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[vikking]

Didjou , ben comme quoi ca marche la communication sur ce site !!!
Eh ! les gens , pourquoi pas réactiver le forum "créer une entreprise" , par exemple ?
On va pas rester à pourrir des siecles en attendant que le gouv' mouv ' , alors taillaut !!!! TOUS au forum "créer" envoyer vos zidées , vos délires , on prend, on note , on répond , on réagit (peut être) , bougez !!!!!

[Shackleton]

Créer une entreprise ? L'esprit d'initiative serait-il donc admise par certains modérateurs de ce forum ? En v'là une info !

Prenez garde, vous serez très vite catalogué comme suppôt du capitalisme... Investir de l'énergie ? Du temps ? Mais vous rêvez, mon cher !

[vikking]

Catalogué ?
Je ne suis qu'à la chôme que depuis peu , et si longtemps , mais l'ésprit de m'en sortir , quitte à créer mon propre taffe est tel que j'y pense jour et nuit , voilà , c'est tout , je ne me prends pas le chou avec ces détails de modérateurs (qu'ils me modératent s'ils le veulent) mais je pense qu'un chômeur n'est pô plus c... qu'un autre , donc , je le pousse à se bouger jusqu'à ce forum , voilà tout

[superuser]

Salut vikking,

T'inquiète, Shakleton est à côté de la plaque... complètement gaga. Notre autre forum "Créer son entreprise" et notre dossier "Création d'entreprise, quelques conseils" (dans Utiles et indispensables) existent depuis la mise en ligne d'Actuchomage !!! Et dans notre sélection de liens web figurent des sites sur l'aide à la création d'entreprise !
... Bien sûr que c'est une option à étudier quand on est au chômedu !

Mais est-ce à la portée de tous ? Car créer son entreprise, il faut le dire, ce n'est pas donné à tout le monde (et peut-être même pas à "super-Shakleton" qui est pourtant la meilleure ! ).

Créer son entreprise ne s'improvise pas en un claquement de doigts. C'est pas de la frime, et pas que du fric : c'est une responsabilité, et beaucoup de travail.
Faire les (longues, fastidieuses) démarches et bien remplir ses papiers ne suffit pas non plus. Ça demande d'en avoir l'esprit (l'idée), et le caractère (leader), et ensuite de bien s'entourer. Car créer c'est bien, mais durer c'est mieux. Un patron qui créé et ensuite laisse le boulot se faire tout seul par les autres, c'est nul. Un patron qui a créé et donc estime qu'il vaut mieux que ses collaborateurs, c'est tout aussi nul.

Les vrais bons créateurs d'entreprise sont rares. Ils ont peut-être l'idée, l'énergie et le caractère, mais ils ne savent pas tout faire. Il faut de tout pour faire un monde : de la même façon qu'un artiste de talent ne sait pas forcément se vendre et a besoin d'un manager (et de roadies), ou qu'un bon administrateur n'a pas forcément un bon relationnel. Un bon directeur (leader) est souvent perdu sans sa secrétaire (exécutante). Et un patron de restau ne peut pas assurer le steack si son cuistot est mauvais...

Je considère simplement que la bonne volonté ne suffit pas : il faut se connaître et savoir où on se situe => suis-je un leader né ? Suis-je plutôt un exécutant ?
Et je me remémore une analyse du sociologue Robert Castel : chez les humains, il y a des "riskophiles" et des "riskophobes", les derniers étant - eh oui, c'est humain - plus nombreux que les premiers. Non que les "riskophiles" soient meilleurs que les "riskophobes" et qu'il faille les encenser, car les "riskophobes" ont aussi des qualités que n'ont pas les "riskophiles". Et puis il y a des "riskophobes" qui, au contact d'un bon moteur, d'une bonne locomotive, deviennent un temps d'excellents "riskophiles" !

C'est peut-être pour ça que le forum "Créer son entreprise" roupille un peu. Créer son entreprise demande une masse d'énergie énorme que la plupart des chômeurs ont perdu même momentanément, on peut le comprendre.

Et puis, je ne rêve pas :

... embaucher est un risque qui est parfois quasi mortel...

Alors tu vois, même la présidente du MEDEF tient des propos "riskophobes"... quand ça l'arrange !

[St Dumortier]

Bonjour,

Tous des camés oui!

Les enképhalines peuvent aussi entraîner des formes de dépendance sans drogue : l'addiction au sport, par exemple. En effet, le sportif acharné sollicite quotidiennement ses neurones à enképhaline. Lorsque les circonstances l'obligent à cesser son activité, il peut alors souffrir d'un véritable manque physique. Il existe ainsi des addictions sans drogue, entretenues par la dépendance du cerveau à ses propres sécrétions. Il en irait de même du stress professionnel, qui engendre une activité neurochimique intense dans laquelle interviennent des hormones telles que le cortisol, et des neuromédiateurs comme l'adrénaline et la dopamine. L'individu « accro » au travail, aux activités dangereuses ou au jeu rechercherait donc frénétiquement des situations dans lesquelles son cerveau est inondé par ces drogues endogènes.

Mais rassurez vous, on va vous désintoxiquer!
Sans pour autant faire baisser votre production, non, quand même pas, l'homme est précieux,
Contrairement aux machines, il se reproduit.

Des singes « accros » au boulot

I l a suffi à des scientifiques américains de bloquer un gène et un médiateur chimique pour transformer des singes oisifs et paisibles en travailleurs acharnés. La récompense pour un travail bien fait ne serait même plus nécessaire à ces animaux. C’est ce qu’a annoncé hier L’Institut National américain de la Santé (NIH).

Les singes, comme les hommes, ont une perception du travail liée au bénéfice qu’ils en reçoivent. Plus le salaire est élevé, plus la personne aura tendance à se donner à fond dans son travail. Il en est de même pour nos lointains cousins.

Barry Richmond et ses collègues du département de neuro-psychologie du NIH ont montré qu’en inhibant le gène qui influe sur la dopamine, par injection d’une substance qui agit directement au niveau du cortex, on pouvait créer des singes qui ne font plus la relation entre travail et récompense. Ces pauvres animaux « prolétaires » font ce qui leur est demandé dans les minutes qui suivent et n’attendent pas de récompense spécifique pour le travail accompli.

Les chercheurs, très enthousiasmés par les résultats de leurs travaux, estiment qu’il serait possible par ce même biais de soigner des patients atteints de maladies mentales comme la schizophrénie.

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(12/08/2004)