l'hôpital militaire du Val-de-Grâce va fermer
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«Pour Châlons, 1000 emplois en moins, c'est un drame. C'est un drame pour notre territoire pour deux raisons : la première c'est l'économie, c'est un choc énorme. La deuxième raison, c'est pour ce qu'est notre ville. Châlons est une capitale militaire, régionale. Je trouve cette décision inique et injuste. Il n'y a pas de raison que Châlons supporte seule la restructuration militaire», a lancé le député maire. «L'Etat, ce n'est pas propre à ce gouvernement, ne se préoccupe plus d'aménagement du territoire. Les compensations que nous demandons, c'est le développement de vrais projets industriels, pour créer de l'activité économique pérenne».
Selon la mairie de Châlons, c'est presque 7% de la population de la ville qui directement ou indirectement va être touché par cette décision, soit 3 000 personnes en tout. Parmi eux, 400 enfants sont scolarisés. Selon la commune, un emploi sur deux dépend de la présence militaire dans la ville alors que le chômage dans la région est de l'ordre de 16%.
Plan social chez Aubert & Duval : 82 postes seraient supprimés aux Ancizes, 20 à Issoire
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Quasiment tous les sites de l'entreprise seraient touchés par ce plan qui prévoirait plus de 200 suppressions de postes au total. On ignore pour l'instant quelle sera la répartition, entre départs volontaires et licenciements.
Depuis 8 h ce vendredi matin, les 755 salariés de l'abattoir Gad de Josselin passent par ordre alphabétique pour savoir s'ils seront repris par la SVA.
Un emploi sur six serait menacé au sein des associations, qui comptent 1,8 million de salariés, selon le Collectif des associations citoyennes. Une destruction sans précédent du tissu associatif ! En cause : le pacte de responsabilité, qui devrait amputer les budgets des collectivités locales de 29 milliards d’ici 2017. Première concernée : l’action sociale et sanitaire, au cœur de la lutte contre les inégalités.
Le tribunal a choisi pour repreneur l’ex-directeur général. Un tiers des effectifs seulement serait conservé.
Le tribunal de commerce de Paris a donné son feu vert lundi à l’unique offre de reprise du fabricant de chariots de supermarché Caddie, en liquidation judiciaire depuis le 1er août. Le repreneur n’est autre que son ancien directeur général, Stéphane Dedieu. Pas nécessairement une bonne nouvelle, puisque ce dernier ne prévoit de conserver qu’environ un tiers des emplois, soit 128 sur 380.
Une partie de la richesse est définitivement partie vers d'autres continents
"Chine: Alibaba réalise 9,3 milliards de dollars de ventes en une journée"
Ici, plus personne ne veut ou ne peut s'acheter un quotidien
NICE MATIN cédé à ses salariés qui préconisaient pour leur part de conserver « 937 » postes, impliquant 169 départs « volontaires » (dont 104 pour le groupe Nice-Matin).
De départs volontaires, on apprend que les postes sont supprimés : une vraie casse sociale
Pour retrouver du boulot dans ce secteur, ça ne doit pas être facile...
Bien sûr c'est dur pour ces personnes, mais ce n'est que l'évolution prévisible de la presse quotidienne.
Avec Internet, les i-phones, les tablettes, la wifi, il y a beaucoup moins d'intérêt à acheter un unique journal en papier.
Je me procure quelques Ouest-France à la déchetterie mais c'est pour allumer le poêle.
On ne s'envoie plus guère de courrier par la poste et on ne fait plus développer ses pellicules des vacances non plus.
(Je ne crois pas qu'il nage dans des bac à billets et de pièces d'or comme Picsou, mais leur situation financière semble stable, d'après ce que vois mon oeil de non économiste)
Mais tu as bien sûr raison, la presse papier en général est sur une courbe descendante.
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Le mouvement s'est monté en vitesse, ce maudit 16 octobre, quand la direction de Fresenius-Kabi, le géant allemand du matériel médical qui possède Fenwal depuis 2012, a annoncé son intention de supprimer pas loin de 75 % des 461 postes du site.
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Fenwal, qui a appartenu à la multinationale américaine Baxter de 1979 à 2006, a été vendue au fonds d'investissement américain Texas Pacific avant d'être rachetée, en 2012, par Frenesius-Kabi.
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Isabelle Bruneau, la députée socialiste de la circonscription n'hésite pas à parler de « préméditation ». En rachetant Fenwal, le groupe « a simplement voulu éliminer un concurrent, et a utilisé dans ce but les salariés qui, eux, ont su s'adapter », s'agace-t-elle.
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Mais salariés et élus entendent se battre pour conserver l'activité sur place. « Quand on est un grand groupe comme Fresenius, qui a d'importants objectifs de croissance, on trouve des solutions », lance Nicolas Forissier, le maire UMP de La Châtre et président de la communauté de communes. « Encore, ce serait un groupe déficitaire, je pourrais à la rigueur comprendre qu'il n'ait pas d'autre choix, mais ce n'est pas le cas », continue-t-il, faisant référence aux bénéfices nets dégagés par l'entreprise, nettement supérieurs au milliard d'euro par an.
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« On a l'impression d'être revenus au XIXe siècle, quand les salariés étaient considérés comme de simples moyens de production », abonde la députée Isabelle Bruneau, pour qui la responsabilité de Fresenius se situe aussi sur le plan moral :
« Nous sommes rentrés dans un rapport de force. Maintenant, il faut taper du poing sur la table, et dire qu'en France, on n'agit pas ainsi, on ne jette pas comme ça 338 salariés. Il y a certainement des différences culturelles, mais aussi un problème plus global, avec des transnationales qui font fi des réglementations étatiques. »
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La disparition de ces 338 postes « va tuer tout le territoire », commente M. Forissier. « Fenwal est le troisième employeur privé de l'Indre et, de loin, le premier de La Châtre », poursuit-il, énumérant tous ceux qui, outre les employés eux-mêmes, auraient directement à souffrir de ces suppressions d'emplois : commerçants, sous-traitants, et même collectivités territoriales.
serabeth a écrit :Bien sûr c'est dur pour ces personnes, mais ce n'est que l'évolution prévisible de la presse quotidienne.
Avec Internet, les i-phones, les tablettes, la wifi, il y a beaucoup moins d'intérêt à acheter un unique journal en papier.
Je me procure quelques Ouest-France à la déchetterie mais c'est pour allumer le poêle.
On ne s'envoie plus guère de courrier par la poste et on ne fait plus développer ses pellicules des vacances non plus.
D'accord sur le papier mais qui continue à faire de la résistance.
J'ai des abonnements numériques : c'est 1 000 fois plus pratique et vachement moins cher (je pourrai pas me les payer en papier)
La PQR (presse quotidienne régionale) : pour moi, c'est indispensable rien que pour savoir ce qui se passe dans sa ville et aux alentours.
Le prestigieux centre de lutte contre le cancer parisien annonce un plan social entraînant 93 suppressions de postes. Parmi le personnel touché, des soignants. Des négociations sont en cours pour limiter les dégâts.
L'institut Curie se trouve dans une situation de crise.
En cause, selon une lettre ouverte aux patients de Paris, Orsay et René Huguenin (les trois sites de l’hôpital depuis une fusion en 2010) : la baisse des tarifs des séjours et actes médicaux payés par l’assurance-maladie, la baisse des MIGAC (Missions d’intérêt général et aide à la contractualisation) et celle des des FIR (fonds d’interventions régional).
Saint-André-les-Vergers - Saisi par les salariés de Petitjean afin d’annuler le plan social en cours, le tribunal de grande instance de Troyes s’est déclaré incompétent.
Le plan social chez Petitjean ne rencontrera pas d’obstacle judiciaire. Saisi la semaine dernière, le tribunal de grande instance de Troyes s’est déclaré, hier matin, incompétent pour juger de la « cause économique réelle et sérieuse » des 192 suppressions d’emploi envisagées par la direction. Le jugement est très clair, il se contente même de reprendre l’article 1235-7-1 du Code du travail qui affirme que tout litige concernant les plans sociaux relève « de la compétence en premier ressort du tribunal administratif, à l’exclusion de tout autre recours administratif ou contentieux ».
« C’est une honte ! », tranche Me Brun, l’avocat du comité d’entreprise de Petitjean. Depuis la loi dite de « sécurisation de l’emploi », votée le 14 juin 2013, tous les plans sociaux sont soumis à une homologation par la direction du travail (la Direccte). Or cette dernière va effectivement s’assurer que le plan social a respecté toutes les obligations légales, à l’exception de la cause économique. Et les tribunaux administratifs, qui jugent les actes de l’administration, se refusent également à l’examiner. « Il n’y a donc plus personne pour juger de la cause économique. C’est un déni de justice, tempête Me Brun. On a mis en place la loi rêvée de M. Gattaz. »
Plastic omnium composites connaît en ce moment des difficultés. Installé à Saint-Désirat, Félines et Andance, le sous-traitant spécialisé dans les pièces pour poids lourds, second employeur privé du Nord-Ardèche avec un millier de salariés, perd de l’argent. C’est ce que la direction a annoncé aux représentants du personnel mercredi, lors d’une première réunion d’information sur les orientations stratégiques de l’entreprise.
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Quand on sait qu’ils nous rappellent souvent que les sites ardéchois ne sont pas compétitifs car éloignés des clients allemands, ça ne nous rassure pas », explique le délégué CGT. « Maintenant qu’ils ont racheté nos brevets, ils peuvent transférer notre savoir-faire n’importe où », craint le délégué CFDT.
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Dans les semaines à venir, la direction devrait préciser sa stratégie. Mais déjà, elle a commencé à se séparer des 150 intérimaires présents sur les sites ardéchois et pourrait, d’ici Noël, instaurer du chômage partiel.