[Pole Emploi] Survie en milieu hostile: vos trucs et astuces
Publié : 20 janv. 2017
Bonjour !
Je me présente: Irevria, jeune femme en recherche d'emploi depuis deux ans.
Mes excuses si le sujet a déjà été abordé, j'ai parcouru quelques pages où plusieurs idées éparses étaient répertoriées mais pas de topic exclusivement consacré à ce thème.
J'aurais souhaité savoir comment il est possible de constamment avoir Pôle Emploi sur le dos sans songer à se jeter sous un train ou prier pour se prendre un semi-remorque de plein fouet dans la figure.
Je m'explique: je suis chômeuse, au RSA, étrangement ce maigre substitut me suffit. Je n'ai ni dette ni crédit et j'ai une vie plutôt minimaliste. Je cherche des tâches multifonction dans les milieux culturels/artistiques/éducatifs/administratifs, que du précaire à temps partiel, du job de merde à 20h par semaine pourvu que ce soit dans mes cordes. Je vis dans une petite ville de province qui offre majoritairement des emplois dans l'industrie et l'agro-alimentaire, qui plus est je n'ai ni permis ni voiture (conduire m'angoisse et je n'ai jamais rien pigé au code). J'arrive à postuler sans problème dans mon petit périmètre et à avoir des entretiens. J'aurais probablement déjà été embauchée quelque part s'il y avait plus de postes vacants pour tout le monde. Et je suis autonome, ne leur en déplaise.
Le problème, c'est Pole Emploi, qui m'a gracieusement été imposé en même temps que mon droit au RSA et qui pourrait se contenter de me transmettre des offres plutôt que de me .... les briser, pour parler poliment.
Je suis souvent accablée de rendez-vous qui me minent le moral plus qu'autre chose (souvent tous les quinze jours sans aucune raison). J'en ressort avec cette boule malsaine dans le ventre, cette impression de nullité et d'impuissance et le sentiment vivace d'être de trop sur cette planète.
Je suis dans l'impossibilité de mener un dialogue constructif avec une personne (ma conseillère) qui part du principe que je suis responsable de ma situation de chômeuse et je vis très mal certaines tâches infantilisantes et dégradantes (compléter une sorte de tableau de bord coloré imprimé par leurs soins, batailler pour ne pas avoir à participer à leurs ateliers -rien que le nom!- etc), que je perçois comme une mise en question de mes qualités et de mon statut d'être humain viable et complet. Le ton est souvent condescendant, associé à de la culpabilisation, de la fausse complicité et des raisonnements fallacieux (ex: si je ne trouve pas de travail, c'est parce que je ne me suis pas encore inscrite chez un de leurs partenaires qui s'occupe principalement de réseaux pour cadres).
C'est simple: je n'en peux plus, j'en fais des cauchemars, je me dis 'gentil émissaire de la Grande Faucheuse, youhou je suis là!', être en contact avec eux me déprime et me diminue considérablement, et impossible de leur faire comprendre que non, je ne suis pas une attardée simplette sous-évoluée qu'il faut 'occuper' avec des ateliers (dixit eux-mêmes) ou contrôler, c'est un nonsens.
Question: comment faire pour qu'ils nous lâchent la grappe ? J'ai foi en vos conseils, je ne comprends absolument pas comment tout ce tintouin fonctionne.
Ps: je prends toutes sortes d'astuces alternatives si elles ne sont pas trop douloureuses, ce monde n'est décidément pas fait pour moi.
Arigatô !
Je me présente: Irevria, jeune femme en recherche d'emploi depuis deux ans.
Mes excuses si le sujet a déjà été abordé, j'ai parcouru quelques pages où plusieurs idées éparses étaient répertoriées mais pas de topic exclusivement consacré à ce thème.
J'aurais souhaité savoir comment il est possible de constamment avoir Pôle Emploi sur le dos sans songer à se jeter sous un train ou prier pour se prendre un semi-remorque de plein fouet dans la figure.
Je m'explique: je suis chômeuse, au RSA, étrangement ce maigre substitut me suffit. Je n'ai ni dette ni crédit et j'ai une vie plutôt minimaliste. Je cherche des tâches multifonction dans les milieux culturels/artistiques/éducatifs/administratifs, que du précaire à temps partiel, du job de merde à 20h par semaine pourvu que ce soit dans mes cordes. Je vis dans une petite ville de province qui offre majoritairement des emplois dans l'industrie et l'agro-alimentaire, qui plus est je n'ai ni permis ni voiture (conduire m'angoisse et je n'ai jamais rien pigé au code). J'arrive à postuler sans problème dans mon petit périmètre et à avoir des entretiens. J'aurais probablement déjà été embauchée quelque part s'il y avait plus de postes vacants pour tout le monde. Et je suis autonome, ne leur en déplaise.
Le problème, c'est Pole Emploi, qui m'a gracieusement été imposé en même temps que mon droit au RSA et qui pourrait se contenter de me transmettre des offres plutôt que de me .... les briser, pour parler poliment.
Je suis souvent accablée de rendez-vous qui me minent le moral plus qu'autre chose (souvent tous les quinze jours sans aucune raison). J'en ressort avec cette boule malsaine dans le ventre, cette impression de nullité et d'impuissance et le sentiment vivace d'être de trop sur cette planète.
Je suis dans l'impossibilité de mener un dialogue constructif avec une personne (ma conseillère) qui part du principe que je suis responsable de ma situation de chômeuse et je vis très mal certaines tâches infantilisantes et dégradantes (compléter une sorte de tableau de bord coloré imprimé par leurs soins, batailler pour ne pas avoir à participer à leurs ateliers -rien que le nom!- etc), que je perçois comme une mise en question de mes qualités et de mon statut d'être humain viable et complet. Le ton est souvent condescendant, associé à de la culpabilisation, de la fausse complicité et des raisonnements fallacieux (ex: si je ne trouve pas de travail, c'est parce que je ne me suis pas encore inscrite chez un de leurs partenaires qui s'occupe principalement de réseaux pour cadres).
C'est simple: je n'en peux plus, j'en fais des cauchemars, je me dis 'gentil émissaire de la Grande Faucheuse, youhou je suis là!', être en contact avec eux me déprime et me diminue considérablement, et impossible de leur faire comprendre que non, je ne suis pas une attardée simplette sous-évoluée qu'il faut 'occuper' avec des ateliers (dixit eux-mêmes) ou contrôler, c'est un nonsens.
Question: comment faire pour qu'ils nous lâchent la grappe ? J'ai foi en vos conseils, je ne comprends absolument pas comment tout ce tintouin fonctionne.
Ps: je prends toutes sortes d'astuces alternatives si elles ne sont pas trop douloureuses, ce monde n'est décidément pas fait pour moi.
Arigatô !