La bonne nouvelle à gauche vient de Die Linke.
Un nouvel horizon à gauche face à la droite.
URRA! MERCI OSCAR!
L'échec misérable du SPD aux élections générales en Allemagne et la victoire de la droite de madame Merkel condamne la stratégie lamentable des sociaux libéraux européens. Le score remarquable de die Linke, modèle sur lequel s'est lancé le Parti de Gauche en France et sa stratégie du Front de Gauche avec le parti communiste, est confirmé. Oscar Lafontaine, dans son discours de parrainage à notre meeting de lancement du Parti de Gauche avait lancé « il faut finir l'époque des compromis pourris ». Je forme le vœu que toute la gauche française médite cet enseignement. En particulier le Parti socialiste qui ferait bien de renoncer une bonne fois pour toute à ses projets d'alliance à droite. En particulier les partis et organisations de l'autre gauche qui peuvent constater une fois de plus que l'union ne se contente pas d'additionner des forces mais qu'elle les multiplie!
ET MAINTENANT CORBEIL EN ESSONNE!
A Corbeil, la toute puissance de l'équipe UMP est mise à mal. La liste de rassemblement que soutenaient le Front de Gauche (PC et PG), le NPA et des associations locales citoyennes est arrivée largement en tête de la gauche, devançant celle du Ps et celle des Verts. Au deuxième tour elle peut l'emporter contre la droite. Ce fait remarquable, face aux équipes de l'UMP menée par Serge Dassault ouvre enfin un nouvel horizon pour la population de Corbeil. Ce résultat récompense un travail de terrain et un dévouement sans faille à cette ville et à ses habitants à commencer par ceux que les appareils politiques ont souvent négligé.
Cette élection a bien sur, aussi, une signification politique nationale. D'abord parce qu'elle montre une droite mise en grande difficulté par la gauche du combat de terrain. Ensuite parce que c'est la deuxième fois de suite, après l'élection cantonale partielle de Limours, que le Front de Gauche arrive largement en tête de toute la gauche dans le département de l'Essonne. Venant dans le même moment où est connu le résultat de Die Linke en Allemagne et celui du Bloco de gauche au Portugal réalisant tous deux une percée, la preuve est faites qu'il existe dorénavant un nouvel horizon à gauche face à la droite.
http://www.jean-luc-melenchon.fr/
L'échec misérable du SPD aux élections générales en Allemagne et la victoire de la droite de madame Merkel condamne la stratégie lamentable des sociaux libéraux européens. Le score remarquable de die Linke, modèle sur lequel s'est lancé le Parti de Gauche en France et sa stratégie du Front de Gauche avec le parti communiste, est confirmé. Oscar Lafontaine, dans son discours de parrainage à notre meeting de lancement du Parti de Gauche avait lancé « il faut finir l'époque des compromis pourris ». Je forme le vœu que toute la gauche française médite cet enseignement. En particulier le Parti socialiste qui ferait bien de renoncer une bonne fois pour toute à ses projets d'alliance à droite. En particulier les partis et organisations de l'autre gauche qui peuvent constater une fois de plus que l'union ne se contente pas d'additionner des forces mais qu'elle les multiplie!
ET MAINTENANT CORBEIL EN ESSONNE!
A Corbeil, la toute puissance de l'équipe UMP est mise à mal. La liste de rassemblement que soutenaient le Front de Gauche (PC et PG), le NPA et des associations locales citoyennes est arrivée largement en tête de la gauche, devançant celle du Ps et celle des Verts. Au deuxième tour elle peut l'emporter contre la droite. Ce fait remarquable, face aux équipes de l'UMP menée par Serge Dassault ouvre enfin un nouvel horizon pour la population de Corbeil. Ce résultat récompense un travail de terrain et un dévouement sans faille à cette ville et à ses habitants à commencer par ceux que les appareils politiques ont souvent négligé.
Cette élection a bien sur, aussi, une signification politique nationale. D'abord parce qu'elle montre une droite mise en grande difficulté par la gauche du combat de terrain. Ensuite parce que c'est la deuxième fois de suite, après l'élection cantonale partielle de Limours, que le Front de Gauche arrive largement en tête de toute la gauche dans le département de l'Essonne. Venant dans le même moment où est connu le résultat de Die Linke en Allemagne et celui du Bloco de gauche au Portugal réalisant tous deux une percée, la preuve est faites qu'il existe dorénavant un nouvel horizon à gauche face à la droite.
http://www.jean-luc-melenchon.fr/
Re: La bonne nouvelle à gauche vient de Die Linke.
Il y a beaucoup qui ne pardonnent pas au SPD ce qu'il a fait, le fameux "agenda 2010" dont les plans Hartz qui se sont succédés font partie. Ce sont d'anciens électeurs fidèles et même des membres du parti qui sont partis pour de bon. Et si le SPD disparaissait, ils ne verseraient pas une larme.
Etonnant et encourageant aussi les 2% des pirates, parti qui a fait mieux que les Verts à leurs débuts (1,5%).
Le parti des pirates (Piratenpartei), faussement présenté par les médias comme une poignée de fous du téléchargement illégal, sont en majorité des électeurs plutôt jeunes avec une bonne formation, des netactivistes qui se soucient de l'incompétence des partis établis concernant l'utilisation inquiétante des technologies de l'information contre le citoyen. Ils luttent contre la multiplication de la surveillance dans nos sociétés, la multiplication et l'abus des fichers et des bases de données remplies d'informations personnelles. La vague des scandales de protection des données dont l'Allemagne a été secouée en 2008 a probablement aussi joué en la faveur des pirates.
Si les 2% ne suffisent pas pour entrer dans le Bundestag, ils font néanmoins peur au SPD et CDU qui leur font désormais la cour. Le SPD qui a échoué grace à leur politique anti-sociale, et le CDU qui a aussi perdu 10 à 12 pour cent par rapport à l'élection d'avant, ont maintenant peur de perdre d'autres électeurs qui se détournent d'eux. (Encore quelques jours avant les élections, les Pirates étaient dénigrés et mis dans le même sac avec des pédophiles et des fraudeurs.) Ils ont sous-estimé la colère des gens qui en ont assez d'être fichés pour tout, filmés partout, et depuis peu cencurés sur internet par une infrastructure technique que la ministre de la famille de sobriquet "zensursula" (Ursula von der Leyen) a monté sous le prétexte de lutte contre la pédophilie. Ursula von der Leyen, et avec elle d'autre politiques, résistent étonnamment à tout argument développé et fondé concernant la technique de cencure qui est inopérationnelle pour le but dans lequel elle a été faite et avec laquelle "zensursula" veut "protéger les enfants".
13 % des premiers votants masculins ont voté pour les Pirates.
D'autres informations (en allemand): Focus: L'opposition des deux pour cent
Etonnant et encourageant aussi les 2% des pirates, parti qui a fait mieux que les Verts à leurs débuts (1,5%).
Le parti des pirates (Piratenpartei), faussement présenté par les médias comme une poignée de fous du téléchargement illégal, sont en majorité des électeurs plutôt jeunes avec une bonne formation, des netactivistes qui se soucient de l'incompétence des partis établis concernant l'utilisation inquiétante des technologies de l'information contre le citoyen. Ils luttent contre la multiplication de la surveillance dans nos sociétés, la multiplication et l'abus des fichers et des bases de données remplies d'informations personnelles. La vague des scandales de protection des données dont l'Allemagne a été secouée en 2008 a probablement aussi joué en la faveur des pirates.
Si les 2% ne suffisent pas pour entrer dans le Bundestag, ils font néanmoins peur au SPD et CDU qui leur font désormais la cour. Le SPD qui a échoué grace à leur politique anti-sociale, et le CDU qui a aussi perdu 10 à 12 pour cent par rapport à l'élection d'avant, ont maintenant peur de perdre d'autres électeurs qui se détournent d'eux. (Encore quelques jours avant les élections, les Pirates étaient dénigrés et mis dans le même sac avec des pédophiles et des fraudeurs.) Ils ont sous-estimé la colère des gens qui en ont assez d'être fichés pour tout, filmés partout, et depuis peu cencurés sur internet par une infrastructure technique que la ministre de la famille de sobriquet "zensursula" (Ursula von der Leyen) a monté sous le prétexte de lutte contre la pédophilie. Ursula von der Leyen, et avec elle d'autre politiques, résistent étonnamment à tout argument développé et fondé concernant la technique de cencure qui est inopérationnelle pour le but dans lequel elle a été faite et avec laquelle "zensursula" veut "protéger les enfants".
13 % des premiers votants masculins ont voté pour les Pirates.
D'autres informations (en allemand): Focus: L'opposition des deux pour cent
Déclaration unitaire 28 septembre 2009
Déclaration unitaire FASE, GU, Alternatifs, NPA, PCF, PCOF, PG
Les partis et mouvements réunis ce jour, lundi 28 septembre, dans le cadre d’un groupe de travail sur les Régionales ont fait la déclaration suivante :
Dans une situation marquée par une offensive accélérée de la droite et du patronat contre l’ensemble des droits sociaux et des droits démocratiques, nous appelons à soutenir et à contribuer aux mobilisations et aux luttes de façon les plus larges et les plus unitaires possible dans la perspective d'une confrontation politique et sociale avec le pouvoir et le patronat. L’enjeu est de faire subir, enfin, une défaite à ce pouvoir réactionnaire. Les sujets ne manquent pas : la privatisation de la Poste, la multiplication des plans de licenciements, le travail du dimanche, la précarisation du travail et des conditions de vie, la remise en cause du droit aux études pour tous et toutes, l’augmentation du forfait hospitalier, la mise au pas des libertés publiques, les expulsions massives de travailleurs immigrés… Beaucoup de manifestations, d’initiatives sociales et politiques, se mettent en place en cette rentrée. Nous les soutenons ensemble comme la votation citoyenne contre le changement de statut de la Poste, la manifestation pour le droit des femmes du 17 octobre, les marches pour l’emploi, contre la précarité et les licenciements ou les initiatives en riposte au sommet « climat » de Copenhague…
La crise du capitalisme, économique et écologique, continue ses ravages démentant les discours trompeurs sur la reprise et la moralisation de celui-ci. Les États ont distribué des centaines de milliards d’euros ou de dollars aux responsables de la crise financière. Ils demandent maintenant à la population et au monde du travail de payer cette facture, de payer l’addition pour les banques, de payer à la place des pollueurs. La crise écologique s'accentue, alimentée par la logique productiviste du capitalisme : réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles et des terres cultivables, pollutions. Cette crise conduit à la mise en danger des moyens d'existence de millions d'être humains et menace gravement la biodiversité. Il y a urgence et les belles déclarations des gouvernants ne sont pas suivies d'actes conséquents. Nous voulons rompre avec cette logique toujours plus folle du capitalisme productiviste. Nous voulons une politique qui remette en cause la logique du profit pour satisfaire les besoins élémentaires et durables de la population.
Face à un capitalisme de plus en plus brutal et sauvage et à un gouvernement bien décidé à accélérer le rythme de ses attaques, rien ne doit détourner de la nécessaire construction d’une alternative à logique du système capitaliste et productiviste. Sur cette base, il faut œuvrer à gagner la majorité des travailleurs et des citoyens aux perspectives ouvertes par une gauche de combat. Voilà nos priorités.
Or, Face à la détermination du pouvoir Sarkozyste, nous assistons au contraire à un nouveau glissement à droite de la gauche d’accompagnement avec la tentative de construction d’une coalition de centre-gauche PS/MODEM/Europe Ecologie et le projet de primaires. C’est à dire d’une gauche qui va toujours plus vers la droite et risque de favoriser ainsi les futures victoires électorales de cette dernière comme le prouve malheureusement la situation italienne.
Dans ce contexte, les forces qui composent la gauche antilibérale et anticapitaliste ont le devoir de tout faire pour battre la droite et offrir une autre voie : un débouché politique qui permette de mettre en œuvre un programme traduisant dans les régions les exigences populaires issues des mobilisations, un programme régional véritablement alternatif au libéralisme et au productivisme.
Il s’agit, ensemble, non seulement de contrecarrer l’offensive politique de la droite et du libéralisme pour défendre les exigences du monde du travail, encourager les résistances mais plus fortement inverser le rapport de forces dans les urnes et dans les luttes.
A ce stade, nous savons que des approches différentes existent entre nous sur plusieurs points. Ils sont connus et nous n’avons pas cherché à les esquiver au cours de notre rencontre.
Nous ne pouvons préjuger des décisions souveraines de chacun de nos partis.
Mais nous décidons de constituer un cadre politique national de discussion commun en vue de vérifier la possibilité d'aller ensemble aux régionales.
C’est pourquoi les partis et courants politiques réunis ce jour se sont mis d’accord pour une prochaine réunion de notre groupe de travail sur les Régionales le mercredi 7 octobre. Il aura pour première tache d’élaborer un calendrier qui permettra d'organiser les discussions sur tous les points à régler afin de trouver un accord
C’est un premier pas mais il est important car les enjeux de ces élections sont non seulement régionaux mais nationaux. Ensemble, nous pouvons contribuer à inverser le rapport de force entre la droite, le patronat et les classes populaires dans les luttes et dans les urnes.
Signataires : Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Gauche unitaire, Les Alternatifs, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti communiste français (PCF), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de gauche (PG).
On également assisté à cette réunion au titre d'observateurs, des délégations du Forum social des quartiers populaires (FSQP) et de Lutte ouvrière (LO).
http://lafederation.org/index.php?optio ... &Itemid=67
Les partis et mouvements réunis ce jour, lundi 28 septembre, dans le cadre d’un groupe de travail sur les Régionales ont fait la déclaration suivante :
Dans une situation marquée par une offensive accélérée de la droite et du patronat contre l’ensemble des droits sociaux et des droits démocratiques, nous appelons à soutenir et à contribuer aux mobilisations et aux luttes de façon les plus larges et les plus unitaires possible dans la perspective d'une confrontation politique et sociale avec le pouvoir et le patronat. L’enjeu est de faire subir, enfin, une défaite à ce pouvoir réactionnaire. Les sujets ne manquent pas : la privatisation de la Poste, la multiplication des plans de licenciements, le travail du dimanche, la précarisation du travail et des conditions de vie, la remise en cause du droit aux études pour tous et toutes, l’augmentation du forfait hospitalier, la mise au pas des libertés publiques, les expulsions massives de travailleurs immigrés… Beaucoup de manifestations, d’initiatives sociales et politiques, se mettent en place en cette rentrée. Nous les soutenons ensemble comme la votation citoyenne contre le changement de statut de la Poste, la manifestation pour le droit des femmes du 17 octobre, les marches pour l’emploi, contre la précarité et les licenciements ou les initiatives en riposte au sommet « climat » de Copenhague…
La crise du capitalisme, économique et écologique, continue ses ravages démentant les discours trompeurs sur la reprise et la moralisation de celui-ci. Les États ont distribué des centaines de milliards d’euros ou de dollars aux responsables de la crise financière. Ils demandent maintenant à la population et au monde du travail de payer cette facture, de payer l’addition pour les banques, de payer à la place des pollueurs. La crise écologique s'accentue, alimentée par la logique productiviste du capitalisme : réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles et des terres cultivables, pollutions. Cette crise conduit à la mise en danger des moyens d'existence de millions d'être humains et menace gravement la biodiversité. Il y a urgence et les belles déclarations des gouvernants ne sont pas suivies d'actes conséquents. Nous voulons rompre avec cette logique toujours plus folle du capitalisme productiviste. Nous voulons une politique qui remette en cause la logique du profit pour satisfaire les besoins élémentaires et durables de la population.
Face à un capitalisme de plus en plus brutal et sauvage et à un gouvernement bien décidé à accélérer le rythme de ses attaques, rien ne doit détourner de la nécessaire construction d’une alternative à logique du système capitaliste et productiviste. Sur cette base, il faut œuvrer à gagner la majorité des travailleurs et des citoyens aux perspectives ouvertes par une gauche de combat. Voilà nos priorités.
Or, Face à la détermination du pouvoir Sarkozyste, nous assistons au contraire à un nouveau glissement à droite de la gauche d’accompagnement avec la tentative de construction d’une coalition de centre-gauche PS/MODEM/Europe Ecologie et le projet de primaires. C’est à dire d’une gauche qui va toujours plus vers la droite et risque de favoriser ainsi les futures victoires électorales de cette dernière comme le prouve malheureusement la situation italienne.
Dans ce contexte, les forces qui composent la gauche antilibérale et anticapitaliste ont le devoir de tout faire pour battre la droite et offrir une autre voie : un débouché politique qui permette de mettre en œuvre un programme traduisant dans les régions les exigences populaires issues des mobilisations, un programme régional véritablement alternatif au libéralisme et au productivisme.
Il s’agit, ensemble, non seulement de contrecarrer l’offensive politique de la droite et du libéralisme pour défendre les exigences du monde du travail, encourager les résistances mais plus fortement inverser le rapport de forces dans les urnes et dans les luttes.
A ce stade, nous savons que des approches différentes existent entre nous sur plusieurs points. Ils sont connus et nous n’avons pas cherché à les esquiver au cours de notre rencontre.
Nous ne pouvons préjuger des décisions souveraines de chacun de nos partis.
Mais nous décidons de constituer un cadre politique national de discussion commun en vue de vérifier la possibilité d'aller ensemble aux régionales.
C’est pourquoi les partis et courants politiques réunis ce jour se sont mis d’accord pour une prochaine réunion de notre groupe de travail sur les Régionales le mercredi 7 octobre. Il aura pour première tache d’élaborer un calendrier qui permettra d'organiser les discussions sur tous les points à régler afin de trouver un accord
C’est un premier pas mais il est important car les enjeux de ces élections sont non seulement régionaux mais nationaux. Ensemble, nous pouvons contribuer à inverser le rapport de force entre la droite, le patronat et les classes populaires dans les luttes et dans les urnes.
Signataires : Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Gauche unitaire, Les Alternatifs, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti communiste français (PCF), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de gauche (PG).
On également assisté à cette réunion au titre d'observateurs, des délégations du Forum social des quartiers populaires (FSQP) et de Lutte ouvrière (LO).
http://lafederation.org/index.php?optio ... &Itemid=67