La première chose qu'il ne faut pas oublier, c'est que la terreur n'est pas une fin en soi mais un moyen.
La peur, la terreur, l'effroi ... est la plus ancienne des armes de guerre. La peur est capable de paralyser l'ennemi, la peur est capable de l’empêcher de prévoir vos actions, la peur peut lui faire prendre de mauvaise décisions.
Nous sommes bien en guerre, mais pas en guerre contre le terrorisme qui n'est qu'un moyen d'action mais contre un ennemi que l'on refuse de désigner de manière claire.
Nous sommes dans une guerre asymétrique, c'est à dire une guerre du faible contre le fort et le meilleur moyen pour un ennemi faible de terrasser son adversaire est de le désorganiser.
La technique utilisée par cet ennemi est une technique décrite dans le bon vieux livre "l'art de la guerre".
Lorsque l’ennemi est uni, divisez-le; et attaquez là où il n’est point préparé, en surgissant lorsqu’il ne vous attend point.
Telles sont les clefs stratégiques de la victoire, mais prenez garde de ne point les engager par avance.
Et ça fonctionne à merveille.
L'ennemi voudrait s'attaquer à l'état de droit et à nos libertés ? Il y est parvenu en faisant activer l'état d'urgence ce qui court-circuite la justice et entraine des restrictions de liberté, rapprochant la France de la dictature souhaité par l'ennemi.
L'ennemi voulait affaiblir nos finances ? Il est en train d'y parvenir en nous faisant créer des dépenses pour la protection des civils mais aussi en déplaçant massivement des populations pauvres vers notre pays.
L'ennemi voulait affaiblir la police et l'armée ? Il y est parvenu en faisant mettre des gardes statiques et en mobilisant énormément de gens à faire du renseignement.
L'ennemi veut détruire l'état central ? Il est en passe de le faire grâce à la complicité d'élus incapable de régler les problèmes sociaux de base de notre société, prompt à stigmatiser une partie de la population et a répandre la peur en voulant surfer sur la vague "sécuritaire" sans voir le risque de guerre civile.
fricero a écrit :sanctionner la consultation de sites djihadistes comme un délit
Jusqu'au jour où ton ordinateur, ton point d'accès wifi ou ta ligne ADSL sera piratée et où l'on t’arrêtera sans autres forme de procès. Une nouvelle forme de terrorisme apparaitra alors, bien plus insidieuse car risquant de faire basculer des gens dans le camps de l'ennemi parce qu'ils ont été accusés à tort.
fricero a écrit :expulser les «fichés S» étrangers
C'est une très bonne idée pour perdre la maîtrise sur ces gens. Une fois expulsé, on en perd toute trace, tout moyen de surveiller leurs actions et donc tout moyen de pouvoir récupérer des informations.
fricero a écrit :assigner les Français à résidence avec bracelet électronique;
Sauf que ce dispositif à des problèmes en terme de fiabilité et il pourrait être contre-productif en cas d'évasion coordonnée car les forces de l'ordre seraient occupé à courir derrière les fuyards laissant le champ libre à une action terroriste.
fricero a écrit :créer des centres de dé-radicalisation et des équipes de renseignements dans les prisons; et isoler tous les détenus condamnés pour des délits islamistes.
Il faudrait déjà créer tout simplement des prisons supplémentaires et mieux répartie sur le territoire afin que chacun puisse avoir sa cellule individuelle et ses 9m² règlementaires comme l'impose la loi.
Créer des camps de concentration moderne n'est pas une solution.
Et toute ces propositions ne traitent pas le fond du problème : Pourquoi des gens basculent-ils dans ce genre d'action ? Tendance suicidaire ? Environnement social (chômage, exclusion, xénophobie, éducation ...) poussant à la sociopathie ? Lavage de cerveau ? Sensibilité à la "publicité" ? Besoin de reconnaissance ? ...
Car cela pourrait-être une piste pour limiter le nombre de candidat à ce genre d'actes en limitant l’enrôlement et une des voies pour étouffer le mouvement.