"Nous avons échoué dans notre volonté de faire du RSA un instrument de réinsertion par et dans le travail. Laurent Wauquiez avait raison. Les Français devront être consultés, donner leur avis sur un principe simple: pas de RSA ou d'allocation communale sans accepter en contrepartie l'exercice d'une activité au service de la collectivité"
Sarkozy en meeting
Tu commences par supprimer les postes que tu veux voir occupés par des bataillons de pauvres contraints au travail.Leur trouver une activité, sans pénaliser ceux qui sont en poste.
Il évite soigneusement de parler de tout ce qui génère directement ou indirectement l'exclusion : "l'employeurabilité" et le comportement des recruteurs, les problèmes économiques (délocalisations, main d'oeuvre détachée, évasion et optimisation fiscales, financiarisation, comportement des grands groupes, automatisation, accaparement des ressources, etc, etc), l'absence de possibilités d'expérimentations de modes de travail et de circuits économiques alternatifs.Nous avons échoué dans notre volonté de faire du RSA un instrument de réinsertion par et dans le travail.
Je qualifierai plutôt son principe de simpliste. D'autre part, la consultation n'envisage pas l'élaboration d'autres types de solutions. On peut s'attendre à des "discours pédagogiques" pour nous expliquer que si on n'adhère pas à cette solution, c'est soit qu'on n'a pas compris, soit qu'on est dans l'erreur, soit qu'on est fainéant et assisté.Les Français devront être consultés, donner leur avis sur un principe simple: pas de RSA ou d'allocation communale sans accepter en contrepartie l'exercice d'une activité au service de la collectivité
Donc d'après lui, les chômeurs sont des "victimes" (dont il n'évoque pas les causes "criminelles"), mais aussi des coupables avérés ou potentiels...A propos du chômage, il a expliqué que les chômeurs étaient "d'abord des victimes", mais qu'"on ne pourra pas continuer à accepter qu'un chômeur de longue durée puisse refuser une activité rémunérée en cas de persistance de sa période d'inactivité".
L'ancien président de la République entend ainsi mettre fin au statut «systématique» des «fonctionnaires à vie» qui, selon lui, ne peut plus perdurer. Il se prononce donc pour la création d'«un nouveau contrat de cinq ans dans la fonction publique» qui «ne s'appliquerait pas à tous les postes», notamment les policiers et les enseignants.
Oh génial, tous les kleenex de l'administration vont enfin avoir un contrat sérieux.Il se prononce donc pour la création d'«un nouveau contrat de cinq ans dans la fonction publique»
Ah zut, j'ai parlé trop vite.qui «ne s'appliquerait pas à tous les postes
