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Le chômage, comme un deuil ou un abandon amoureux
Publié : 28 mai 2016
par vioque54
Aprés plus de 30 années années de chômage de masse les dégâts humains sont considérables
De nombreux travaux le prouvent: la perte d'emploi s'apparente à un événement traumatique, qui dégrade à la fois la santé mentale et physique.
voir article Slate :
http://www.slate.fr/story/118533/chomag ... n-amoureux
Re: Le chômage, comme un deuil ou un abandon amoureux
Publié : 28 mai 2016
par Invité
Le docteur Hollande à dit que ça allait mieux alors ne vous en faites plus
Re: Le chômage, comme un deuil ou un abandon amoureux
Publié : 28 mai 2016
par cestpasvrai
Je pense qu'on a maintenant fait le tour des constats sur les atteintes psychiques, somatiques, sociales et financières dues au chômage.
Cela étant clairement établi, que fait-on ensuite ?
Ou plutôt que nous est-il possible de faire ?
Re: Le chômage, comme un deuil ou un abandon amoureux
Publié : 28 mai 2016
par Yves
Lire ou relire aussi les articles et revues de presse d'Actuchomage :
• La solitude touche plus les chômeurs que les personnes âgées (La Croix) :
http://www.actuchomage.org/201503242662 ... agees.html
• Traumatismes, suicides : le chômage tue de plus en plus (Actuchomage) :
http://www.actuchomage.org/201501172642 ... -plus.html
• Chômage et dépression, attention danger ! (Actuchomage) :
http://www.actuchomage.org/Vivre-le-cho ... noree.html
Avec des vidéos, des interviews de chômeurs, l'avis du Professeur Michel Debout (l'un des plus grands spécialistes français du suicide, de ses causes et des traumatismes liés au chômage).
Re: Le chômage, comme un deuil ou un abandon amoureux
Publié : 29 mai 2016
par Invité
cestpasvrai a écrit :...que nous est-il possible de faire ?
Voici là une très bonne question qui en appelle d'autres à savoir :
1/ La légitimité relative des choses appelées ''Etat'' et ''gouvernement'' donne t-elle le droit à ceux qui nous dominent de poursuivre leur domination en dépit des catastrophes pour l'humanité comme pour la planète ?
2/ Sous prétexte que nous, citoyens, refusons ou n'arrivons pas - soi-disant - à nous prendre en main et donc abandonnons tout aux criminels avérés (les gouvernances que sont : la finance, la politique et l'industrie) doit-on se résigner aux sorts funestes que ces puissants nous réservent ?
Concrètement ou plus symboliquement,
3/ Une femme au foyer mais constamment battue par un mari dominateur, jaloux et possessif doit-elle continuer de demeurer auprès de cet ignoble personnage sous le seul prétexte qu'il est le seul à avoir un salaire et à ramener de quoi manger ?
Re: Le chômage, comme un deuil ou un abandon amoureux
Publié : 31 mai 2016
par cestpasvrai
Artho a écrit :1/ La légitimité relative des choses appelées ''Etat'' et ''gouvernement'' donne t-elle le droit à ceux qui nous dominent de poursuivre leur domination en dépit des catastrophes pour l'humanité comme pour la planète ?
S'en prendre au gouvernement ne suffit pas. On baigne dans l'individualisme, la compétition effrénée, la soumission à la "pensée" unique ou l'absence de pensée, c'est la société entière qui doit se remettre en question.
Je vois plutôt comme questions en rapport avec la première :
Pourquoi coopérer entre chômeurs ?
Si oui comment ?
Re: Le chômage, comme un deuil ou un abandon amoureux
Publié : 31 mai 2016
par Invité
Le monde du travail paraît comme une forteresse : quand est dehors on frappe en vain à la grosse porte mais quand on est dedans on n'a pas la moindre envie de s'occuper de ceux qui sont dehors, on ne les voit même pas.
Coopérer entre chômeurs, précaires et personnes qui ont une certaine sensibilité ça se fait déjà, par exemple ici.
Sinon que veux-tu faire ? Rester entre chômeurs n'a aucun intérêt, il faut fréquenter ceux qui travaillent ou vivre carrément en-dehors du monde du travail salarié. Des gens le font, inventent une autre forme de vie en société, moins chère, plus enrichissante intellectuellement et affectivement, mais il ne faut pas être exigeant sur le niveau de vie.
Je n'irais pas dans une "manif de chômeurs", par contre participer aux manifs générales dans une perspective plus large que strictement "le chômage, quel malheur", oui.
Re: Le chômage, comme un deuil ou un abandon amoureux
Publié : 31 mai 2016
par Invité
Sur la question ''Nous remettre en question'' je suis d'accord; nous avons tous - autant individuellement que collectivement - des efforts et aussi, des sacrifices à faire.
Je suis également d'accord sur le fait que rester entre chômeurs ne présente aucun intérêt. D'ailleurs, c'est dans cet esprit que j'avais lancé mon invitation aux salariés à ne pas considérer les employeurs comme leurs ennemis (ceux contre qui il faut se dresser) dans la mesure où eux-mêmes sont aussi des victimes.
C'est vrai qu'ils ''profitent'' de la situation, notamment de l'aménagement future d'une loi travail immonde. Mais, concrètement, ils sont désemparés et ont le couteau sous la gorge si bien qu'ils pactisent avec le Diable (quelque gouvernement) et d'autres démons (les cotés en bourse).
Personnellement, je suis pour l'appel aux PME à devenir solidaires de la contestation montante venant autant des salariés que des chômeurs (ou autres) au nom de l'ère dite technologique qui est la nôtre et qui rend possible la satisfaction de tous les besoins en fonds pour tous sans le moindre dommage pour l'économie. Car n'est-il pas qu'il s'agit de criminels de haut vols qui, ouvertement, effrontément et sans honte aucune, empêchent délibérément l'instauration d'outils modernes pour l'expression de la justice sociale ?!
Re: Le chômage, comme un deuil ou un abandon amoureux
Publié : 31 mai 2016
par cestpasvrai
serabeth a écrit :Sinon que veux-tu faire ?
Je propose la question au débat, ça ne veut pas dire que j'ai une réponse précise à celle-ci.
serabeth a écrit :Rester entre chômeurs n'a aucun intérêt
Cela semble pourtant la seule option possible à court terme, vu que leur sort n'intéresse pas beaucoup, et que, en principe, un chômeur ne va pas traiter un autre de profiteur, ou porter sur lui un regard gêné, de pitié ou culpabilisateur.
Je crois que l'isolement est un problème majeur à attaquer. Une fois l'isolement rompu, une dynamique peut apparaître : monter des projets, simplement discuter, faire des activités en groupe, protester, etc. Ca peut aussi permettre de sortir d'un environnement culpabilisateur par exemple. Et les moyens existent sur le web.
Re: Le chômage, comme un deuil ou un abandon amoureux
Publié : 31 mai 2016
par Invité
Ce que dit cestpasvrai est vrai
