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Le Medef et la CGPME organisent une mobilisation contre la politique du gouvernement de Manuel Valls à partir du 1er décembre. Le vice-président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a annoncé, vendredi 7 novembre, au lendemain de l'intervention télévisée de François Hollande, cette mobilisation des patrons lors d'une interview à BFM.
« On va simplement manifester sous diverses formes. Il y aura des réunions, il y aura des témoignages, certains descendront peut-être dans la rue [pour dire] le ras-le-bol et la souffrance des patrons français ».
Quand les chefs d'entreprises font grève. Environ 6.000 patrons manifestaient lundi à Paris, et 4.000 à Toulouse, à l'appel de la CGPME, a affirmé Jean-François Roubaud, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises. Plus de 50 fédérations professionnelles étaient dans la rue, a-t-il ajouté.
A Paris, une source policière, présente près du cortège, évoquait en revanche le chiffre de 1.000 manifestants. Sifflets, pétards et mégaphones : les patrons étaient en tout cas pourvus d'un attirail de manifestants aguerris pour leur premier cortège dans la capitale depuis quinze ans.
«Messieurs les ministres : bosser 70 heures par semaine pour gagner des clopinettes, venez j'assure la formation», proclamait une banderole, dans le défilé de la capitale. «Messieurs les élus, venez une semaine chez un artisan et vous comprendrez que la sueur ce n'est pas juste quand la clim' est en panne», pouvait-on lire sur une autre.
De nombreux cadenas, symboles des difficultés rencontrées par les entreprises, sont prévus pour être accrochés aux grilles de Bercy, où se dirige le cortège. C'est là, devant le ministère de l'Economie, que Jean-François Roubaud, président de la CGPME, prendra la parole dans la matinée.
Toute la semaine, les patrons vont se mobiliser contre une politique qui a, selon eux, «bridé» l'économie depuis trente ans. Un mouvement que soutiennent 42 % des Français, selon un sondage.
Guillaume Meurice, excellent reporter pour l'émission Si tu écoutes, j'annule tout, de France Inter, y était. http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1013491. C'est à partir de 30'18 et ça dure un peu moins de 5 minutes. Mais prévoyez de vouloir l'écouter plusieurs fois.
Il y a un femme qui trouve qu'il y a des chômeurs qui, les pauvres, se font fait licencier, etc, mais d'autres qui n'ont jamais cotisé et à qui on donne trop..: Des étrangers. Bon, sa soeur est avec un noir, alors elle peut pas être raciste. D'ailleurs elle finit par dire du bien, beaucoup de bien des étrangers. Enfin, des travailleurs étrangers. Je suis pas sûr qu'elle se rendait compte qu'elle disait ce qu'elle pensait.
Dernière modification par Trinita le 02 déc. 2014, modifié 1 fois.
Bonjour, personnellement je pense que monter qqch c'est extrêmement difficile, il s'agit des PME c'est sur ce tissu qu'il faut s'appuyer pour prospecter, or l'activité est fragile et pas mal de petits patrons mettent chaque jour la clé sous le paillasson et n'ont aucune indemnité.
Je comprends leurs revendications, il y a trop de fiscalité. On parle sans cesse simplification mais rien ne vient à commencer par le prélèvement à la source.
Les petites entreprises ont du mal et sont plus taxées que les grosses, mais là dans la rue ce ne sont pas seulement ces patrons-là qui manifestent.
Aujourd'hui le député David Douillet a dit :
Oui, les patrons de TPE et de PME, ces hommes et ces femmes qui donnent du travail à 3,5 millions de personnes dans notre pays, qui produisent la moitié de la richesse française et qui travaillent sans compter pour faire face aux obligations qui sont les leurs.
Leur détresse est d’autant plus sérieuse que la France compte 28 000 chômeurs de plus que le mois passé, comme le précédent, et comme celui d’avant…
Je n'ai pas tout compris... les patrons donnent du travail ? Je croyais plutôt qu'ils l'achètent pas cher à leurs employés.
Plus il y a de chômeurs, plus les patrons sont en détresse ?
Toutes les TPE et PME ne sont pas charmantes et valeureuses. Entre celles crées pour du soi-disant conseil (aux Qataris par exemple), les SCI participant à l'optimisation fiscale et celles qui sont sous-traitantes industrielles d'un seul groupe, les différences dépassent la simple nuance.
Serabeth écoute David Douillet et ne comprend pas tout
