Le chômage est devenu un phénomène massif et structurel dans notre pays comme en Europe. Les plus nombreux à être concernés sont les jeunes et les seniors, mais le noyau dur de la population active est également atteint.
Le chômage de longue durée touche de plus en plus de personnes. Il est l'une des préoccupations majeures du pays, un défi posé aux gouvernements successifs et à l’ensemble des acteurs sociaux. Il s’agit d’un véritable enjeu de société.
Le CESE a travaillé sur cette question dans diverses sections particulièrement sous l’angle des politiques de l’emploi, de la formation et du développement économique.
L'objectif de la section des affaires sociales et de la santé est de mesurer l’impact sanitaire, psychologique, économique et social du chômage, puis de dégager des pistes visant à prévenir les situations de souffrance, à protéger et à mieux accompagner les publics concernés.
Le chômage déclenche et favorise de nombreuses pathologies : surmortalité des hommes et des femmes, détérioration de la santé physique et plus encore de la santé mentale, addictions en particulier au tabac et à l’alcool. La majorité des études font le constat d’une augmentation de l’anxiété, du stress, des symptômes de mal être, des dépressions et des suicides. Inversement, une mauvaise santé expose à un risque accru de chômage. Le délitement des liens sociaux (provoqué ou aggravé) par le chômage va de pair avec l’isolement, la perte d’estime de soi, voire la perte d’identité.
Le chômage ébranle toute la famille, on parle même « d’une onde de choc » quand le chômage « s’installe ». Montée des divorces et séparations, des violences intra-familiales… Le chômage a un impact sur le devenir scolaire des enfants, sur leur vie et leur équilibre. Il expose à un risque accru de pauvreté. La diminution de consommation d’un ménage comptant un chômeur est estimée à 40 % par rapport à un ménage sans chômeur, le risque de surendettement est considérablement accru.
Anticiper et accompagner ces situations humaines et sociales relève de la démarche d’investissement social portée par le CESE.
La diminution de consommation d’un ménage comptant un chômeur est estimée à 40 % par rapport à un ménage sans chômeur
Mais mais mais... et mes actions chez supercarreflecl alors ? Pas question que je perde des dividendes, salauds de pauvres.
C'est assez curieux de mesurer la pauvreté à l'aide des tickets de caisse, non ?
Si tu es décroissant, tu es pauvre, alors ? Si tu es radin aussi, d'ailleurs.
Allez une étude de plus pour montrer ce qu'on sait depuis des siècles.
Allez une étude de plus pour montrer ce qu'on sait depuis des siècles.
Comme tu dis... Ou comment enfoncer des portes ouvertes... Mais les "experts" qui ont écrit le truc ne sont au moins pas au chômage pendant ce temps... Comble de mauvaise foi, les donneurs d'ordre ont peut-être fait appel à des intérimaires ?
bebert a écrit :Mais les "experts" qui ont écrit le truc ne sont au moins pas au chômage pendant ce temps...
Parmi ces "experts" audités, c'est étonnant qu'il n'y ait aucun représentant d'association de chômeurs.
Par contre, la présence de Mme Halmon me parait pertinente, d'après la vidéo.
Il n'y a plus qu'à conseiller aux "sergents" de la remobilisation générale (des chômeurs) d'aller au CESE pour se renseigner sur le sujet avant de sortir le bâton...
Et sans doute que ces "experts" du chômage ne l'ont jamais été… au chômage. Et la plupart ne connaissent pas la précarité.
Les conseillers du CESE (un machin qui ne sert pas à grand-chose, pour ne pas dire à rien) touchent 3.700 euros bruts par mois (pour combien d'heures effectives de travail ???).
Par ailleurs, l'absence d'auditions de représentants des associations de chômeurs/précaires est révélatrice, une fois de plus, d'un profond dysfonctionnement. Les premiers concernés ne sont pas entendus. On connaît la chanson.