Emploi, tous désunis face à l’urgence !

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Modérateurs : superuser, Yves

vioque54

Emploi, tous désunis face à l’urgence !

Message par vioque54 »

L'exécutif prépare un grand plan d'urgence contre le chômage qui ne cesse de croître en France alors qu'il tend à baisser dans la zone euro. Mais face à lui, il trouve essentiellement des postures et une série d'acteurs, au mieux, en ordre dispersé, au pire, aux positions divergentes.
"Tous ensemble, tous ensemble", ont l'habitude de scander les manifestants en France. Face à la situation dramatique du chômage, force est de constater que le mot d’ordre c’est chacun pour soi. Les chômeurs seront bien gardés… et assurés de rester dans l’inactivité. Preuve en a été donnée dimanche 10 janvier avec une tribune de chefs d’entreprise dans le Journal du Dimanche.
En partie consacrée à proposer des dispositifs concernant les petites et moyennes entreprises, celle-ci relaie les positions du Medef... mais elle n’est pas signée par les deux grandes organisations représentatives… de ces mêmes petites et moyennes entreprises, la CGPME et l’UPA. Les organisations d’employeurs sont trop occupées à se prendre le bec sur leur représentativité respective qui doit bientôt entrer en vigueur.
Cette division n'est pas propre aux représentants patronaux. Lundi 11 janvier, Manuel Valls reçoit à Matignon les partenaires sociaux. Seul point d'accord entre les organisations représentatives de salariés : la critique des propositions des chefs d’entreprises. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, les disqualifie d’emblée en parlant de "vieilles recettes". Aux oubliettes le "contrat agile" permettant de sécuriser juridiquement les ruptures de contrats de travail. Quoi de plus normal que d’évacuer immédiatement l’avis de ceux qui au final prennent la décision d’embaucher ! Des chefs d'entreprisers qui, confrontés à une visibilité de quelques semaines sur leur carnet de commandes, se montrent réticents à prendre des décisions qui les engagent sur un terme beaucoup plus long.
FORMER LES CHÔMEURS, UN... MYTHE
Si les employeurs ne se satisfont pas des multiples solutions de flexibilité existantes, offertes par exemple par les CDD et l’intérim, c’est peut-être qu’ils ont envie de se projeter dans une relation de plus long terme avec leurs salariés, sans courir pour autant le risque que celle-ci ne mette en péril leur activité par des ruptures coûteuses et longues (réelles ou fantasmées). Si l’équilibre du risque est rompu en le faisant reposer entièrement sur les salariés, peut-être serait-il plus utile d’entendre la parole des recruteurs et de chercher une ligne de partage plus équilibrée au lieu de fermer toutes les portes.
Le troisième acte de la division se situe entre les syndicats de salariés eux-mêmes. Si la CFDT considère d’un bon œil le projet du gouvernement de lancer 500 000 formations de chômeurs, le patron de la CGT, Philippe Martinez, a confié aux Echos que l’idée que "le chômage serait un problème de formation" est "un mythe". De son côté, FO pense urgent d’augmenter les salariés qui ont un emploi pour résoudre le problème du chômage.
Dans toute cette histoire, le plus beau c’est que les seuls que l’on n’a pas pensé entendre, ce sont les principaux intéressés : les chômeurs. Même si les associations qui les représentent n’ont jamais réussi à se faire une place, elles existent. Une association comme Solidarités nouvelles face au chômage a peut-être quelques idées en la matière. Mais chacun campe sur ses postures, chacun reste à sa place."Dans la lutte contre le chômage on a tout essayé", a lâché un jour François Mitterrand, sauf une chose peut-être… s’écouter et faire un pas l’un vers l’autre. L’engagement de l’exécutif vers des solutions enfin efficaces en serait sans doute simplifié.
Yves
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Re: Emploi, tous désunis face à l’urgence !

Message par Yves »

Bonjour,

Pourrais-tu citer la source des articles que tu mets en ligne ?

Merci

PS : Ceci dit, l'article note - une fois n'est pas coutume - que les organisations de chômeurs ne sont jamais consultées sur les questions qui les regardent.
vioque54

Re: Emploi, tous désunis face à l’urgence !

Message par vioque54 »

dans le magazine "l'usine nouvelle" figure cette critique " Emploi,tous désunis face à l'urgence" des décideurs en tout genre qui depuis 30 ans nous bassinent avec leur lutte contre le chômage alors que dans les faits on écoute pas les demandeurs d'emplois !
comme toute information,il faut ce faire son idée personnelle.
Invité

Re: Emploi, tous désunis face à l’urgence !

Message par Invité »

Tout au long du temps qui passe on écoute les gens parler et on détaille aussi leurs attitudes, leurs comportements. Puis, soi-même, on prend le temps d'y repenser, de méditer, de deviser et là, on se rend compte que l'humain n'est qu'une grossière espèce animale juste un petit peu plus évoluée que les véritables animaux mais guère plus que ça. Un ''être'' qui se désigne souvent lui-même et, à juste titre, comme un veau; un veau qui non seulement ne comprend rien à rien mais en plus, prête le flan volontairement à la machine dont la mission est de l'abattre et de le découper en quartiers. Le plus drôle est que ce veau, ce gros des bœufs, se plaint après qu'on l'ait maltraité et il pleurniche. Mais jamais il ne semble se remettre en question et se désigner lui-même comme également responsable de son malheur. ''Réfléchis donc !'' ....lui dit-on...''là, regarde, il y a un problème, quelque chose qui cloche que tu peux certainement régler; y'a juste à y penser, le travailler, en parler avec les autres, prendre le temps, tenir bon et rester ferme, non plus ne pas te laisser corrompre''. Et le gros bœufs de répondre : ''Beeeen c'est que du temps, j'en ai pas trop. Et pis, si on te donne ça, c'est toujours ça quoi !''. Aussi va t-il à la facilité !

Voilà des décennies qu'une dispositions basée sur l'usage d'argent massif et virtuel (argent qui n'existe pas donc) profite à quelques privilégiés et devrait en principe profiter aussi à tout le peuple, à toute l'humanité. Mais rien y fait, ce dernier (le peuple) ne voit rien, il ne comprend rien. Des spécialistes du mensonge (dont économistes) le roulent dans la farine en prétendant que la menace de l'inflation fait qu'évidemment le système ne peut s'autoriser la mise en circulation de montagnes d'argent pour combler les besoins des plus déshérités; et le peuple lui, il y croit. C'est ainsi que le MFRB en vient à proposer un Revenu de base à 800 et misérables euros par mois après avoir fait les fonds de tiroirs pour tenter de convaincre les éleveurs de bétails qu'en prenant (quémandant plus exactement et réellement) ici et là, il est possible de financer cette mesure. Curieusement, allez savoir pourquoi, quand on leur dit : ''Pourquoi ne faites-vous pas observer qu'à tour de rôle, à l'occasion de la dernière crise, et États, et banques se sont prêtés mutuellement des milliers de milliards d'euros alors que, et les uns et les autres étaient sans le sou, soi-disant (''Les caisses de l'État sont vides'' disait d'ailleurs un ancien ministre) ?'', ces gens du MFRB ne disent mot. Évidemment ce sont des gens sots; c'est ce qu'ils voudraient qu'on croit du moins. Mais alors et tout leurs sympathisants à leur cause ? Tous sont sots ou veulent qu'on croit qu'ils le sont ? Bien sûr que non ! N'empêche, ils n'ont pas le temps de réfléchir, de penser. C'est alors qu'agriculteurs, taximans, vétécistes, transporteurs routiers, médecins et bien d'autres professions et corporations vont se mettre sur la gueule les uns les autres dès l'appel à la mobilisation d'autres catégories de manipulateurs (de caisses noires) faite pour protester et scander dans les rues que tels agriculteurs et routiers étrangers, que tel Tiers-payant généralisé n'ont pas lieu d'être en France. Que tout ça leur retire le pain de la bouche. Que tels ubérites français, peut-être au chomdu mais aussi un peu veau et à la recherche du beurre pour mettre dans ses épinards, n'a pas le droit car ne paye pas de charges. Mais voilà qu'on trouve moyen de m'inviter, moi chômeur, à soutenir personnels de chez Pôle emploi en colère qui ne sont à aucun moment solidaires de la demande qu'une ''Part sociale inconditionnelle et à vie'', sur le fondement de l'existence des outils révolutionnaires que sont l'informatique et leurs mémoires sans fin. Ni non plus - ces gens de Pôle emploi, ces fonctionnaires donc - ne réfléchissent, ne pensent à se montrer moraux et courageux histoire d'aider au combat contre les injustices qui frappent sauvagement les milliers de chômeurs qui chaque mois sont livrés par bennes entières devant leurs portes ; tout au long de l'année. Qui entend un conseiller, un directeur d'agence ou de bureau régional dire : ''Nous allons nous montrer solidaires de la souffrance des chômeurs'' ; encore faut-il que les chômeurs eux-mêmes osent appeler ces travailleurs à défendre leur cause ou alors, une cause commune et universelle, une cause humaine.

Aussi, désolé, mais moi, chômeur, ni je ne me montrerai solidaire d'autres qui à leur tour constatent qu'ils subissent ou sont en passe de subir.
http://www.actuchomage.org/201602052704 ... stent.html
Ni non plus, je ne m'inscrirai dans aucun débat sans sens avec tel ou tel qui, comme le MFRB, fait les fonds de tiroirs, discute et chipote de dispositions techniques et hypocrites pour au final n'accoucher de rien, moi et des millions de personnes crevant alors que tout le monde sait que l'argent qui coule à flot pour des bandits n'a pas manqué, ne manque pas et ne manquera jamais.

Je ne serais solidaire que dès l'instant où tout le monde, en tout cas les plus désargentés, conviendront qu'il est tant de cesser les conneries (demandes égoïstes, partisanes, défilés et protestations vides de sens, répétitives et sans effet).
Je ne se serais solidaire que de la seule cause qui vaut la peine que j'aille avec les autres qui me demanderont que je me joigne à eux ; celle où l'on réclamera, exigera et imposera la création d'un salaire à points. Oui, comme le permis de conduire et ses ordinateurs qui en pondent ou me les retirent (les points) d'un simple clic de souris.

Sans déconner ; je l'attendais celle-là !

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batman

Re: Emploi, tous désunis face à l’urgence !

Message par batman »

L'état d'urgence, c'est le chômage, pas de constitutionnaliser l'état d'urgence permanent pour faire passer la casse du droit du travail comme une lettre a la poste.

https://blogs.mediapart.fr/edition/pole ... le-chomage



Avec l'état d'urgence toute manifestation peut être interdite au bon vouloir du gouvernement. Or, s'il y a bien un sujet qui devrait mobiliser l'ensemble de Français dans la rue, c'est les mesures CRÉATRICES DE CHÔMAGE que le gouvernement, soit disant "socialiste" prend.



La casse du code du travail serait la panacée pour faciliter les embauches. Licencier les salariés en place, raisonnablement payés, pour embaucher des chômeurs aux aboits devant la dégressivité que gouvernement et Medef, mains dans la mains, veulent imposer, n'est en fait que le PARTAGE DU CHÔMAGE. Organiser un roulement et la précarité dans les emplois c'est faire baisser à coup sûr TOUS LES SALAIRES et rendre TOUS LES EMPLOIS corvéables à merci. Si le nouveau code du travail prétend ne pas toucher le CDI, dans les faits, il n'existe plus. Il n'empêche ni le licenciement ni ne protège des changements du contrat de travail, tant les baisses de salaires, que l'aggravation des conditions de travail qui seront librement imposées aux salariés, sans même le prėtexte de difficultés pour l'entreprise (référendum : chantage à l'emploi pour faire passer les régressions sociales dans l'entrepreprise).



Le chômage et la concurrence qu'il organise, entre salariés en poste et chômeurs, de fait, SUPPRIME LE DROIT DE GRÈVE. Vu la facilité de licencier, sans cause réelle et sérieuse (plafonnement des indemnités prudhommales), les salariés du secteur privé ont assimilé qu'ils sont sur un siège éjectable s'ils font grève, ou même simplement s'ils se syndicalisent. Aussi leur seul moyen d'exprimer leur mécontentement est de manifester.



Sous prétexte de lutter contre le terrorisme, le gouvernement veut institutionnaliser les messures liberticides de l'état d'urgence. Avec l'état d'urgence permanent, la surveillance électronique des opposants, l'assignation à résidence préventives des "meneurs" syndicaux, et même l'arrestation des manifestants, n'aura plus besoin de la décision d'un juge, c'est le préfet qui fera directement exécuter les ordres du pouvoir. Et ensuite les procureurs (dépendants du pouvoir) condamneront à de la prison fermes ceux qui n'auront que tenter de sauver leurs emplois (comme les 8 ex-salariés de Good-Year condamnés à 2 ans de prison dont 9 MOIS FERMES.



Tous les salariés, tous les citoyens doivent se mobiliser contre l'état d'urgence à perpétuité. Nos libertés nous sont indispensables pour défendre nos emplois et notre place dans la société. Battons nous pour que notre constitution ne soit pas la fin de nos libertés.
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