Une ville moyenne française radiée chaque mois ? (50 000)
Rebsamen «demande à Pôle Emploi de renforcer les contrôles»
Re: Rebsamen «demande à Pôle Emploi de renforcer les contrôles»
A mon avis c'est quand on passe entre les mailles du filet qu'on est arrêté par les fils du filet. Ou alors ils ont des filets bizarres chez Pôle...
Au passage appréciez-vous le choix du mot "filet", petits poissons-chômeurs ?

Au passage appréciez-vous le choix du mot "filet", petits poissons-chômeurs ?
Re: Rebsamen «demande à Pôle Emploi de renforcer les contrôles»
Il y 200 000 annonces "officielles" sur PE mais plutôt 150 000 si on enlève ce qu'on évoque régulièrement
Pour 3 450 000 chômeurs
Il y en a qui ont de la chance : on leur propose 2 offres raisonnables d'affilée !!!
Pour 3 450 000 chômeurs
Il y en a qui ont de la chance : on leur propose 2 offres raisonnables d'affilée !!!
Re: Rebsamen «demande à Pôle Emploi de renforcer les contrôles»
Autant que les mots brigade, procédure, contrôleur...serabeth a écrit :Au passage appréciez-vous le choix du mot "filet", petits poissons-chômeurs ?
Et le diagnostic sur les crises multiples, les transformations technologiques, le comportement des employeurs et la qualité des offres proposées, et des "brigades" en rapport, c'est pour quand ?Cela procède plus d'une volonté de diagnostic
Re: Rebsamen «demande à Pôle Emploi de renforcer les contrôles»
En effet, quel gâchis avec Pôle...Il y en a qui ont de la chance : on leur propose 2 offres raisonnables d'affilée !!!

Alors qu'il serait si simple de donner un petit morceau d'offre à chacun : par exemple " toi tu feras le mardi de 10h à 10h17, puis ce sera le tour de Machin, jusqu'à 11h 02" etc.
Aucun sens pratique ce Pôle.

Re: Rebsamen «demande à Pôle Emploi de renforcer les contrôles»
Sympa de lire cet article bien informé. Notamment lorsqu''il évoque la " constitution illégale d’une base de CV à travers les candidatures à des offres fantômes, vers laquelle revenir ultérieurement ". Je n'ai jamais entendu qu'il y' avait eu des sanctions pour ce motif.
C'est vrai que c'est facile que de dire à PE que le client a suspendu ou reporté le recrutement ou l'a pourvu en interne, etc...
A quand une cellule pour les débusquer ces profiteurs du système ?

C'est vrai que c'est facile que de dire à PE que le client a suspendu ou reporté le recrutement ou l'a pourvu en interne, etc...
A quand une cellule pour les débusquer ces profiteurs du système ?

Re: Rebsamen «demande à Pôle Emploi de renforcer les contrôles»
Jamais.Chiz a écrit : A quand une cellule pour les débusquer ces profiteurs du système ?
Vu que les chômeurs sont responsable de tout d'après nos dirigeants.

- Les emplois non pourvu ? La faute au chômeurs, ils n'ont qu'a accepter des conditions inadmissible
- Le chômage de longue durée ? La faute des chômeurs, qui sont trop exigent
- Le déficit public ? De la faute aux chômeurs qui plombent le systeme
- Le manque de croissance ? De la faute des chômeurs car le déficit public oblige à taxer les entreprises
...
Le chômeur aura bien mérité son sort et encore, il mériterais pire que des contrôles.

Après tout, pourquoi avouerait-il qu'ils ne sont qu'une bande d'incapable sans idée nouvelle et/ou de goinfre qui se sert sur le dos du contribuable ?
Re: Rebsamen «demande à Pôle Emploi de renforcer les contrôles»
De la sorte, on peut le bombarder d'annonces automatiques non ciblées (cela peut être ubuesque le décalage entre les annonces d'offres reçues et ta profession réelle) qui peuvent donner lieu à radiation en cas de refus répétés.Le conseiller vérifie que le demandeur d'emploi a créé un espace personnel

Pôle emploi paie l'abonnement internet?
À l'affiche : Les fantasmes de Monsieur Rebsamen
Source : Alternatives Économiques
Offres d’emploi non pourvues : la machine à fantasme
Sandrine Foulon et Vincent Grimault
350 000 offres d’emploi ne trouveraient pas preneurs selon le ministre du Travail. Un chiffre qui alimente le discours sur la fraude bien qu’il ne repose sur aucune étude rigoureuse.
« En France, 350 000 emplois ne trouvent pas preneurs ». François Rebsamen, ministre du Travail, a repris à son compte une vieille polémique. Il y aurait donc en France un vivier d’emplois délaissés par des chômeurs plus prompts à vivre de l’assistanat qu’à rechercher activement un travail. 350 000 pour la rue de Grenelle, 400 000 pour le Medef, 500 000 pour Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle 2012, et même 600 000 pour certains journalistes : les emplois non pourvus suscitent fantasmes et envolées peu rigoureuses. Le chiffre avancé par François Rebsamen est d’autant plus surprenant que François Hollande lui-même reconnaissait l’an dernier que « personne n’a la véritable statistique ». Comment l’expliquer ?
Il faut tout d’abord distinguer les concepts d’emplois « vacant » et d’offres « non pourvues » trop souvent confondus. Eurostat définit un emploi vacant (traduction de l’anglais vacancy) comme un poste « nouvellement créé, non pourvu ou qui deviendra vacant sous peu et que l’employeur veut pourvoir immédiatement ou dans un délai déterminé ». D’une part, il existe un délai incompressible qui correspond à la phase de recrutement. D’autre part, difficile pour un chômeur d’occuper « un poste qui deviendra vacant sous peu ».
Peu d'emplois vacants en France
Ces vacances d’emploi sont « mal définies et mal évaluées » selon une étude du Centre d'études de l'emploi. Yannick Fondeur et Jean-Louis Zanda, les deux auteurs, écrivent ainsi que « les vacances d’emploi correspondent […] à la photographie d’un stock d’emplois à pourvoir. […] Comme en France une trentaine de millions de nouveaux contrats de travail sont conclus chaque année, il est naturel qu’on observe à un instant donné un grand nombre d’emplois vacants. »
Contrairement aux idées reçues, un pays qui affiche un taux d’emplois vacants élevé ne signifie pas qu’il est peuplé de chômeurs fainéants mais qu’il crée beaucoup d’emplois. C’est ce qu’enseigne d’ailleurs la courbe de Beveridge, qui illustre les écarts entre les besoins des employeurs et les souhaits des demandeurs d'emploi. C’est encore ce que confirment les dernières données fournies par Eurostat.
Le taux d’emplois vacants (c’est-à-dire le nombre d’emplois vacants rapporté au nombre d’emplois total) au premier trimestre 2014 en France était bien inférieur à la moyenne européenne. Autrement dit, si le taux de chômage est si élevé dans l’Hexagone, c’est parce qu’il n’y a pas d’emplois à occuper, et non parce que les chômeurs n’en cherchent pas. Le Portugal, l’Italie, l’Espagne et la Grèce sont dans la même situation. A l’inverse, l’Allemagne a, logiquement, le taux d’emplois vacants le plus élevé d’Europe.
4 % des offres ne trouvent pas de candidats
Les emplois vacants ne disent cependant rien des difficultés de recrutement. Pour les estimer, il faut se tourner vers la notion « d’emplois non pourvus », ces offres d’emploi qui ont été retirées sans donner lieu à un recrutement. Pôle emploi qui collecte bon an mal an 3 millions d’offres évalue à 116 000 le nombre d’offres qui n’ont pas trouvé preneur faute de candidats. Soit 4 % des offres au total. Certes, l’opérateur public ne couvre que 38 % des offres d’emploi en France. Faut-il pour autant extrapoler sur les offres restantes et tenter d’additionner les offres non pourvues des RegionsJob, Qapa.fr et autres Lebon coin.fr ? Rien n’est plus hasardeux notamment parce qu’une même offre peut être publiée sur différents sites, surtout depuis l’émergence des réseaux sociaux.
Au regard des 3,4 millions de chômeurs de catégorie A (près de 5 millions pour les catégories A,B et C), le volume d’offres non pourvues reste donc très faible. Si, par bonheur, l’ensemble de ces offres trouvaient preneurs, elles ne parviendraient pas à faire baisser significativement le chômage de masse. Ce qui ne signifie pas qu’il faille se détourner du problème. D’autant que les raisons qui l’expliquent sont clairement identifiées. Ce n’est pas parce qu’un poste existe qu’il peut être immédiatement occupé par n’importe quel chômeur. C’est notamment le cas des métiers en tension comme l’informatique ou les transports qui peinent à trouver des profils qualifiés. L’appariement entre offre et demande reste complexe. François Rebsamen a reconnu qu’il y avait un problème « d’adéquation », les emplois proposés ne correspondant pas forcément aux compétences des demandeurs d’emplois. Pour résoudre cet écueil, le gouvernement a lancé deux plans successifs de 30 000 puis de 100 000 « formations prioritaires». « Fin 2013, l’objectif a été dépassé puisque 39000 inscriptions ont été enregistrées grâce au plan. Et au 31 juillet 2014, 57 263 formations supplémentaires étaient recensées dans les domaines du transport, de l’industrie ou des services à la personne », explique-t-on rue de Grenelle. Confiant sur l’objectif à atteindre et sur les premiers résultats qualitatifs – 6 mois après leur sortie du dispositif, 65% des chômeurs formés occupent un emploi -, le ministère du Travail n’a pas encore mesuré l’impact de ces initiatives sur le flux de 20% de demandeurs d’emploi qui entrent en formation chaque année. Un bilan de la Dares devrait y répondre prochainement.
Mauvaise cible
Si certains postes ne trouvent pas preneur, c’est aussi en raison de la qualité des emplois proposés : horaires atypiques, temps partiels, faibles salaires, conditions de travail, éloignement géographique… Le déficit d’image dont souffrent certains secteurs comme l’hôtellerie, les métiers de bouche ou encore la métallurgie explique ce manque d’intérêt. Tout comme les exigences des employeurs en quête du candidat expérimenté parlant cinq langues pour un salaire de débutant. Enfin, il existe aussi en effet une minorité de demandeurs d’emploi qui ne recherchent pas activement un emploi.
Mais axer le discours sur les fraudeurs, mettre la pression sur les chômeurs et « renforcer les contrôles pour vérifier que les gens cherchent bien un emploi» comme le demande François Rebsamen ne peut pas apporter de réponse satisfaisante au problème des offres non pourvues. Sans compter que les sanctions existent déjà… Pôle Emploi peut radier les chômeurs pour une dizaine de motifs différents dont le refus de deux « offres raisonnables d’emploi » consécutives. Des expérimentations sont également en cours dans plusieurs agences de la région Paca, de Poitou-Charentes, de Basse-Normandie et de Franche-Comté pour renforcer les contrôles. Depuis le lancement de l'opération à Manosque et Toulon à l'été 2013, seuls 6,5 % des contrôles ont débouché sur une radiation de 15 jours selon Le Monde
Contrôler les chômeurs et lutter contre la fraude est légitime mais jeter le discrédit sur l’ensemble des chômeurs et mettre en lumière la fraude sociale alors qu’elle est très faible comparée à la fraude fiscale (voir graphique ci-dessous) provoque davantage de débats que de réels impacts positifs pour l’économie. La fraude à Pôle emploi ne représentait en 2012 que 0,84 % de la totalité de la Fraude en France. Ouvrir un autre front, celui des cohortes de demandeurs découragés qui ne s’inscrivent plus sur les listes, voire celui du taux de non recours aux allocations chômage (voir travaux de l’Odenore) serait plus éclairant. Selon une enquête de la Dares de 2006, 12% des inscrits à Pôle Emploi (l’ANPE à l’époque) avaient des droits ouverts à l’indemnisation sans toutefois percevoir d’allocation. Un chiffre moins repris que les 350 000 offres non pourvues.
Fraude en France en 2012 en euros (Source : Lutte contre la fraude fiscale - bilan 2012, DNLF)
Fraude à Pôle Emploi : 0,84 % de la fraude détectée en France
Fraude fiscale : 3 660 000 000
Fraude à la Sécurité sociale : 562 300 000
Fraude à la douane : 366 500 000
Re: Rebsamen «demande à Pôle Emploi de renforcer les contrôles»
Au gouvernement un poste non pourvu ça ne traîne pas, voyez le Commerce Extérieur ; c'était sûrement une offre raisonnable d'emploi.
Que les employeurs prennent exemple sur le Grand Patron : quand c'est raisonnable ça ne traîne pas.
Je voudrais bien voir ces fameuses annonces non pourvues... qu'on rigole un peu.

Que les employeurs prennent exemple sur le Grand Patron : quand c'est raisonnable ça ne traîne pas.
Je voudrais bien voir ces fameuses annonces non pourvues... qu'on rigole un peu.

Re: Rebsamen «demande à Pôle Emploi de renforcer les contrôles»
IL y a un milliard d'heures supplémentaires de travail dissimulées, non payées, non majorées (l'équivalent deserabeth a écrit :Au gouvernement un poste non pourvu ça ne traîne pas, voyez le Commerce Extérieur ; c'était sûrement une offre raisonnable d'emploi.![]()
Que les employeurs prennent exemple sur le Grand Patron : quand c'est raisonnable ça ne traîne pas.
Je voudrais bien voir ces fameuses annonces non pourvues... qu'on rigole un peu.
600 000 emplois ).
IL y a des centaines de kilomètre de containers sans surveillance dans nos ports pour quelques poignées de douaniers sous payés.Tous les services de controle ont été affaiblis.
(dixit Gérard Filoche, dans son livre le CHOC)
Re: Rebsamen «demande à Pôle Emploi de renforcer les contrôles»
Ils contiennent quoi? Des déchets nucléaires ou des trucs aussi sales?IL y a des centaines de kilomètre de containers sans surveillance dans nos ports

Re: Rebsamen «demande à Pôle Emploi de renforcer les contrôles»
Du cheval, triste sir!tristesir a écrit :Ils contiennent quoi? Des déchets nucléaires ou des trucs aussi sales?IL y a des centaines de kilomètre de containers sans surveillance dans nos ports

(bientot, ce sera peut etre les chomeurs recyclés!
