Je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant à s’inquiéter des éventuels trafics ainsi que du risque de corruption vu le nombre de scandale politique que l'on a constaté.
Ce n'est pas parce qu'il y a une procédure officielle que l'on dit "bien encadrée" et qu'on nous affirme qu'il n'y a pas de passe-droit que c'est la réalité.
Le premier risque de magouille, c'est déjà sur les fameux "critère". On arrête pas de nous rabâcher les oreilles avec les fameux arrêt de travail de complaisance donc pour une personne "importante", il est surement possible de faire exagérer la gravité de son cas pour qu'il monte plus haut dans la liste.
Le second risque, c'est qu'un médecin sachant que certains type de donneur sont rare pourrait être tenté de ne pas tout faire pour sauver un patient ayant peu de chance de s'en sortir. La première raison pourrait être financière (facturer les soins et le prélèvement sur la personne décédée), la seconde pourrais être "morale" du fait que laisser ce patient mourir va surement en sauver deux ou trois autres (plutôt paradoxal).
Le troisième risque, c'est le contournement du systeme c'est à dire la supposition que fait libellule. Un médecin vous déclare mort alors que vous pourriez encore vous en sortir afin de favoriser un autre de ses "bon clients".
Une dernière chose, il est très étonnant que dans un pays dans lequel on transforme en marchandise tout ce qui peut l'être, on n’achète pas et ne vendent pas ces organes. Car en considérant que l'on a aussi soumis la recherche aux règles du marché, cela n'incitera pas les laboratoires à faire de la recherche sur des organes synthétique car le fruit de la recherche aura un prix nul.
