Le gouvernement cherche un emploi pour l'ex-patron de la CGT
Publié : 14 avr. 2016
A défaut d'inverser durablement la courbe du chômage, le gouvernement serait sur le point de trouver un emploi à l'ancien secrétaire général de la CGT Thierry Lepaon poussé à la démission en janvier 2015.
Selon Europe 1 ce jeudi matin, le gouvernement s'apprête à nommer le syndicaliste déchu après l'affaire de son appartement de fonction à la tête d'une toute nouvelle Agence de la langue française pour la cohésion sociale créée spécialement pour lui.
Depuis sa chute, l'éphémère patron de la CGT n'est pas à proprement parler au chômage : il est «toujours payé par la CGT puisque nous n'avons pas trouvé d'évolution professionnelle en ce qui le concerne», a précisé mercredi son successeur Philippe Martinez.
«C'est la tradition à la CGT, reconnaissait l'ancien secrétaire général en septembre dernier sur Europe 1. Quand un dirigeant remet ses fonctions et n'a pas trouvé de nouvelles responsabilités ou un nouveau job, on fait en sorte qu'il puisse vivre entre deux périodes de travail». Par ailleurs, «pour licencier quelqu'un, il faut qu'il fasse une faute, c'est valable aussi à la CGT. Et je n'ai pas commis de faute», insistait Thierry Lepaon.
Une Agence de la langue française créée de toute pièce
Thierry Lepaon, élu secrétaire général de la CGT en 2013, avait dû démissionner en janvier 2015 après des révélations sur le coût de la rénovation de de son bureau (62.000 euros) et son appartement de fonction (un devis de 150.000 euros, 105.000 d'après l'intéressé) et sur ses indemnités de départ de sa fédération avant son élection à la tête du premier syndicat français.
Ce serait donc pour enlever une épine du pied à la CGT que le gouvernement aurait décidé de «recaser» Thierry Lepaon, raconte Europe 1. Le syndicaliste ayant par le passé pondu un rapport sur l'illettrisme pour le compte du conseil économique et social de Normandie, il paraissait pleinement qualifié pour prendre la tête de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme. L'ennui, c'est que ce poste actuellement occupé par Marie-Thérèse Geoffroy, n'est pas rémunéré.
C'est pourquoi le gouvernement s'apprêterait à créer cette fameuse Agence de la langue française pour la cohésion sociale dont la présidence ne serait pas confiée à un banal bénévole mais à Thierry Lepaon. Merci pour ce cadeau...empoisonné.
Source : http://www.leparisien.fr/economie/le-go ... 714777.php
Pour ceux qui pensait qu'il n'avait pas de connivence entre le gouvernement et les leaders syndicaux, voila une preuve.
Le gouvernement remercie Lepaon pour sa mollesse à combattre les reculs sociaux.
Gageons que Philippe Martinez, au vu de son manque de combativité face à la loi El Khomri, soit à la fin de son mandat de secrétaire général de la CGT récompensé de la même façon.
C'est triste pour tout les militants CGT de bases, qui sont sincères dans leur démarche.
A eux de faire le ménage !
Selon Europe 1 ce jeudi matin, le gouvernement s'apprête à nommer le syndicaliste déchu après l'affaire de son appartement de fonction à la tête d'une toute nouvelle Agence de la langue française pour la cohésion sociale créée spécialement pour lui.
Depuis sa chute, l'éphémère patron de la CGT n'est pas à proprement parler au chômage : il est «toujours payé par la CGT puisque nous n'avons pas trouvé d'évolution professionnelle en ce qui le concerne», a précisé mercredi son successeur Philippe Martinez.
«C'est la tradition à la CGT, reconnaissait l'ancien secrétaire général en septembre dernier sur Europe 1. Quand un dirigeant remet ses fonctions et n'a pas trouvé de nouvelles responsabilités ou un nouveau job, on fait en sorte qu'il puisse vivre entre deux périodes de travail». Par ailleurs, «pour licencier quelqu'un, il faut qu'il fasse une faute, c'est valable aussi à la CGT. Et je n'ai pas commis de faute», insistait Thierry Lepaon.
Une Agence de la langue française créée de toute pièce
Thierry Lepaon, élu secrétaire général de la CGT en 2013, avait dû démissionner en janvier 2015 après des révélations sur le coût de la rénovation de de son bureau (62.000 euros) et son appartement de fonction (un devis de 150.000 euros, 105.000 d'après l'intéressé) et sur ses indemnités de départ de sa fédération avant son élection à la tête du premier syndicat français.
Ce serait donc pour enlever une épine du pied à la CGT que le gouvernement aurait décidé de «recaser» Thierry Lepaon, raconte Europe 1. Le syndicaliste ayant par le passé pondu un rapport sur l'illettrisme pour le compte du conseil économique et social de Normandie, il paraissait pleinement qualifié pour prendre la tête de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme. L'ennui, c'est que ce poste actuellement occupé par Marie-Thérèse Geoffroy, n'est pas rémunéré.
C'est pourquoi le gouvernement s'apprêterait à créer cette fameuse Agence de la langue française pour la cohésion sociale dont la présidence ne serait pas confiée à un banal bénévole mais à Thierry Lepaon. Merci pour ce cadeau...empoisonné.
Source : http://www.leparisien.fr/economie/le-go ... 714777.php
Pour ceux qui pensait qu'il n'avait pas de connivence entre le gouvernement et les leaders syndicaux, voila une preuve.
Le gouvernement remercie Lepaon pour sa mollesse à combattre les reculs sociaux.
Gageons que Philippe Martinez, au vu de son manque de combativité face à la loi El Khomri, soit à la fin de son mandat de secrétaire général de la CGT récompensé de la même façon.
C'est triste pour tout les militants CGT de bases, qui sont sincères dans leur démarche.
A eux de faire le ménage !