Pas de réponse ! Je suis décidément championne des situations atypiques. Bon, ben, des fois que ça serve à quelqu'un d'autre .. on m'a convoquée à mon domicile pour me faire revenir sur le lieu de travail que je venais de quitter pour signer illico presto mon contrat presque deux semaines après ma prise de poste, et trois jours avant la fin de ma mission. On m'a demandé de signer sans lire, et on m'a confisqué mon exemplaire perso qui me serait donné plus tard. Je m'exécute, je signe, faut filer droit quand on est pas titulaire. Je trouve finalement mon contrat ce matin dans mon casier. Je découvre que je suis vacataire alors qu'ils sont sûrs d'avoir besoin de moi à la rentrée, la titulaire ayant son rendez-vous avec le médecin le même jour : ils veulent pas me payer pendant les congés scolaires, et surtout pas me payer à hauteur du diplôme vu que je suis bac+5 et ma spécialité, c'était l'enseignement (didactique) : autant de trucs qu'ils auraient eu à prendre en compte avec un contractuel. Ensuite je découvre que le contrat fixe que j'ai bossé 22 heures. Au terme de ma matinée, c'était bien le compte, sauf que j'étais sensée assurer des cours jusqu'à ce soir, ce qui aurait fait monter la facture à 24. Donc je leur ai écrit une lettre avec le décompte de mes heures, un rappel du contrat qu'ils ont rédigé, qu'ils m'ont fait signer, et qu'ils ont déjà envoyé au rectorat, tout ça pour conclure qu'il est logique pour ma part d'en inférer que ma mission s'achevait à 12 heures au lieu de 18 heures comme il était convenu oralement. A l'évidence, on cherchait à m'entuber après m'avoir faire trimer de façon bien servile. J'ai beau être passionnée par la pédagogie, j'abandonne les élèves de cet après-midi à leur sort. Sinon ce sera impossible de me faire payer, le verso du contrat en dit long sur la vanité d'un recours contentieux. Le pire c'est que j'avais préparé mes cours .. pour rien, et sans rémunération (vu que c'est inclus dans la rémunération horaire)
J'ai vu que les droits chômage des vacataires ne sont pris en compte qu'à partir de 200 heures, ça va pas être compté avec les Assedics. Mais ça n'empêche pas de cotiser quand même.
Maintenant, qu'est-ce que je fais : je déclare les heures que j'ai faites aux assedics sachant que je serais payée dans un délai de 1 à 3 mois ? Je connais le taux brut via les textes mais pas le net, je peux pas estimer mon salaire.
Le décret pour les personnels non titulaire est en ligne, et c'est marrant de lire le type de recommandations qui vont avec :
http://sudeducation50.free.fr/documents ... taires.pdf
genre on dit aux chefs d'établissement, gaffe, si c'est au dessus d'une licence, ne pas mettre contractuel, c'est trop cher, vacataire c'est un taux fixe donc c'est plus juteux pour nous.
La prochaine fois (s'il y en a une), j'insiste pour une signature préalable du contrat de travail après avoir accepté de rencontrer le chef d'établissement. J'ai été coulante, ils m'ont fait tourner en bourrique les deux semaines non stop. Genre, deux jours avant d'avoir mon code photocopies, pas d'accès aux ordinateurs faute d'identifiant et de mot de passe, je devais demander aux élèves de m'ouvrir une session avec les leurs : j'avais besoin des PC pour passer les documents video sur lesquels étaient basées les activités.
Je verrai bien s'ils me recontacteront ou pas à la rentrée. Au moins, s'ils le font, il sauront que je ne veux pas travailler dans le même contexte de dénigrement qui m'a bien desservie aux yeux de certains élèves.
Quelque que soit le coût de ce taf, je suis contente de l'avoir fait. Ca m'a fait reprendre confiance en moi, ça m'a remis à mes propres yeux dans le régime de "l'aptitude".
voilà !
En tout cas si quelqu'un devait avoir des réponses sur le casse-tête pour ma déclaration, ce serait cool.
à tous un bon week-end
cordialement
zappette