Des études : pour qui et pourquoi ?
Des études : pour qui et pourquoi ?
Pensez,
Vous avez un parcours scolaire irréprochable et avez fait de longues et belles études. Vous avez pas mal de diplômes et nourrissez la vision de votre avenir professionnel de plusieurs manières. Peu importe la voie choisie, dans le privé (à la direction d'une grosse société spécialisée dans le Hi-Tech) ou dans le public (aux hautes fonctions d'une grande administration) vous rêvez d’œuvrer pour le bien de la société et pourquoi pas, celui de toute l'humanité. En effet, vous avez le souvenir que déjà, même en primaire, l'institutrice vous demandait quel métier vous souhaiteriez faire plus grand et vous répondiez quelque chose comme docteur. Certes, vous n'êtes pas médecin mais, quand même, vous sentez que désormais vous avez la possibilité de faire quelque chose de grandiose dont l'histoire se souviendra et que les gens garderont en mémoire après vous avoir dit merci. C'est ainsi qu'aux cotés de votre équipe d'ingénieurs, vous mettez au point une invention révolutionnaire dont vous aviez esquissé les premiers croquis il y a de cela quelques temps. Ou, en tant que Directeur(trice) de la Chambre de machin truc, vos équipes ont rédigé avec vous un dossier de sept cents pages suggérant des dizaines de dispositions pour améliorer le sort des citoyens les plus mal lotis de sorte qu'ils ne soient plus la proie de situations indignes. Tout naturellement donc, inventeur(trice) de génie ou, fonctionnaire très impliqué(e), vous présentez vos idées et propositions à qui de droit. Evidemment, vous savez que ça peut mettre un certain temps avant qu'on ne vous écoute ou qu'on collabore à la commercialisation de votre trouvaille puisque d'autres, avant vous, ont essayé mais n'ont jamais percé. C'est normal vous vous dites; des fois ça passe, des fois ça ne passe pas. Mais moi et mon équipe, on tient le bon bout. On apporte quelque chose de nouveau qui va définitivement changer la face du monde et va considérablement réduire les injustices à des proportions tellement ridicules. Non, vraiment, ça ne peut que marcher vous vous répétez à tue-tête. Sauf que des mois, des années, des décennies passent et votre idée reste dans les tiroirs. Mieux, à des dîners et lors d'entrevues très très privées, l'on vous fait comprendre que le temps n'est pas encore venu pour votre projet. Qu'il valait mieux attendre encore, peut-être même l'oublier; que dans le cas contraire, vous preniez même le risque de vous mettre a dos certains désagréments, une menace à peine voilée. C'est alors qu'un soir, rentrant d'un de ces échanges, au volant de votre voiture et chemin faisant, vous vous mettez à réfléchir et arrivez à la conclusion qu'en fait, même lorsque vous êtes très intelligent, très diplômé et avez des capacités remarquables, ou vos aptitudes sont au service du système ou, ils ne sont profitable qu'à vous et à vous uniquement. Mais que, par contre, il est hors de question qu'elles soient au service des civilisations pour améliorer quoi que ce soit car elles mettraient en délicatesse le système, affranchiraient les esclaves du système. C'est alors, le regard perdu dans le vide, la bouche entrouverte vous susurrez : ''Tout ça pour ça ! Toutes ces études, autant d'espoirs et des promesses illusoires que je pourrais soi-disant aider mon prochain mais pour rien au bout du compte. ''
Eeeeh oui, bienvenue à vous dans la réalité ! Bienvenue dans cette tromperie que vous n'aviez jamais imaginée : il n'existe et ne peut exister de parcours studieux dans un but altruiste sinon purement et simplement égoïste. Ainsi est la loi des hommes.
Vous avez un parcours scolaire irréprochable et avez fait de longues et belles études. Vous avez pas mal de diplômes et nourrissez la vision de votre avenir professionnel de plusieurs manières. Peu importe la voie choisie, dans le privé (à la direction d'une grosse société spécialisée dans le Hi-Tech) ou dans le public (aux hautes fonctions d'une grande administration) vous rêvez d’œuvrer pour le bien de la société et pourquoi pas, celui de toute l'humanité. En effet, vous avez le souvenir que déjà, même en primaire, l'institutrice vous demandait quel métier vous souhaiteriez faire plus grand et vous répondiez quelque chose comme docteur. Certes, vous n'êtes pas médecin mais, quand même, vous sentez que désormais vous avez la possibilité de faire quelque chose de grandiose dont l'histoire se souviendra et que les gens garderont en mémoire après vous avoir dit merci. C'est ainsi qu'aux cotés de votre équipe d'ingénieurs, vous mettez au point une invention révolutionnaire dont vous aviez esquissé les premiers croquis il y a de cela quelques temps. Ou, en tant que Directeur(trice) de la Chambre de machin truc, vos équipes ont rédigé avec vous un dossier de sept cents pages suggérant des dizaines de dispositions pour améliorer le sort des citoyens les plus mal lotis de sorte qu'ils ne soient plus la proie de situations indignes. Tout naturellement donc, inventeur(trice) de génie ou, fonctionnaire très impliqué(e), vous présentez vos idées et propositions à qui de droit. Evidemment, vous savez que ça peut mettre un certain temps avant qu'on ne vous écoute ou qu'on collabore à la commercialisation de votre trouvaille puisque d'autres, avant vous, ont essayé mais n'ont jamais percé. C'est normal vous vous dites; des fois ça passe, des fois ça ne passe pas. Mais moi et mon équipe, on tient le bon bout. On apporte quelque chose de nouveau qui va définitivement changer la face du monde et va considérablement réduire les injustices à des proportions tellement ridicules. Non, vraiment, ça ne peut que marcher vous vous répétez à tue-tête. Sauf que des mois, des années, des décennies passent et votre idée reste dans les tiroirs. Mieux, à des dîners et lors d'entrevues très très privées, l'on vous fait comprendre que le temps n'est pas encore venu pour votre projet. Qu'il valait mieux attendre encore, peut-être même l'oublier; que dans le cas contraire, vous preniez même le risque de vous mettre a dos certains désagréments, une menace à peine voilée. C'est alors qu'un soir, rentrant d'un de ces échanges, au volant de votre voiture et chemin faisant, vous vous mettez à réfléchir et arrivez à la conclusion qu'en fait, même lorsque vous êtes très intelligent, très diplômé et avez des capacités remarquables, ou vos aptitudes sont au service du système ou, ils ne sont profitable qu'à vous et à vous uniquement. Mais que, par contre, il est hors de question qu'elles soient au service des civilisations pour améliorer quoi que ce soit car elles mettraient en délicatesse le système, affranchiraient les esclaves du système. C'est alors, le regard perdu dans le vide, la bouche entrouverte vous susurrez : ''Tout ça pour ça ! Toutes ces études, autant d'espoirs et des promesses illusoires que je pourrais soi-disant aider mon prochain mais pour rien au bout du compte. ''
Eeeeh oui, bienvenue à vous dans la réalité ! Bienvenue dans cette tromperie que vous n'aviez jamais imaginée : il n'existe et ne peut exister de parcours studieux dans un but altruiste sinon purement et simplement égoïste. Ainsi est la loi des hommes.
Dernière modification par Invité le 24 oct. 2015, modifié 1 fois.
Re: Des études : pour qui et pourquoi ?
Heureusement que je n'ai pas eu un parcours studieux... J'ai le droit d'avoir un parcours égoïste et de ne pas savoir pourquoi...
Le souci, avec les altruistes qui ont des super idées pour améliorer la vie de leurs semblables, c'est qu'ils sont convaincus de leur truc et quand par hasard c'est mis en place, neuf fois sur dix ça foire...
Des exemples ? Le communisme... Le nucléaire... (Tchernobyl et Fukushima ne sont pas des stations balnéaires...) Et sans doute un tas d'autres trucs qui ne me viennent pas à l'esprit maintenant...

Le souci, avec les altruistes qui ont des super idées pour améliorer la vie de leurs semblables, c'est qu'ils sont convaincus de leur truc et quand par hasard c'est mis en place, neuf fois sur dix ça foire...
Des exemples ? Le communisme... Le nucléaire... (Tchernobyl et Fukushima ne sont pas des stations balnéaires...) Et sans doute un tas d'autres trucs qui ne me viennent pas à l'esprit maintenant...
Re: Des études : pour qui et pourquoi ?
Mais qui peut dire, lorsqu'une géniale idée pour infléchir la misère foire, c'est de la faute même de son inventeur ?
Moi j'ai souvenir d'historiens affirmant que le communisme en soi est une bonne idée mais que c'est la corruption qui l'a fait mal tourner.
Moi j'ai souvenir d'historiens affirmant que le communisme en soi est une bonne idée mais que c'est la corruption qui l'a fait mal tourner.
Dernière modification par Invité le 25 oct. 2015, modifié 1 fois.
Re: Des études : pour qui et pourquoi ?
C'est pour ça qu'une idée géniale est une idée qui ne peut pas être dévoyée...
Du coup, c'est vachement rare...

Du coup, c'est vachement rare...
Re: Des études : pour qui et pourquoi ?
Une bonne idée peut toujours être dévoyée.
Le véritable problème du communisme, c'est la concentration du pouvoir qui le rend très sensible à un coup d'état. La corruption est une manière des façons d'y arriver facilement car il n'y a que quelques personnes à corrompre.
Son opposé, l'ultra-capitalisme qui génère des mastodontes et des entreprises monopolistiques est dans le même cas.
Dans d'autres cas de projet altruiste, ce sont les autres qui le torpille par intérêt personnel ou par jalousie. J'ai déjà vu des projets provenant d'associations se faire taper dessus parce que la municipalité ne supportait pas de voir la réussite de ces associations la oû le projet plus ancien de la municipalité ou de la communauté de commune échouaient depuis des années avec des moyens plus important ...
Après, certaines chose qui paraissent altruiste ont aussi de grosse lacune de fonctionnement ou sont des escroqueries intellectuelle :
- Le "revenu universel" qui part du principe qu'il n'y a rien d'équivalent actuellement seulement les aides diverses et variée (RSA/ASS/AAH/ARE/APL) forme un équivalent de ce revenu et on peut constater tout les jours que cela ne fonctionne pas.
- Les emplois aidé qui ne donneront rien. Si on regarde l'initiative "Territoire zéro chômeur de longue durée" d'ATD quart monde, ils veulent créer des entreprises financées par les allocations et les coûts "indirecte" (maladie, dépression, délinquance ...) qui seraient normalement versée pour le chômeur en question ce qui financerais presque sont salaire brut, sa production permettant de financer le reste. Sauf que les métiers sur lesquels ils se positionnent sont déjà occupé par les plus précaires et ne vont donc créer qu'une chaise musicale donc un résultat nul sur le chômage global. Dans leurs calculs, ils oublient (volontairement ?) de mettre le coût social à travers les autres entreprises ... Les gagnants seront encore le patronat qui auront encore plus de mains d'oeuvre précaire corvéable à souhait et le chômeur est spolié de ses aides en le forçant à travailler presque "gratuitement".
- Un emploi à plein temps pour tout le monde. La encore, une "bonne idée" selon les syndicats ouvrier mais qui en réalité n'est qu'une machine à précariser car les réalités économique les rendent inapplicable. Un grand nombre d'activités économique ont des variations saisonnière voir journalière. Moralité, pour suivre ce volume d'heure, les entreprises doivent avoir un volume de salariés "fixe" et un volume variable de salarié ultra-précaire et ultra jetable.
Ultra-précarisation qui arrange bien les affaires du patronat en permettant de tirer les salaires vers le bas en créant des chômeurs. Si tu ne veux pas du poste au smic, d'autres accepteront.
Le véritable problème du communisme, c'est la concentration du pouvoir qui le rend très sensible à un coup d'état. La corruption est une manière des façons d'y arriver facilement car il n'y a que quelques personnes à corrompre.
Son opposé, l'ultra-capitalisme qui génère des mastodontes et des entreprises monopolistiques est dans le même cas.
Dans d'autres cas de projet altruiste, ce sont les autres qui le torpille par intérêt personnel ou par jalousie. J'ai déjà vu des projets provenant d'associations se faire taper dessus parce que la municipalité ne supportait pas de voir la réussite de ces associations la oû le projet plus ancien de la municipalité ou de la communauté de commune échouaient depuis des années avec des moyens plus important ...
Après, certaines chose qui paraissent altruiste ont aussi de grosse lacune de fonctionnement ou sont des escroqueries intellectuelle :
- Le "revenu universel" qui part du principe qu'il n'y a rien d'équivalent actuellement seulement les aides diverses et variée (RSA/ASS/AAH/ARE/APL) forme un équivalent de ce revenu et on peut constater tout les jours que cela ne fonctionne pas.
- Les emplois aidé qui ne donneront rien. Si on regarde l'initiative "Territoire zéro chômeur de longue durée" d'ATD quart monde, ils veulent créer des entreprises financées par les allocations et les coûts "indirecte" (maladie, dépression, délinquance ...) qui seraient normalement versée pour le chômeur en question ce qui financerais presque sont salaire brut, sa production permettant de financer le reste. Sauf que les métiers sur lesquels ils se positionnent sont déjà occupé par les plus précaires et ne vont donc créer qu'une chaise musicale donc un résultat nul sur le chômage global. Dans leurs calculs, ils oublient (volontairement ?) de mettre le coût social à travers les autres entreprises ... Les gagnants seront encore le patronat qui auront encore plus de mains d'oeuvre précaire corvéable à souhait et le chômeur est spolié de ses aides en le forçant à travailler presque "gratuitement".
- Un emploi à plein temps pour tout le monde. La encore, une "bonne idée" selon les syndicats ouvrier mais qui en réalité n'est qu'une machine à précariser car les réalités économique les rendent inapplicable. Un grand nombre d'activités économique ont des variations saisonnière voir journalière. Moralité, pour suivre ce volume d'heure, les entreprises doivent avoir un volume de salariés "fixe" et un volume variable de salarié ultra-précaire et ultra jetable.
Ultra-précarisation qui arrange bien les affaires du patronat en permettant de tirer les salaires vers le bas en créant des chômeurs. Si tu ne veux pas du poste au smic, d'autres accepteront.
Re: Des études : pour qui et pourquoi ?
Donc Statovore, je ne me suis pas trompé.
Que ce soit au cours d'une carrière professionnelle comme au cours de nos études (pour ceux qui en font).
Qu'on semble particulièrement intelligent, doué, efficace et que, potentiellement, quelque grande école et/ou haute administration (l'ENA et/ou le ministère du travail par exemple), quelque grosse entreprise ou un grand groupe industriel (Gemalto parmi d'autres) s'intéresse à nous,
il ne fait aucun doute : nous ne pouvons mettre, ni nos nombreux diplômes, ni notre intelligence, ni notre efficacité au service d'un rééquilibrage des moins riches par rapport aux plus riches. Au mieux, à notre profit et celui du système (un ministère ou une entreprise) égoïstes. Mais jamais au profit de l'humanité qu'on voudrait voir sortir des ténèbres.
Les ingénieurs du tunnel sous la manche ou des systèmes de paiement sécurisé ont peut-être pensé : ''Tiens, notre foreuse géante est une technologie qui pourrait éventuellement servir à la construction de pipelines pour acheminer de l'eau dans des régions d'Afrique desséchées.'' Ou bien encore : ''La puce et les moyens de paiement électronique, voilà qui pourrait donner accès à l'argent aux populations qui sont privées de solutions.''.
Moi j'imagine parfaitement que de telles personnes, soucieuses de contribuer à améliorer la sort de l'humanité existent vraiment. Mais je m'interdis absolument de penser ou de dire, avec ce même air qu'on certains ignorants qui se servent de deux neurones par jour :
''Beeeen, on ne sait pas trop pourquoi ces gens n'arrivent pas à faire aboutir leurs bonnes actions.''
Donc, idiots peut-être pas mais, intelligents, jamais nous ne pouvons servir à transformer en mieux ce fichu monde.
Que ce soit au cours d'une carrière professionnelle comme au cours de nos études (pour ceux qui en font).
Qu'on semble particulièrement intelligent, doué, efficace et que, potentiellement, quelque grande école et/ou haute administration (l'ENA et/ou le ministère du travail par exemple), quelque grosse entreprise ou un grand groupe industriel (Gemalto parmi d'autres) s'intéresse à nous,
il ne fait aucun doute : nous ne pouvons mettre, ni nos nombreux diplômes, ni notre intelligence, ni notre efficacité au service d'un rééquilibrage des moins riches par rapport aux plus riches. Au mieux, à notre profit et celui du système (un ministère ou une entreprise) égoïstes. Mais jamais au profit de l'humanité qu'on voudrait voir sortir des ténèbres.
Les ingénieurs du tunnel sous la manche ou des systèmes de paiement sécurisé ont peut-être pensé : ''Tiens, notre foreuse géante est une technologie qui pourrait éventuellement servir à la construction de pipelines pour acheminer de l'eau dans des régions d'Afrique desséchées.'' Ou bien encore : ''La puce et les moyens de paiement électronique, voilà qui pourrait donner accès à l'argent aux populations qui sont privées de solutions.''.
Moi j'imagine parfaitement que de telles personnes, soucieuses de contribuer à améliorer la sort de l'humanité existent vraiment. Mais je m'interdis absolument de penser ou de dire, avec ce même air qu'on certains ignorants qui se servent de deux neurones par jour :
''Beeeen, on ne sait pas trop pourquoi ces gens n'arrivent pas à faire aboutir leurs bonnes actions.''
Donc, idiots peut-être pas mais, intelligents, jamais nous ne pouvons servir à transformer en mieux ce fichu monde.
Re: Des études : pour qui et pourquoi ?
Tu te trompe sur le fait que l'on ne peut pas changer les choses. C'est du fatalisme. Nous avons tous le pouvoir de changer les choses. Le problème, c'est qu'il faut du temps et de l'énergie pour combattre les idéologies en place.Artho a écrit :Donc Statovore, je ne me suis pas trompé.
C'est comme essayer de combattre le préjugé du "chômeur fainéant", tu peux faire changer d'avis un certains nombre de personne mais on dépense énormément d'énergie pour le faire. Tu auras encore plus de mal à les faire devenir militant de cette action car ils n'ont pas la volonté de changer les choses.
Sans compter les manipulations basées sur l'égoïsme qui sont utilisé par la majorité des dirigeants.
Dés qu'une proposition contre le chômage sort, on met en face l'argument perte de salaire pour le contrer ce qui fonctionne à tout les coups.
Le problème des gens altruiste, c'est qu'ils rechignent à utiliser les armes de l'adversaire telle que la manipulation pour atteindre leur but. L'arme de l'altruiste, c'est l'argumentation et la logique.Artho a écrit :Donc, idiots peut-être pas mais, intelligents, jamais nous ne pouvons servir à transformer en mieux ce fichu monde.
Or il est bien plus facile de mettre en place une manipulation efficace en utilisant le registre pathétique que de combattre celle-ci à coup d'argument. Le temps que l'altruiste réussisse à démonter l'argumentation, le manipulateur peut mettre en place plusieurs manipulations en place.
Dés que l'on utilise un argumentaire pathétique, plein de gens tombe dans le panneau :
- Regardez ce pauvre ours amaigri à cause du réchauffement climatique qui détruit son milieu => achetez ma voiture propre pour éviter ça !!!
- Regardez ce pauvre ours qui se noie parce que la banquise vient de casser à cause du réchauffement climatique => acheter ma pompe à chaleur pour éviter ça !!!
- Regardez ce travailleur qui se fait spolier par les chômeurs qui gagnent plus sans travailler => acceptez plus de contrôle des chômeurs (afin que je puisse vous faire travailler plus pour moins cher)
- Regardez ce pauvre chef d'entreprise qui depuis le passage au 35h ne peut plus embaucher => acceptez de revenir aux 39h (afin de créer plus de chômeur et justifier une baisse du smic ou des charges sociales)
- Regardez ces pauvres immigrés qui fuient la guerre => acceptez de les accueillir car c'est le devoir d'un bon chrétien/musulman/juifs/patriote/français/européen (afin que je puisse vous faire travailler plus pour moins cher)
- Regardez ce pauvre locataire qui loue un logement de 6m² au prix d'un logement de 60m² => acceptez ma nouvelle loi sur les logements "indigne" et les "marchands de sommeil" (afin que je puisse éliminer les petits bailleur pour augmenter les tarifs locatifs sous prétexte de pénurie de logement salubre).
- Regardez cet accident de car => Acceptez que l'on mette encore plus de radar (même si la cause de l'accident n'était pas la vitesse mais des infrastructures routière pourrie, ça va me permettre de financer indirectement les fournisseurs de l'armée Française)
- Le diesel propre est devenu polluant donc on va ré-équilibrer les taxes pour limiter la pollution (et surtout permettre d'augmenter de manière invisible les impôts afin de pouvoir redistribuer encore plus aux copains).
...
Dernière modification par Statovore le 25 oct. 2015, modifié 1 fois.
Re: Des études : pour qui et pourquoi ?
On reconnait un manipulateur
à ses tentatives lamentables pour ériger son opinion/ expérience en généralité que les autres doivent appliquer
"il ne fait aucun doute : nous ne pouvons mettre, ni nos nombreux diplômes, ni notre intelligence, ni notre efficacité au service d'un rééquilibrage des moins riches par rapport aux plus riches."
dont acte
"Je" ce n'est pas "nous".
On reconnait aussi un trollus vulgaris.

"il ne fait aucun doute : nous ne pouvons mettre, ni nos nombreux diplômes, ni notre intelligence, ni notre efficacité au service d'un rééquilibrage des moins riches par rapport aux plus riches."
dont acte
"Je" ce n'est pas "nous".
On reconnait aussi un trollus vulgaris.

Re: Des études : pour qui et pourquoi ?
Suggérerais-tu que telle personne ayant la volonté d'améliorer quelque chose au profit du plus grand nombre et, afin d'y parvenir contre l'avis d'autres cherchant à l'en empêcher, puisse soudoyer tel décideur, tel ou tel dirigeant ?Statovore a écrit :Le problème des gens altruiste, c'est qu'ils rechignent à utiliser les armes de l'adversaire tel que la manipulation pour atteindre leur but.
Par exemple, à une époque on parlait beaucoup de la discrimination positive. Si je suis ton raisonnement, il devrait aussi exister une corruption positive.
Voyons !
Mettons que je suis riche, que j'ai connaissance d'une invention révolutionnaire et de son inventeur que le système empêche de mettre à disposition des sociétés sa trouvaille. Si ce n'était le risque d'être condamné par un juge pour corruption alors que celui-ci lui-même peut fort bien être corrompu, je pourrais aller voir qui un député, qui un sénateur, un ministre ou autres et, de la main à la main, lui(leur) glisser une mallette remplie de billets ?!
Re: Des études : pour qui et pourquoi ?
C'est ce que je suggère en effet.Artho a écrit : Suggérerais-tu que telle personne ayant la volonté d'améliorer quelque chose au profit du plus grand nombre et, afin d'y parvenir contre l'avis d'autres cherchant à l'en empêcher, puisse soudoyer tel décideur, tel ou tel dirigeant ?
Que ce soit pour le profit du plus grand nombre ou pour le profit d'une caste, la méthode reste la même : Utiliser les faiblesses de "l'ennemi" contre lui-même.
Utiliser leurs objectifs à court terme pour satisfaire tes objectifs à long terme fait partie des bases de la manipulation qu'utilise couramment nos élus et leurs comparses.
La discrimination "positive" est l'une de ces escroqueries intellectuelle. Une discrimination est toujours positive pour certaines personnes et négative pour les autres.Artho a écrit : Par exemple, à une époque on parlait beaucoup de la discrimination positive. Si je suis ton raisonnement, il devrait aussi exister une corruption positive.
On peut faire de la discrimination positive pour ces pauvres malaimé de riche qui payent trop d’impôt par rapport au reste de la population.
La discrimination "positive" à été utilisée pour faire croire aux minorités que l'on s'occupaient d'elles alors que rien n'est fait. Pire, cela à pour conséquence d'attiser les haines entre groupes sociaux/ethnique/culturel en supprimant la notion de mérite.
Tu as un bac+5, tu va avoir du mal à digérer qu'un bac+2 prennent le poste par le simple fait que tu ne soit pas noir.

C'est ce qui se passe actuellement mais sous d'autres forme. "Le systeme" comme tu l'appelles est une nébuleuse de gens qui se tirent dans les pattes.Artho a écrit : Mettons que je suis riche, que j'ai connaissance d'une invention révolutionnaire et de son inventeur que le système empêche de mettre à disposition des sociétés sa trouvaille. Si ce n'était le risque d'être condamné par un juge pour corruption alors que celui-ci lui-même peut fort bien être corrompu, je pourrais aller voir qui un député, qui un sénateur, un ministre ou autres et, de la main à la main, lui(leur) glisser une mallette remplie de billets ?!
Tu es "riche", tu as donc surement investit dans plusieurs entreprises ce qui fait de toi un acteur local important. Tu rencontres donc plus facilement les gens qui ont du pouvoir avec les éventuelles inauguration et réunion en tout genre.
Tu peux donc te mettre en position de rendre service à ces gens pour servir tes propres intérêt. Tu apprend que le fils de M. X cherche un stage ? Tu va le voir et tu lui dit que tu as du mal à trouver un stagiaire (quelle coïncidence ...)
M. Y se prépare à sa campagne et se plaint du tarif de tel imprimeur ? Tu lui dit que tu connais bien tel imprimeur et que tu peux t'arranger pour lui voir un prix. Tu t'arranges avec l'imprimeur pour négocier la réduction pour M. Y contre une surfacturation de l'impression publicitaire pour ton entreprise. Ainsi, tu as financé la campagne de Y sans que personne ne le sache et Y te sera redevable.
Avec ton argent tu peux mettre en place la mise en production de l'invention en prétextant faire cela pour la démolir. Tu achètes les droit du brevet auprès de l'inventeur. Tu fait croire à tes "amis" que tu veux mettre en place cette invention pour la discréditer en vendant un produit pas du tout fiable, qu'ils pourront frimer sur la création d'emploi que cela à généré et qu'au final, ils pourront l'interdire avec l'accord des gens parce que le produit sera "dangereux".
Re: Des études : pour qui et pourquoi ?
En gros je vois que tu as compris comment fonctionne ce monde et qu'on ne te l'a fait pas à toi; c'est très bien et c'est tant mieux ! Puisse le temps qui vient te donner la capacité de convaincre ton entourage quand tu leur parles et essayes de leur ouvrir les yeux et l'esprit car c'est ce que je fais moi-même non sans difficultés puisque les gens, en général, sont convaincus et ils le défendent mordicus que l'Etat providence est là pour le bien commun et que la plupart des dérives ne sont que des fautes involontaires (ou volontaires mais compréhensibles) de parcours.
Je souscris donc à ta mesure de corruption en faveur du bien envers les plus faibles, la société et la planète qui, en effet, en ont un grand besoin.

Je souscris donc à ta mesure de corruption en faveur du bien envers les plus faibles, la société et la planète qui, en effet, en ont un grand besoin.

