cas de conscience

Problèmes pratiques, casse-têtes administratifs : Peut-être qu'un(e) participant(e) de ce forum pourrait vous répondre ?

Modérateurs : superuser, Yves

Gargougnac

Re: cas de conscience

Message par Gargougnac »

Bonjour tout le monde,

Bebert : le problème est bien là ... je me sens pas spécialement l'âme d'une balance non plus. Ni l'âme d'un justicier, même s'il est tentant de le croire, à rentrer dans le lard d'un magouilleur qui, de plus, est une sorte de tyran aux accès de colère et de vulgarité infantiles. Dans ce genre de cas d'ailleurs, j'imagine que les purs "justiciers" sont bien rares. Il y a toujours une contrepartie attendue du côté du dénonciateur.

Je ne fais pas exception à la règle, c'est ce que je disais plus haut :

- non seulement agiter le mouchoir au nez mon employeur avec ce truc est ma SEULE monnaie d'échange pour une rupture conventionnelle, sinon ils me riront au nez.

- vient en second le fait que j'ai un peu la sensation de tenir un fieffé connard par les co**lles. C'est l'idée d'une vengeance à peu de frais qui m'animait. Rien de très noble.


libellule : on est bien loin du monde des paradis fiscaux. Et je peux être tenu complice, peut-être, difficile à dire. Quand votre illustre su-supérieur vous envoie chier en vous expliquant, s'agissant d'une taxe, la somme qu'il ENTEND PAYER (le type a l'air de se croire, rien de moins que ça, face à un fournisseur :lol: et pas face à une taxe dont le montant n'a rien de négociable), et que vous repartez avec 52 postillons sur la gueule ... vous savez très bien ce qu'on attend de vous, et que la "consigne" n'a rien de négociable (non plus) (vous commencez à voir de quel genre de bonhomme il s'agit ?). Soit vous vous tirez, soit vous mettez le "Oh là !". Ce que je n'ai pas fait, à l'époque. Certes. :|


Pour ce qui est de la manière de procéder, j'y réfléchis encore mais ... l'envie de nuire ne permet pas de partir la tête haute non plus.
libellule

Re: cas de conscience

Message par libellule »

Gargougnac
Si tu rentres en conflit avec ton boss, il est possible qu'il ne fasse rien pour une rupture conventionnelle, car il ne pensera jamais que tu mettes tes menaces à exécution, car beaucoup de gens menacent et ne font rien.
Si tu exécutes tes menaces, il dira aux contrôleurs que c'est toi qui a fait des erreurs et te mettra dehors pour incompétence.
Enfin tu as compris le scénario.
Invité

Re: cas de conscience

Message par Invité »

Je vous suggère un truc épatant que j'ai lu : avant de quitter votre boîte, déposez dans un coin inaccessible, par ex à l'intérieur de la tringle à rideaux, quelques grosses crevettes ou des têtes de sardines.
Je vous garantis que vous serez longuement vengé. :mrgreen:
Gargougnac

Re: cas de conscience

Message par Gargougnac »

Samedi, et me voilà encore à parler de mon boulot ... :?

@libellule : oui, j'ai pensé à ce que tu évoquais plus haut... Cela impliquerait, s'il se défaussait, au moins deux ou trois autres personnes. Ca devient compliqué, et malsain, parce qu'elles n'y sont pour rien, elles non plus. Et je le vois bien se défendre comme un sagouin, soit, sans faire de quartiers.

Pour ce qui est de la rupture conventionnelle, en arriver au stade de la menace est de toute manière assez grave. C'est un recours extrême, à utiliser, je pense, dans une situation extrême. Et je n'y suis pas. Cela constitue une forme de chantage, je pense qu'il vaut mieux négocier d'une autre manière. J'ai ma petite idée là-dessus.

@serabeth : pas mal, mais ... je connais aussi. Ce qui veut dire que le mode opératoire s'est déjà, sûrement, largement répandu. :wink:

Et puis, oh, des rideaux ... si seulement il y en avait. :lol:
Malheureusement, le décor n'est fait que de carton pâte, de bureaux anonymes et gris, et de matériels commandés sur Office Depot. Plus une armée de téléphones aux sonneries stridentes, bien sûr. Quoi, comme partout, me dites-vous ? :lol:
Statovore

Re: cas de conscience

Message par Statovore »

La première chose serais de se couvrir tout en préparant des documents permettant de montrer la compromission de l'employeur ou à quelqu'un de le découvrir. Mais il faut le faire sur le long terme de manière adroite.

Par exemple, rendre un rapport par e-mail avec la méthode "normale" avec tout les détails. Tout ceci avec une boite perso auquel il ne peut avoir accès et une copie carbone sur ta boite professionnel.
Il ne sera pas assez bête pour répondre au mail en demandant à "optimiser" la valeur. Mais si un contrôleur voit dans votre rapport (volontairement mal caché) la bonne méthode de calcul et que votre employeur s'est écarté de vos préconisations dans sa déclaration, il va avoir bien plus de mal à se défausser.

Ne pas signer ou mettre votre nom sur les documents "faussé" que vous produisez car cela vous engagerait. Utiliser des astuces typographique à la limite du subliminal pour attirer l'oeil d'un contrôleur sur les choses qui ne vont pas genre utilisation d'une police légèrement différente, plus grande ou très légèrement plus foncée que le reste du texte.

Et si l'employeur vous accuses avec l'un de ces documents, vous pourrez toujours dire qu'il vous a contraint et que la preuve, ce sont les astuces typographique que vous avez utilisé dans le but que la fraude soit découverte.

La seconde est de constituer un bon dossier et quand celui-ci est suffisamment complet, il faut que votre employeur se doute de l'existence de ce dossier. Il saura que si jamais il vous attaque, il risque d'y perdre des plumes.
Gargougnac

Re: cas de conscience

Message par Gargougnac »

Bonjour,

Finalement, c'est par une rupture conventionnelle que cela devrait se terminer.
Ce qui est probablement le mieux, pour tout le monde !

Donc exit le plan crevettes avariées, exit tout ça, et j'attends avec impatience que ça se boucle.

Merci en tout cas pour vos avis et interventions, ça m'a donné du grain à moudre.
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