Mauvaise langue va !
Mélenchon étant déjà député européen, on conviendra alors qu'il ne cherche pas à être élu sur son Plan B.
Pour le "point b", je crains que les marges de manœuvre soient limitées, comme on a pu le constater en Grèce.
Je pense surtout que l'Europe ne peut plus mobiliser (tant à droite qu'à gauche). Les électeurs estiment - à juste titre - qu'ils ne maîtrisent rien, donc que le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Batailler dans le cadre européen est aujourd'hui "improductif" sur le plan électoral. Ça nécessite un haut degré de compétences pour en saisir les subtilités, les (dys)fonctionnements, les institutions… Les électeurs y ont renoncé depuis un moment, particulièrement depuis 2005. Le phénomène va grandissant avec la crise des migrants et la cacophonie sur les questions d'immigration, de sécurité, de politique internationale (Ukraine, Russie, Syrie…). L'Europe n'intéresse plus les Peuples. Ce n'est que Justice puisque sa politique s'oppose de plus en plus aux volontés et aspirations populaires.
