
Rien de négocié encore
Bah non, c'est justement la grande nouveauté de 2014 qui fait que plus de demandeurs qu'avant perçoivent un complément ARE (car plus de seuil de 110h) et pour l'épuisement du reliquat le droit d'option a déjà étébisounours a écrit :Concernant les droits rechargeables et l'épuisement total des droits en cours avant d'en ouvrir de nouveaux, cela sera t-il toujours d'actualité ? ?
Pour la convention, qui doit être certes agrée par le Gouvernement, c'est du paritarisme, de la cogestion.Yves a écrit :Il faut reconnaître que c'est un peu (beaucoup) le bordel. Il faut être juriste de haut vol pour saisir toutes les subtilités de ce pataquès qui a au moins un mérite : Dénoncer l'absence de concertation avec les collectifs et associations de Défense des Droits des Chômeurs et Précaires lors des discussions sur le financement et les règles de l'assurance-chômage.
serabeth a écrit :Ohé Paulactu-Madame-Soleil ?
Non, si perte involontaire d'emploi et tjrs dans le délai de déchéance des droits il y a REPRISE des droits jusqu'à épuisement du reliquat puis rechargement de droits issus de nouvelles pertes d'activité (à partir de 150h).menuette a écrit :J'ai l'impression que certains n'ont pas encore testé les droits rechargeables pour être si optimistes. Je l'ai fait, et j'ai appris avec surprise qu'en réalité ils ne concernent que les chômeurs n'ayant pas pu être indemnisé depuis "une certaine période",c'est-à-dire 3 mois. Du coup, on m'a renvoyée vers la très classique ARE accélérée. A ce jour, mon compte n'a pas été rechargé puisqu'il me reste quelques jours à épuiser. On est tout de même très loin de ce qui avait été imaginé avant la prise en mains du dispositif par les syndicats paritaires. .
Le dispositif des droits rechargeables permet aux demandeurs d’emploi qui arrivent en fin de droits, de prolonger ceux-ci en fonction de leurs périodes d’emploi : à l’épuisement de leurs droits, ils pourront sous certaines conditions faire valoir les périodes de travail accomplies après leur admission et avant leur fin de droits, en vue de bénéficier d’une nouvelle période d’indemnisation.
Présentation du dispositif
Le mécanisme des droits rechargeables est articulé autour des quatre grands principes suivants :
une fois ouvert, le droit à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) est versé jusqu’à son épuisement ;
si l’indemnisation s’interrompt alors que le droit ouvert n’est pas épuisé, notamment en cas de reprise du travail par l’allocataire, ce dernier retrouvera ce droit en cas de nouvelle période de chômage, sous certaines conditions ;
à l’épuisement du droit ouvert, l’allocataire pourra recharger son droit s’il en remplit les conditions et notamment s’il a suffisamment travaillé depuis sa précédente admission à l’allocation ;
si le rechargement est impossible, un examen au titre de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) sera réalisé ; une nouvelle ouverture de droit sera possible postérieurement à la date d’épuisement des droits dès lors que les conditions en seront remplies.
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Conditions du rechargement
L’allocataire doit justifier d’au moins 150 heures de travail.
http://www.unedic.org/article/les-droits-rechargeables
Les 7j sont un DELAI D'ATTENTE qui a toujours existé dans la même forme qu'actuellement : il est applicable tous les 12 mois en cas de reprise de droits (celui qui resterait inscrit et présenterait une nouvelle attestation employeur)menuette a écrit : J'aurais bien aimé que soit soulevé le problème que constitue le différé de 7 jours, qui se renouvelle avec chaque ARE y compris dans le dispositif des droits rechargeables.
le délai d'attente de 7 jours est systématiquement appliqué, sauf s’il a été appliqué lors d’une prise en charge intervenue dans les 12 mois précédents ;
http://www.unedic.org/article/attributi ... i-de-moins