Yves a écrit :Les lumières sont éteintes depuis longtemps !

Et pas qu'en haut de l'échelle malheureusement, je fais le lien avec la réponse suivante :
fabu a écrit :Tout est dans la dernière phrase de l'article:
"L'idée n'est pas de faire les choses pour moins cher, mais mieux."
Dommage que personne d'autre dans notre beau monde turbocapitaliste n'est capable de faire une telle gymnastique cérébrale révolutionnaire... et de l'appliquer, surtout !
On a plus "l'amour du travail bien fait".
J'ai souvent vu des gens sauter des tâches qui prennent moins de 5 minutes parce qu'ils sont pressé. Hors sauter cette tâche qu'ils jugeaient inutile fait qu'au final, ils doivent travailler 2 ou 3 heures de plus parce que :
- L'outillage n'est pas à sa place donc il faut le chercher partout
- Parce que l'on veut réaliser la tâche avec le mauvais outil donc on démoli plus que l'on répare
- Stock de matière première épuisé donc il faut perdre sont temps en réapprovisionnement d'urgence
- Stock de pièce de rechange épuisé donc il faut démonter sur une machine pour remonter sur une autre et remettre en état la machine que l'on a démonté.
- les gens devienne stressé, s’énervent et deviennent inefficace ce qui peut conduire au burnout (donc cout pour la sécu et donc perte de compétitivité du pays)
Et je ne parle même pas des surcouts lié aux démontages remontage, aller-retour, pertes de production, casse, burnout ...
Mais ce ne sont pas des journées de 6 heures qui arrangeront les choses. Il faut faire évoluer les méthodes de gestion du personnel et leurs faire comprendre que la bonne charge de travail, c'est pas 100% ou 110%, la bonne charge, c'est 95% afin que le personnel puisse absorber facilement les pointes passagère de travail et avoir la satisfaction d'avoir pu faire tout son travail dans les temps.