Bonsoir,
http://www.valeursactuelles.com/le-bati ... uine-50538
Un article intéressant qui montre bien que rien n'est facile en ce moment.
A+
Le bâtiment: situation
Re: Le bâtiment: situation
Faut dire aussi qu'on "compterait" entre 150.000 et 200.000 "travailleurs détachés" (issus de la CEE - les "fameux plombiers polonais") dans le bâtiment. Et il en arrive tous les jours !
Dans mon quartier, je ne vois pas un seul chantier mené par des Français ou des immigrés d'origine nord-africaine ou africaine.
Que des Polonais, des Roumains, des Tchèques, des Portugais… Même des Ukrainiens qui ne sont évidemment pas dans la CEE !
Suffit de voir les plaques d'immatriculation de leurs véhicules pour s'en convaincre.
Je rappelle que les 300.000 à 500.000 "travailleurs détachés" qui bossent en France (1) sont rémunérés aux conditions sociales en vigueur dans leurs pays d'origine. Forcément, ça fait "un peu" de concurrence déloyale aux artisans et entrepreneurs français qui déclarent honnêtement leurs salariés (les cons !).
(1) Personne ne dispose du chiffre exact. Il s'agit juste d'estimations provenant du ministère du Travail et des syndicats.
Mais, chut, il faut pas écrire des choses comme ça. Après, on vous accuse d'être "Front National".
Précision quand même : Les premiers à être pénalisés par la concurrence des "travailleurs détachés" dans le bâtiment sont… sont… les immigrés en situation régulière en France.
Pour plus d'infos, lire notre article de décembre 2013 : Dumping social : "Je suis devenu l’intérimaire des plombiers polonais"
http://www.actuchomage.org/201312122570 ... onais.html
Dans mon quartier, je ne vois pas un seul chantier mené par des Français ou des immigrés d'origine nord-africaine ou africaine.
Que des Polonais, des Roumains, des Tchèques, des Portugais… Même des Ukrainiens qui ne sont évidemment pas dans la CEE !

Suffit de voir les plaques d'immatriculation de leurs véhicules pour s'en convaincre.
Je rappelle que les 300.000 à 500.000 "travailleurs détachés" qui bossent en France (1) sont rémunérés aux conditions sociales en vigueur dans leurs pays d'origine. Forcément, ça fait "un peu" de concurrence déloyale aux artisans et entrepreneurs français qui déclarent honnêtement leurs salariés (les cons !).
(1) Personne ne dispose du chiffre exact. Il s'agit juste d'estimations provenant du ministère du Travail et des syndicats.
Mais, chut, il faut pas écrire des choses comme ça. Après, on vous accuse d'être "Front National".

Précision quand même : Les premiers à être pénalisés par la concurrence des "travailleurs détachés" dans le bâtiment sont… sont… les immigrés en situation régulière en France.

Pour plus d'infos, lire notre article de décembre 2013 : Dumping social : "Je suis devenu l’intérimaire des plombiers polonais"
http://www.actuchomage.org/201312122570 ... onais.html
Re: Le bâtiment: situation
Doit-on voir là uniquement un effet de la crise ? Est-il nécessaire de construire à l'infini des logements neufs ? La population croît-elle à ce point ? Que deviendront les logements anciens non utilisés ? (levez les yeux quand vous êtes en centre ville, du moins dans les petites villes, que des volets fermés au dessus de ce qui est -de ce qui fut devrais-je écrire- des magasins...)
C'est la fin de la croissance dans le bâtiment, comme dans l'automobile, mais cette croissance était sous perfusion depuis des années. Sans aide de l'état, il y longtemps que ça se serait cassé la gueule...
Je dirais que le marché revient au stade où il devrait être, "naturellement"...
C'est la fin de la croissance dans le bâtiment, comme dans l'automobile, mais cette croissance était sous perfusion depuis des années. Sans aide de l'état, il y longtemps que ça se serait cassé la gueule...
Je dirais que le marché revient au stade où il devrait être, "naturellement"...
Re: Le bâtiment: situation
Bonjour,
J'y ai travaillé pas longtemps...
La règle pour les travailleurs détachés : conditions sociales françaises (salaires convention collective, durée du travail...) mais charges sociales dans le pays du détaché
Mais la 1ère partie n'est que très peu respectée.
"Précision quand même : Les premiers à être pénalisés par la concurrence des "travailleurs détachés" dans le bâtiment sont… sont… les immigrés en situation régulière en France " : évidemment....
C'est un métier stressant où le client vous demande d'aller vite et vous ne savez pas ce que vous allez faire dans 3 mois
Moins il y a de perspectives, plus vous faîtes de devis dans toutes les directions....
D'accord avec Bébert
C'est un monde fini, il n'y a pas de terrain à construire à volonté + c'est le marché qui régule naturellement
Pour une fois, je suis d'accord avec les écolos : il y a une source d'emplois dans l'ancien sur la réhabilitation (économies d'énergie, ...)
J'y ai travaillé pas longtemps...
La règle pour les travailleurs détachés : conditions sociales françaises (salaires convention collective, durée du travail...) mais charges sociales dans le pays du détaché
Mais la 1ère partie n'est que très peu respectée.
"Précision quand même : Les premiers à être pénalisés par la concurrence des "travailleurs détachés" dans le bâtiment sont… sont… les immigrés en situation régulière en France " : évidemment....
C'est un métier stressant où le client vous demande d'aller vite et vous ne savez pas ce que vous allez faire dans 3 mois
Moins il y a de perspectives, plus vous faîtes de devis dans toutes les directions....
D'accord avec Bébert
C'est un monde fini, il n'y a pas de terrain à construire à volonté + c'est le marché qui régule naturellement
Pour une fois, je suis d'accord avec les écolos : il y a une source d'emplois dans l'ancien sur la réhabilitation (économies d'énergie, ...)
Re: Le bâtiment: situation
Mouais…
Le bâtiment, ce n'est pas que construire de nouveaux logements sur des parcelles disponibles. C'est démolir de l'ancien bien pourri (comme les bâtiments construits dans les années 60 et 70) et rebâtir. C'est réhabiliter, rénover, adapter aux nouvelles normes, moderniser… Les besoins sont gigantesques et en constant renouvellement.
C'est aussi héberger de nouveaux habitants car la population française continue de croître. On a pris - mine de rien ! - 15 millions d'habitants supplémentaires en 40 ans.
C'est comme les bagnoles, on continue à en fabriquer. Renault vient même d'annoncer 2 milliards de bénéfices en 2014, 1.000 embauches en 2015 (après 20.000 destructions d'emplois) et une augmentation de sa production en France de 40% d'ici 2018.
Il ne faut pas avoir une vision simpliste de l'économie et de l'activité industrielle.
Le bâtiment reste un énorme secteur, sauf qu'il est en proie à une multitude de déréglementations et phénomènes de dumping social avec des centaines de milliers de travailleurs au black et "détachés" (comme vu plus haut). C'est une jungle.
Le bâtiment, ce n'est pas que construire de nouveaux logements sur des parcelles disponibles. C'est démolir de l'ancien bien pourri (comme les bâtiments construits dans les années 60 et 70) et rebâtir. C'est réhabiliter, rénover, adapter aux nouvelles normes, moderniser… Les besoins sont gigantesques et en constant renouvellement.
C'est aussi héberger de nouveaux habitants car la population française continue de croître. On a pris - mine de rien ! - 15 millions d'habitants supplémentaires en 40 ans.
C'est comme les bagnoles, on continue à en fabriquer. Renault vient même d'annoncer 2 milliards de bénéfices en 2014, 1.000 embauches en 2015 (après 20.000 destructions d'emplois) et une augmentation de sa production en France de 40% d'ici 2018.
Il ne faut pas avoir une vision simpliste de l'économie et de l'activité industrielle.

Le bâtiment reste un énorme secteur, sauf qu'il est en proie à une multitude de déréglementations et phénomènes de dumping social avec des centaines de milliers de travailleurs au black et "détachés" (comme vu plus haut). C'est une jungle.
Re: Le bâtiment: situation
Le problème ,pour rehabiliter l'ancien, c'est qu'il ne réponds plus aux normes edictées par Bruxelles et les écolos, justement.Pour avoir habité au dessus d'un magasin , dans une petite ville du centre de la france, ça a commençé par la ventilation electrique demandée par un controle CAF à mon proprio, ensuite ça été les tuyaux d'eau , ensuite la norme au niveau des murs (2, 60 m de hauteur) et les materiaux (peinture environnementale).Donc, les proprios devant tant de normes préfèrent laisser à l'abandon plutot que de louer.De plus , au niveau des impots, un batiment vide rapporte plus qu'un batiment neuf.bebert a écrit :Doit-on voir là uniquement un effet de la crise ? Est-il nécessaire de construire à l'infini des logements neufs ? La population croît-elle à ce point ? Que deviendront les logements anciens non utilisés ? (levez les yeux quand vous êtes en centre ville, du moins dans les petites villes, que des volets fermés au dessus de ce qui est -de ce qui fut devrais-je écrire- des magasins...)
C'est la fin de la croissance dans le bâtiment, comme dans l'automobile, mais cette croissance était sous perfusion depuis des années. Sans aide de l'état, il y longtemps que ça se serait cassé la gueule...
Je dirais que le marché revient au stade où il devrait être, "naturellement"...
"Pour une fois, je suis d'accord avec les écolos : il y a une source d'emplois dans l'ancien sur la réhabilitation (économies d'énergie, ...)" - lucbailet.
Sauf que souvent c'est fait pour obtenir des credits d'impots et des subventions européennes! dans mon immeuble HLM, sur decision du conseil d'administration, ils ont decidé un beau matin de venir casser nos baignoires, de changer tous les tuyaux d'eau , etc, pour nous mettre des douches écolos et soi disant ameliorer la vie des locataires. Si l'on compte qu'on a eu des coupures d'eau en plein hiver (décembre) et que les travaux ont été fait en économie et à la va vite (entreprise portugaise), je me retrouve avec une douche qui envoie l'eau chez le voisin, chaque fois que je me lave! Economie et amélioration de la vie des locataires: tout est à recasser!
Les écolos, ils commencent sérieusement à nous empoisonner la vie avec leurs lobbies!
Re: Le bâtiment: situation
je connais bien le milieu du bâtiment, et malheureusement, il y a plusieurs soucis n'ayant rien à voir entre eux !
mon résumé (qui n'engage que moi ) :
-Il manque du logement dans les zones tendues comme sur Paris et région. Nous ne construisons pas assez de logement, et ce qui se passe actuellement, s'apparente plus à de l'échangisme immobilier, les gens vendent un appart, et vont dans un autre, il y a très peu de sortie de terre de nouveaux logements pendant que la demande ne fait que croitre.
-les normes sont telles que les nouvelles constructions en neuf sont décourageantes, sans parler du foncier quasi inexistant ou à des prix surréalistes. là où il y a de la demande.
Aussi, il est compréhensible que les gens préfèrent "rustiner" l'ancien ( passoires thermiques ).
-il y a en beaucoup qui se goinfrent dans le bâtiment et les TP : les dirigeants qui sous traitent systématiquement et qui n'ont qu'un rôle d'intermédiaire, mais ils n'embauchent absolument pas des salariés français, puisque comme vous l'avez tous soulignés, c'est les détachés qui font le travail en échange de quelques graines.
Le peuple français y perd sur tous les tableaux : chômage record dans le bâtiment entrainant un cout social et misère, et prix des prestations du bâtiment toujours plus chers qui n'améliore en rien le pouvoir d'achat des français. il n'y a que ceux qui tirent profit de cet esclavagisme qui s'en sortent.
Le gouvernement est complice de cette situation. Il ne fait rien à la hauteur des enjeux !
mon résumé (qui n'engage que moi ) :
-Il manque du logement dans les zones tendues comme sur Paris et région. Nous ne construisons pas assez de logement, et ce qui se passe actuellement, s'apparente plus à de l'échangisme immobilier, les gens vendent un appart, et vont dans un autre, il y a très peu de sortie de terre de nouveaux logements pendant que la demande ne fait que croitre.
-les normes sont telles que les nouvelles constructions en neuf sont décourageantes, sans parler du foncier quasi inexistant ou à des prix surréalistes. là où il y a de la demande.
Aussi, il est compréhensible que les gens préfèrent "rustiner" l'ancien ( passoires thermiques ).
-il y a en beaucoup qui se goinfrent dans le bâtiment et les TP : les dirigeants qui sous traitent systématiquement et qui n'ont qu'un rôle d'intermédiaire, mais ils n'embauchent absolument pas des salariés français, puisque comme vous l'avez tous soulignés, c'est les détachés qui font le travail en échange de quelques graines.
Le peuple français y perd sur tous les tableaux : chômage record dans le bâtiment entrainant un cout social et misère, et prix des prestations du bâtiment toujours plus chers qui n'améliore en rien le pouvoir d'achat des français. il n'y a que ceux qui tirent profit de cet esclavagisme qui s'en sortent.
Le gouvernement est complice de cette situation. Il ne fait rien à la hauteur des enjeux !