyant de France. Il préfère le statu quo, c’est-à-dire la défense d’un système qui a conduit au chômage de masse, au déclin économique et industriel et à une société qui se délite. Ces partisans veulent empêcher par tous les moyens que «toute la construction des relations sociales de notre pays soit mise à bas» écrit, avec d’autres, dans une tribune, Martine Aubry, l’apôtre des 35 heures. Les auteurs de ce texte ne voient même pas que les relations sociales de notre pays ont déjà été mises à bas… par des décennies de chômage de masse.
Eric Leser
chomeur en ASS depuis pluieurs années ,on est dans l'expectative sur des réformes qui ne sont pas une flexisécurité pour les salariés,mais notre bureaucratie envahissante n'est elle pas un frein à l'emploi.
Qui dans notre société est véritablement protégé ?
le reproche a faire a nos grands contestataires c'est qu'ils ne proposent rien depuis 40 ans de chômage de masse !
une mesure pertinente c'est Rocard avec le RMI qui aurait du évoluer en Revenu Universel !
faite vous votre opinion sur cet article !
Défendre le statu quo en matière de droit du travail, c’est défendre un modèle social qui a échoué. L’hyper-protection des salariés et le partage du travail n’empêchent pas le chômage de masse. Ils l’alimentent…
La virulence et l'ampleur des attaques contre le gouvernement et la réforme du code du travail présentée par la ministre Myriam El Khomri est une nouvelle illustration de l’incapacité d’une partie de la classe politique française, de lagauche du Parti Socialiste au Front National, à se confronter au réel. Ils auront réussi, une fois encore, à effrayer les Français qui sont maintenant majoritairement contre la réforme.
Il faut dire qu’elle est dénoncée comme un recul social, comme un renoncement aux idéaux de la gauche, comme une victoire de la précarité et du patronat et presque comme une entrave au sens de l’Histoire. Le problème, c’est que l’hyper-protection des salariés et le partage du travail n’ont pas réduit le chômage de masse en France. Ils l’ont au contraire alimenté depuis des décennies. Le vrai recul social c’est celui-là.
Le choix du chômage de masse
Protéger les salariés des licenciements en rendant ces derniers plus coûteux et difficiles et partager le travail existant, pour lutter contre le chômage, sont des mythes. Ils ne résistent pas deux minutes à l’examen des faits. Notre modèle social qu’il faudrait défendre à tout prix est destructeur: il freine à peine les licenciements et freine en revanche considérablement les créations d’emplois. Il suffit de regarder le monde autour de nous.
Les pays qui ont ouvert leur marché du travail, même récemment, comme l’Espagne et l’Italie, ont créé bien plus d’emplois que nous. Ce n’est pas seulement le cas de l’Allemagne et du Royaume-Uni dont les taux de chômage sont environ la moitié du notre. Cela fonctionne aussi au sud de l’Europe. Selon les chiffres d’Eurostat analysés par Standard & Poor’s, entre la mi 2013 et la mi 2015, la France a créé 57.000 emplois dans le secteur privé, l'Italie 288.000 et l'Espagne 651.000!
La France, ses dirigeants politiques et ses corps intermédiaires ont fait sciemment le choix depuis des décennies de privilégier les salariés intégrés dans le système au détriment de ceux qui en sont exclus. Les «in» plutôt que les «out» avec les conséquences que l’on connaît sur la destructuration sociale, sur l’injustice entre générations, sur la défiance vis-à-vis des élites, sur la fuite des talents et des capitaux. Les fameux «acquis sociaux» ne sont évidemment par pour les «out», ni pour les chômeurs ni pour les travailleurs indépendants dont le nombre ne cesse d’augmenter.
S'attaquer aux symptômes, pas au mal
Cela fait 40 ans que les gouvernements répètent, la main sur le cœur, que la lutte contre le chômage est leur priorité absolue. Cela n'a jamais été le cas. Ils se sont attaqués aux symptômes du mal, pas à ses causes. La France n'est pas malade du chômage, elle est malade de tout ce qui fait que le chômage est aussi élevé sur son territoire. C’est-à-dire de son manque de compétitivité faute de marges et d’investissements des entreprises, de dépenses publiques et d’une pression fiscale délirantes, d’un système éducatif défaillant, du poids de la bureaucratie et des réglementations… L’économie française alourdie, engoncée, ne crée pas assez de richesses, donc d'emplois. Depuis 1975, le revenu par habitant y a progressé chaque année en moyenne de 1,46%, contre 1,84% en Allemagne et 1,92% au Royaume-Uni. Dans le même temps, le volume d'heures travaillées en France a baissé de 20% alors qu'il est resté stable dans la plupart des autres pays… et cela n’a pas réduit le chômage.
On peut regretter à l’extrême gauche et à l’extrême droite, par conviction idéologique, que l’économie de marché et le capitalisme aient triomphé dans le monde. On peut regretter les «bienfaits» des économies administrées et fermées. On peut aussi dénoncer mécaniquement l’austérité et «l’ultra-libéralisme» dans un pays qui ne connaît ni l’une ni l’autre et où la dépense publique représente près de 58% de la richesse nationale, où la totalité des régimes sociaux enregistrent un déficit massif, tout comme l’Etat et les collectivités locales, et où le nombre de fonctionnaires continue à augmenter…
Admettre les mécanismes économiques
Alors le texte de Myriam El Khomri n’est pas une panacée. Il a en l’état deux grands mérites: assouplir les conditions de licenciement économique et faire un sort aux 35 heures de travail hebdomadaire avec encore plus de dérogations.
La création du «compte personnel d’activité» est une bonne chose si elle ne se transforme pas en une usine à gaz comme la bureaucratie française sait si bien en concocter. Le plafonnement des indemnités accordées par la justice à la suite d’un licenciement abusif a par ailleurs peu de chances de passer l’obstacle duConseil constitutionnel.
Mais acter le fait que faciliter les licenciements encourage les embauches et que permettre aux salariés de travailler plus crée de la croissance et de l’emploi est une immense révolution idéologique. Il faut la saluer et la soutenir. La France et ses dirigeants commencent enfin à admettre la réalité de certains mécanismes économiques simples.
Restent les ultraconservateurs, le parti de la peur. Le parti le le plus bruyant de France. Il préfère le statu quo, c’est-à-dire la défense d’un système qui a conduit au chômage de masse, au déclin économique et industriel et à une société qui se délite. Ces partisans veulent empêcher par tous les moyens que «toute la construction des relations sociales de notre pays soit mise à bas» écrit, avec d’autres, dans une tribune, Martine Aubry, l’apôtre des 35 heures. Les auteurs de ce texte ne voient même pas que les relations sociales de notre pays ont déjà été mises à bas… par des décennies de chômage de masse.
Eric Leser
Re: a qui profite nos acquis sociaux ?
http://www.slate.fr/story/114693/travai ... servateurs
Monsieur Eric LESER (journaliste de son état et qui a rédigé l'article en question au lien ci-dessus) accuse Martine AUBRY de tous les maux économiques de la France.
Bien que je reconnaisse des lourdeurs et entraves au système français comme il( M.LESER) dit (''...dépenses publiques et d’une pression fiscale délirantes, d’un système éducatif défaillant, du poids de la bureaucratie et des réglementations...'') je doute que le problème soit les 35 heures. Tout comme j'ai de gros, mais alors très gros doutes quant à la compétitivité que M.LESER évoque parmi les solutions pour sortir la France de son économie qu'il décrit comme alourdie ou engoncée et d'affirmer que la réforme sur le code du travail est ''une immense révolution idéologique''.
La vraie immense révolution idéologique serait par exemple, celle que tu cites à savoir le Revenu Universel (ou Revenu de base); encore que...! Les montants ridicules proposés par ces systèmes laissent penser qu'il semble y avoir, encore et comme toujours, mainmise des plus riches afin de maintenir leur contrôle sur la masse alors que derrière les déboires économiques du monde et, les bouleversements écologiques sur tout le globe, il y a en vérité les prémices d'une transformation significative de l'humanité et un rééquilibrage des forces qui sont en train de s'opérer.
De mon point de vue, je cois plutôt la résistance aux changements (plus de justice sociale) de la part des puissants et, la naïveté des citoyens qui ne réfléchissent pas assez ou, ne s'impliquent pas suffisamment dans les affaires du peuple (la vraie politique), les principales pierres d'achoppements.
Monsieur Eric LESER (journaliste de son état et qui a rédigé l'article en question au lien ci-dessus) accuse Martine AUBRY de tous les maux économiques de la France.
Bien que je reconnaisse des lourdeurs et entraves au système français comme il( M.LESER) dit (''...dépenses publiques et d’une pression fiscale délirantes, d’un système éducatif défaillant, du poids de la bureaucratie et des réglementations...'') je doute que le problème soit les 35 heures. Tout comme j'ai de gros, mais alors très gros doutes quant à la compétitivité que M.LESER évoque parmi les solutions pour sortir la France de son économie qu'il décrit comme alourdie ou engoncée et d'affirmer que la réforme sur le code du travail est ''une immense révolution idéologique''.
La vraie immense révolution idéologique serait par exemple, celle que tu cites à savoir le Revenu Universel (ou Revenu de base); encore que...! Les montants ridicules proposés par ces systèmes laissent penser qu'il semble y avoir, encore et comme toujours, mainmise des plus riches afin de maintenir leur contrôle sur la masse alors que derrière les déboires économiques du monde et, les bouleversements écologiques sur tout le globe, il y a en vérité les prémices d'une transformation significative de l'humanité et un rééquilibrage des forces qui sont en train de s'opérer.
De mon point de vue, je cois plutôt la résistance aux changements (plus de justice sociale) de la part des puissants et, la naïveté des citoyens qui ne réfléchissent pas assez ou, ne s'impliquent pas suffisamment dans les affaires du peuple (la vraie politique), les principales pierres d'achoppements.
Re: à qui profite nos acquis sociaux ?
Il ne faudrait pas mésestimer les possibilités de régression, par exemple :Artho a écrit :il y a en vérité les prémices d'une transformation significative de l'humanité et un rééquilibrage des forces qui sont en train de s'opérer.
- La peur et l'instinct de survie face à des ressources qui s'amenuisent.
- L'oubli ou la méconnaissance de formes d'organisation sociales et démocratiques par déficit intergénérationnel et abêtissement.
- La guerre (physique, économique).
- La possibilité de gourous, dictateurs capables d'enflammer les foules et de les mener.
- La paresse intellectuelle et la "réflexion" de surface guidée par les émotions.
Concernant le travail, peut-être faudrait-il le reconsidérer à sa base, c'est à dire comme le moyen par la coopération d'assurer sa propre survie, faire à plusieurs ce qu'il est impossible de faire soi-même tout seul, et de se répartir les tâches pour être plus performant chacun dans son domaine.
Ne plus avoir peur pour sa survie nécessite un système qui permette d'avoir accès facilement aux besoins fondamentaux (logement, nourriture, vêtements, etc). Par exemple, libérer le logement de la spéculation immobilière pour ne pas avoir à payer une grand partie de sa vie un logement et devoir se loger dans des lieux pourris et moches. Se nourrir sainement (bio) et se libérer des grandes centrales d'achat.
On pourrait alors reconsidérer l'organisation actuelle du travail en critiquant (comprendre et juger selon des critères) ce qui est en place, et en proposant d'autres solutions à trouver, pour que tous les participants dans cette coopération soient respectés. Il faudrait AMA :
- Bien comprendre les mécanismes d'accumulation des richesses et donc des ressources, pour voir ce qui dysfonctionne.
- Revoir les mécanismes d'emploi actuel, qui sont des assujettissements (subordination, toute puissance des recruteurs, des décideurs, financiers, actionnaires et chefs).
- Laisser la place à l'expérimentation d'autres formes d'organisation de la production et de la distribution.
- Se poser la question de l'impact sur nos vies de vouloir acheter des produits toujours moins chers.
- Se poser la question de commercer librement ou non avec des pays pratiquant le dumping social.
- Revoir la finalité de l'économie : est-ce devoir être toujours plus performant que le voisin et accroître le PIB, ou s'organiser pour vivre bien ?
- Se poser la question de la démographie dans un monde fini.
- Revoir la notion de mérite et du salaire qui en découle.
Re: à qui profite nos acquis sociaux ?
Voilà de très bonnes suggestions et questions; sincèrement !
Maintenant si j'écris des mots tels que :
- corruption et/ou tentative de corruption,
- intimidations, menaces et exécution des menaces,
- abus d'autorité,
- peurs, lâcheté etc...
sur une échelle de 1 à 10 ( 1 signifiant ''totalement faux'' et 10 , ''absolument vrai''), sur quel nombre placerais-tu ton curseur suite à cette affirmation :
'' Toutes les bonnes résolutions ou choses à faire dans ce monde - qui seraient donc profitables aux individus comme à la planète elle-même - sont systématiquement noyautées, détournées voire, empêchées à cause des quatre tirets ci-dessus. ''
De même, toi, moi, et n'importe qui d'autre, laquelle de ces deux positions choisissons-nous, si ce n'est toujours, au moins le plus souvent ?
Position n°1/ :
Je veux combattre les injustices et donc, peu importe les pressions (dont intimidations et/ou menaces sur ma progéniture), seul(e) ou avec d'autres personnes déterminées, je vais jusqu'au bout.
Position n°2/ :
J'ai peur pour mon job, pour ma carrière, pour ma retraite, pour mes enfants voire, pour leur vie comme pour la mienne. Peu m'importe que d'autres m'appellent à protester avec eux, dans la lutte contre les injustices je me donne certaines limites et, le reste du temps, vaut mieux que je la ferme et que je fasse le dos rond.
Selon moi, avec cette crise et ses conséquences dont celle qui nous apprend que des dominants tirent de nombreuses ficelles dans l'ombre, tu devrais tantôt admettre ce que beaucoup d'entre nous savons déjà à savoir :
a) l'influence de la corruption est a un niveau qui dépasse ce qu'on pouvait imaginer,
b) les réponses (ou actions) que nous faisons à cette influence et à ses effets (injustices) néfastes ne sont pas à
la hauteur,
c) et qu'il faudra bien plus d'efforts et de sacrifices de nous tous pour mettre hors d'état de nuire lesdits dominants, les dites influences.
Aussi, au final (et qui rejoint tout ce que tu viens de lire à l'instant notamment sur les influences, la corruption et leurs différentes conséquences) tu fais bien de rappeler en effet :
Maintenant si j'écris des mots tels que :
- corruption et/ou tentative de corruption,
- intimidations, menaces et exécution des menaces,
- abus d'autorité,
- peurs, lâcheté etc...
sur une échelle de 1 à 10 ( 1 signifiant ''totalement faux'' et 10 , ''absolument vrai''), sur quel nombre placerais-tu ton curseur suite à cette affirmation :
'' Toutes les bonnes résolutions ou choses à faire dans ce monde - qui seraient donc profitables aux individus comme à la planète elle-même - sont systématiquement noyautées, détournées voire, empêchées à cause des quatre tirets ci-dessus. ''
De même, toi, moi, et n'importe qui d'autre, laquelle de ces deux positions choisissons-nous, si ce n'est toujours, au moins le plus souvent ?
Position n°1/ :
Je veux combattre les injustices et donc, peu importe les pressions (dont intimidations et/ou menaces sur ma progéniture), seul(e) ou avec d'autres personnes déterminées, je vais jusqu'au bout.
Position n°2/ :
J'ai peur pour mon job, pour ma carrière, pour ma retraite, pour mes enfants voire, pour leur vie comme pour la mienne. Peu m'importe que d'autres m'appellent à protester avec eux, dans la lutte contre les injustices je me donne certaines limites et, le reste du temps, vaut mieux que je la ferme et que je fasse le dos rond.
Selon moi, avec cette crise et ses conséquences dont celle qui nous apprend que des dominants tirent de nombreuses ficelles dans l'ombre, tu devrais tantôt admettre ce que beaucoup d'entre nous savons déjà à savoir :
a) l'influence de la corruption est a un niveau qui dépasse ce qu'on pouvait imaginer,
b) les réponses (ou actions) que nous faisons à cette influence et à ses effets (injustices) néfastes ne sont pas à
la hauteur,
c) et qu'il faudra bien plus d'efforts et de sacrifices de nous tous pour mettre hors d'état de nuire lesdits dominants, les dites influences.
Aussi, au final (et qui rejoint tout ce que tu viens de lire à l'instant notamment sur les influences, la corruption et leurs différentes conséquences) tu fais bien de rappeler en effet :
cestpasvrai a écrit :Il ne faudrait pas mésestimer les possibilités de régression, par exemple :
- La peur et l'instinct de survie face à des ressources qui s'amenuisent.
- L'oubli ou la méconnaissance de formes d'organisation sociales et démocratiques par déficit intergénérationnel et abêtissement.
- La guerre (physique, économique).
- La possibilité de gourous, dictateurs capables d'enflammer les foules et de les mener.
- La paresse intellectuelle et la "réflexion" de surface guidée par les émotions.
Re: à qui profite nos acquis sociaux ?
Le peu de réactions laisse penser que l'option 2 est largement dominante.Artho a écrit :De même, toi, moi, et n'importe qui d'autre, laquelle de ces deux positions choisissons-nous, si ce n'est toujours, au moins le plus souvent ?

Pour l'option 1, néanmoins, il est facile d'en disserter tranquillement tant qu'on n'est pas confronté à de telles menaces. Ça fait aussi un peu super-héros...
Re: à qui profite nos acquis sociaux ?
Position n°3/ :Position n°1/ :
Je veux combattre les injustices et donc, peu importe les pressions (dont intimidations et/ou menaces sur ma progéniture), seul(e) ou avec d'autres personnes déterminées, je vais jusqu'au bout.
Position n°2/ :
J'ai peur pour mon job, pour ma carrière, pour ma retraite, pour mes enfants voire, pour leur vie comme pour la mienne. Peu m'importe que d'autres m'appellent à protester avec eux, dans la lutte contre les injustices je me donne certaines limites et, le reste du temps, vaut mieux que je la ferme et que je fasse le dos rond.
Conscient des injustices, je fais égoïstement en sorte de n'y être point confronté moi-même, en étant aussi peu que possible interdépendant d'un système qui ne semble pas ME convenir. Je ne me fais aucune illusion concernant le succès d'une lutte collective, et je ne vois pas le moindre embryon de contre pouvoir crédible, surtout pas au niveau politique. Je me contente donc de cultiver mon jardin, au propre comme au figuré.
Re: à qui profite nos acquis sociaux ?
Oui mais non t'as pas compris Bebert, avec Artho on a le choix entre 1 et 2, entre oui et non, entre une file et l'autre, il n'y a pas de troisième voie. 

Re: à qui profite nos acquis sociaux ?
''cestpasvrai'' et ''bebert'' sont donc d'accord sur ce que moi-même j'observe. On dira que c'est déjà ça.
Tant mieux, tant mieux !
Sinon, en effet, au vu de ce qu'est la ''mobilisation''
, à mon avis, c'est ''bebert'' qui a la meilleure solution.
N'est-ce pas, hâtive ''serabeth'' ?
Et parce que le petit jeu m'amuse un peu
, pourquoi ne pas ajouter une n°4 : '' Laissons pourrir la situation ''.
Car, ce qu'il y a de rassurant avec la corruption, c'est que, bien qu'elle soit puissante, elle ne repose pas sur une base aussi solide comme l'est la morale pour faire durer dans le temps quelque chose. Que tantôt, peut-être bien plus tôt qu'on ne l'imagine, entre corrompus, ils vont se tirer dans la pattes.
D'ailleurs, n'est-ce pas déjà le cas ?!
http://www.ouest-france.fr/sport/footba ... re-3899562

Tant mieux, tant mieux !
Sinon, en effet, au vu de ce qu'est la ''mobilisation''

N'est-ce pas, hâtive ''serabeth'' ?

Et parce que le petit jeu m'amuse un peu

Car, ce qu'il y a de rassurant avec la corruption, c'est que, bien qu'elle soit puissante, elle ne repose pas sur une base aussi solide comme l'est la morale pour faire durer dans le temps quelque chose. Que tantôt, peut-être bien plus tôt qu'on ne l'imagine, entre corrompus, ils vont se tirer dans la pattes.

D'ailleurs, n'est-ce pas déjà le cas ?!

http://www.ouest-france.fr/sport/footba ... re-3899562

Re: à qui profite nos acquis sociaux ?
Z'en ai marre, mââme, même que c'est toujours les aut' qui font les règles pour que j'perde... Ze zoue plus, na.serabeth a écrit :Oui mais non t'as pas compris Bebert, avec Artho on a le choix entre 1 et 2, entre oui et non, entre une file et l'autre, il n'y a pas de troisième voie.

Re: à qui profite nos acquis sociaux ?
Vous parlez de la faible mobilisation pour vous répondre ?Sinon, en effet, au vu de ce qu'est la ''mobilisation'', à mon avis, c'est ''bebert'' qui a la meilleure solution.
N'est-ce pas, hâtive ''serabeth'' ?![]()
C'est peut être parce que le sujet nous gonfle ?

Re: à qui profite nos acquis sociaux ?
Ha, tellement de choses gonflent ! La mauvaise foi par exemple ! 

Re: à qui profite nos acquis sociaux ?
Aux professionnels, premiers fraudeurs...
http://www.lesechos.fr/26/10/2015/lesec ... ectees.htm
A chaque fois, on s'en aperçoit quand le fraudeur dépasse le million
Il se serait arrêté à 990 000€, il était tranquille
http://www.lesechos.fr/26/10/2015/lesec ... ectees.htm
A chaque fois, on s'en aperçoit quand le fraudeur dépasse le million
Il se serait arrêté à 990 000€, il était tranquille
Re: à qui profite nos acquis sociaux ?
On voit régulièrement des fraudes d'infirmiers à coup de centaines de milliers d'euros, en voilà une toute récente :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/u ... 175529.php
http://www.leparisien.fr/faits-divers/u ... 175529.php
Re: à qui profite nos acquis sociaux ?
L'article de Slate est particulièrement orienté néo libéralisme toutes dents dehors.
Il est illogique que "le problème du chômage" puisse être réglé en facilitant le licenciement. On peut d'entrée démonter cette légende d'un code du travail trop contraignant en observant la dynamique de la courbe du chômage depuis 1972. Les licenciements n'ont pas attendu la loi El Khomry pour être opérés. Plans sociaux, précarisation généralisée des contrats de travail ont déjà fait leur oeuvre!
Rappelons que c'est la même logique (celle qui prête une bonne foi aux grosses boîtes et voudrait que "petitE artisanE - grosSE patronNE - Actionnaire = même combat) qui a amené le gouvernement à filer 20 milliards d'Euros aux grosses entreprises au titre du CICE sans aucune contrepartie alors que le bossu du MEDEF paradait badge 1 million d'emploi épinglé sur son costard (et les p'tites entreprises réellement utiles, elles, peuvent crever!).
Le chômage est SYSTÉMIQUE, il fait partie de l'équation et est NOTRE PROBLÈME, en aucun cas LE LEUR parce qu'en dépend notre SUBSISTANCE.
LEUR problème c'est LA CROISSANCE, celle du PIB, celle de leurs profits.
On n'est pas dans la même équipe et ça faut le souligner clairement.
Warren Buffet l'avait précisé à un moment où tout était mis en oeuvre pour que le "commun" l'oublie :
"Il y a une guerre des classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner."
Nous faut qu'on se bouge d'une manière ou d'une autre pour joindre les deux bouts. Qu'on soit en emploi, artisanE, voleureuse, fonctionnaire, chômeureuse, SDF ou autoentrepreneureuse UBBERisé ou pas, on est dans la classe LABORIEUSE. On a besoin d'acheter les produits nécessaires à notre subsistance.
Eux se contentent de faire de l'argent avec de l'argent et, comme c'est le cas pour Gattaz, Dassault, Bettencourt (liste non exhaustive) ça se passe de génération en génération. C'est la classe possédante, propriétaire. Elle a pour but d'écouler les marchandises qu'elles fait produire au coût le plus bas.
Si le chômage de masse n'existait pas, la classe possédante ne pourrait pas imposer des reculs sur les conquis sociaux comme elle le fait.
Les politicienNEs appartiennent majoritairement à la classe possédante et sont convaincuEs (par intérêt de classe/parfois de bonne foi) que le bon fonctionnement de l'économie (la société de consommation) dépend de la compétitivité des entreprises sur le marché mondial et donc de la flexibilité de leurs salariéEs. C'est pour cela que l'on assiste ni plus ni moins à la fin du salariat comme forme de travail majoritaire et à l'UBBERISATION des travailleureuses.
Perso quand je pose ces constats, je me dis que l'on aurait bien des choses à envisager depuis les rangs de la classe laborieuse : autoproduction, récupération des formes entrepreunariales sous l'angle du bien commun, solidarité active et quotidienne, société post-marchande, post-capitaliste, post-monétaire...
Enfin je préfère continuer à "rêver" plutôt que de me plier au diktat de TINA*
Et l'article de Slate est tout pourri mais ça n'a rien d'étonnant puisque c'est la ligne éditioriale de Slate
*There Is No Alternative (Thatcher)
Il est illogique que "le problème du chômage" puisse être réglé en facilitant le licenciement. On peut d'entrée démonter cette légende d'un code du travail trop contraignant en observant la dynamique de la courbe du chômage depuis 1972. Les licenciements n'ont pas attendu la loi El Khomry pour être opérés. Plans sociaux, précarisation généralisée des contrats de travail ont déjà fait leur oeuvre!
Rappelons que c'est la même logique (celle qui prête une bonne foi aux grosses boîtes et voudrait que "petitE artisanE - grosSE patronNE - Actionnaire = même combat) qui a amené le gouvernement à filer 20 milliards d'Euros aux grosses entreprises au titre du CICE sans aucune contrepartie alors que le bossu du MEDEF paradait badge 1 million d'emploi épinglé sur son costard (et les p'tites entreprises réellement utiles, elles, peuvent crever!).
Le chômage est SYSTÉMIQUE, il fait partie de l'équation et est NOTRE PROBLÈME, en aucun cas LE LEUR parce qu'en dépend notre SUBSISTANCE.
LEUR problème c'est LA CROISSANCE, celle du PIB, celle de leurs profits.
On n'est pas dans la même équipe et ça faut le souligner clairement.
Warren Buffet l'avait précisé à un moment où tout était mis en oeuvre pour que le "commun" l'oublie :
"Il y a une guerre des classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner."
Nous faut qu'on se bouge d'une manière ou d'une autre pour joindre les deux bouts. Qu'on soit en emploi, artisanE, voleureuse, fonctionnaire, chômeureuse, SDF ou autoentrepreneureuse UBBERisé ou pas, on est dans la classe LABORIEUSE. On a besoin d'acheter les produits nécessaires à notre subsistance.
Eux se contentent de faire de l'argent avec de l'argent et, comme c'est le cas pour Gattaz, Dassault, Bettencourt (liste non exhaustive) ça se passe de génération en génération. C'est la classe possédante, propriétaire. Elle a pour but d'écouler les marchandises qu'elles fait produire au coût le plus bas.
Si le chômage de masse n'existait pas, la classe possédante ne pourrait pas imposer des reculs sur les conquis sociaux comme elle le fait.
Les politicienNEs appartiennent majoritairement à la classe possédante et sont convaincuEs (par intérêt de classe/parfois de bonne foi) que le bon fonctionnement de l'économie (la société de consommation) dépend de la compétitivité des entreprises sur le marché mondial et donc de la flexibilité de leurs salariéEs. C'est pour cela que l'on assiste ni plus ni moins à la fin du salariat comme forme de travail majoritaire et à l'UBBERISATION des travailleureuses.
Perso quand je pose ces constats, je me dis que l'on aurait bien des choses à envisager depuis les rangs de la classe laborieuse : autoproduction, récupération des formes entrepreunariales sous l'angle du bien commun, solidarité active et quotidienne, société post-marchande, post-capitaliste, post-monétaire...
Enfin je préfère continuer à "rêver" plutôt que de me plier au diktat de TINA*
Et l'article de Slate est tout pourri mais ça n'a rien d'étonnant puisque c'est la ligne éditioriale de Slate
*There Is No Alternative (Thatcher)
Re: à qui profite nos acquis sociaux ?
Exactement.L'article de Slate est particulièrement orienté néo libéralisme toutes dents dehors.
Il est illogique que "le problème du chômage" puisse être réglé en facilitant le licenciement. On peut d'entrée démonter cette légende d'un code du travail trop contraignant en observant la dynamique de la courbe du chômage depuis 1972.
Si soi-disant il avait été tellement difficile de licencier, je me demande d'où venaient les nouveaux 10.000 à 30.000 licenciés tous les mois pendant les 5 ou 6 dernières années avant la loi El Konnerie ?!
Quand il y avait la défiscalisation / exonération des cotisations sociales patronales des heures sup' sous sarko, y avait-il plus de boulot ?? Non, il y avaient plus de gens qui trimaient à en tomber malade et de plus en plus de chomeurs - une aberration.
En Suède il y a de plus en plus de gens qui font des journées de 6 heures. Est-ce que ça a fait exploser le chômage en Suède ? Absolument pas.
Ce qui est à souligner c'est que les lobbyistes ultraliberaux ne sont jamais concernés par la précarisation du travail et la baisse des salaires qu'ils prêchent. Ils sont les 10% pour qui non seulement tout va bien, mais de mieux en mieux. Et ce sont eux qui veulent imposer la vie plus dure, la dégradation des conditions du travail. Pour les autres.
Galéréz, galériens, pour mon bien !