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5 mesures pour lutter contre le chômage

Publié : 12 janv. 2016
par vioque54
Ces cinq idées-chocs pour combattre le chômage en France

Le record du nombre de demandeurs d’emploi après le rebond surprise d’octobre appelle à des mesures d’exception. Analyse de cinq d’entre elles, proposées par des politiques, des économistes ou des chefs d’entreprise.

Une douche froide. Le taux de chômage a bondi au troisième trimestre 2015, à 10,2% de la population active en France métropolitaine (+0,2 point sur un an), son plus haut niveau depuis 1997, a annoncé jeudi l'Insee. Certes, la job machine française s’est remise en marche (87.000 créations d’emplois attendues en 2015), ce qui devrait permettre d’inverser la courbe du chômage l’an prochain. Mais la dégradation de la situation – 750.000 chômeurs de plus sous le mandat de Nicolas Sarkozy, 700.000 sous François Hollande – pousse experts et politiques à proposer des mesures urgentes. Décryptage de cinq d’entre elles.

1/Proposer à tout chômeur de longue durée un emploi en CDI
Utiliser les milliards de l’indemnisation chômage pour remettre au travail les chômeurs de longue durée, qui sont 2,4 millions. C’est l’idée du député PS Laurent Grandguillaume, 37 ans, dont la proposition de loi "zéro chômage de longue durée" devrait être votée le 9 décembre. Il s’agit de "permettre aux entreprises de l’économie sociale et solidaire de recruter des chômeurs de longue durée en CDI et payés au smic". L’expérimentation, lancée avec ATD Quart Monde, promeut des activités – comme les services à la personne – pas assez rentables pour le privé. Et qui seront financées par la réallocation des dépenses sociales, comme l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou le revenu de solidarité active (RSA). A la clé, Laurent Grandguillaume espère même des économies pour l’Etat, de 15.000 euros par an et par personne. Seul bémol : aucun volet formation n’est prévu pour des personnes éloignées de l’emploi, et donc difficiles à réinsérer.

2/Mettre à la retraite les salariés qui ont leurs pleins droits et embaucher des jeunes à la place
"Les salariés sont libres de partir ou non à la retraite jusqu’à 70 ans. Il faudrait autoriser les entreprises à mettre à la retraite les salariés qui disposent de leurs pleins droits, à la condition d’engager des jeunes à cette occasion", explique le PDG de Total. Alors que le taux de chômage des jeunes atteint 24%, "leurs difficultés à entrer sur le marché du travail déstabilisent la société", poursuit Patrick Pouyanné. Certes, sa mesure n’est pas très positive pour les caisses de retraite, qui essaient d’inciter les salariés à travailler plus longtemps. Mais elle s’applique à ceux qui ont déjà suffisamment cotisé, à l’inverse des plans de préretraite utilisés dans les années 2000 – parfois en échange d’embauches de jeunes – qui ont poussé prématurément les seniors vers la sortie.

3/Interdire qu’un jeune sorte de l’école sans diplôme
Chaque année, 140.000 jeunes sortent du système éducatif sans aucun diplôme, ni qualification, et un sur deux se retrouve au chômage. Mathilde Lemoine propose de frapper fort en interdisant toute sortie du système éducatif sans formation : "Les Pays-Bas ou le Royaume-Uni ont réussi à réduire le chômage des jeunes en obligeant leurs institutions à assurer une formation alternative à tous les élèves en échec." Les décrocheurs seraient pris en charge par des "écoles de la deuxième chance", par exemple celle lancée par le chef étoilé Thierry Marx, qui forme aux métiers de la cuisine. Mathilde Lemoine propose de taxer l’Education nationale d’un malus, calculé en fonction du nombre d’élèves sortis sans aucune qualification, qui alimenterait un fonds pour ces établissements.

4/Créer un système de chômage partiel à l’allemande
Le conseiller régional d’Ile-de-France Pierre Larrouturou propose d’aligner le système du chômage partiel français sur celui de l’Allemagne. "Le chômage n’a quasiment pas augmenté dans ce pays en 2009, alors que le choc conjoncturel a été de grande ampleur (-5,7%). En France, cela a été l’inverse : la baisse du PIB a été moindre (-2,7%), mais le chômage a progressé d’1,6 point." Si la logique du chômage partiel est la même des deux côtés du Rhin – baisse du temps de travail et du salaire en contrepartie du maintien dans l’emploi –, sa mise en œuvre est très différente. "Les entreprises allemandes doivent simplement remplir une feuille recto verso. Ensuite, l’Etat prend le relais et complète la perte de revenu en indemnisant les salariés à hauteur de 95% de leur rémunération initiale. Résultat : 1,5 million de salariés allemands ont été concernés." Côté français, "les entreprises doivent avancer la trésorerie avant de se faire rembourser par l’Etat". Conséquence : beaucoup de sociétés en difficulté renoncent à l’utiliser.

5/Supprimer toutes les charges jusqu’à 1,6 smic
Créer des centaines de milliers d’emplois en quelques mois, c’est possible ! La mesure a été appliquée, en partie, par Nicolas Sarkozy en 2009, en pleine récession, mais abandonnée au bout d’un an, en raison de son coût. Ce dispositif "zéro charges" patronales permettait à toute entreprise de moins de dix salariés d’engager un salarié en étant totalement exonérée de cotisations sociales, jusqu’à 1,6 smic. Les économistes Pierre Cahuc et Stéphane Carcillo ont mesuré l’impact de cette mesure. Le résultat est édifiant : une baisse de 1% du coût du travail entraînera une hausse de 2% de l’emploi. "Si l’on généralise la mesure pour tous les salaires jusqu’à 1,6 smic, cela pourrait créer 800.000 emplois, avance Pierre Cahuc. Même si elle ne règle pas les problèmes structurels de notre marché du travail, cette mesure est la plus efficace pour réduire le chômage rapidement." Avec un coût élevé mais pas démesuré : 10 milliards d’euros, soit le quart des allégements de prélèvements pour les entreprises prévus jusqu’en 2017.

Re: 5 mesures pour lutter contre le chômage

Publié : 12 janv. 2016
par Invité
5/Supprimer toutes les charges jusqu’à 1,6 smic
.../... La mesure a été appliquée, en partie, par Nicolas Sarkozy en 2009, en pleine récession, mais abandonnée au bout d’un an, en raison de son coût.
Je ne sais pas ce qu'il en est des entreprises de moins de 10 salariés, mais je peux vous dire que cette mesure existe dans les grosses entreprises en tous cas pour les CDD, puisque c'était mon cas l'année passée : payée à peine plus que le smic je cotisais beaucoup plus que mon employeur.
Exemple : 1356€ brut (pour 137 heures)
cotisations salariales : 312€
cotisations patronales : 242€

Re: 5 mesures pour lutter contre le chômage

Publié : 13 janv. 2016
par Statovore
Encore un ramassis de pseudo-bonnes idées ...
vioque54 a écrit : 1/Proposer à tout chômeur de longue durée un emploi en CDI
Utiliser les milliards de l’indemnisation chômage pour remettre au travail les chômeurs de longue durée, qui sont 2,4 millions. C’est l’idée du député PS Laurent Grandguillaume, 37 ans, dont la proposition de loi "zéro chômage de longue durée" devrait être votée le 9 décembre. Il s’agit de "permettre aux entreprises de l’économie sociale et solidaire de recruter des chômeurs de longue durée en CDI et payés au smic". L’expérimentation, lancée avec ATD Quart Monde, promeut des activités – comme les services à la personne – pas assez rentables pour le privé. Et qui seront financées par la réallocation des dépenses sociales, comme l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou le revenu de solidarité active (RSA). A la clé, Laurent Grandguillaume espère même des économies pour l’Etat, de 15.000 euros par an et par personne. Seul bémol : aucun volet formation n’est prévu pour des personnes éloignées de l’emploi, et donc difficiles à réinsérer.
Encore une pseudo bonne idée. Les emplois aidés n'ont jamais fonctionné. Il suffit de supprimer les aides pour que le château de carte s'écroulent.

Sans compter que le "service", ça n'a rien de tellement "productif" dans la plupart des cas.

Je fais le ménage chez ma femme de ménage, elle fait le ménage chez moi. On a créer deux emplois mais le bilan économique est catastrophique pour le pays vu que l'on achète le pétrole que l'on met dans la voiture dans des pays étranger.

Quand à limiter ca aux entreprises "sociale et solidaire", c'est encore une fumisterie. Il suffit de monter une société "tampon" qui vend le service et sous-traite à l'entreprise "solidaire" et on détourne les aides publique ...
vioque54 a écrit : 2/Mettre à la retraite les salariés qui ont leurs pleins droits et embaucher des jeunes à la place
"Les salariés sont libres de partir ou non à la retraite jusqu’à 70 ans. Il faudrait autoriser les entreprises à mettre à la retraite les salariés qui disposent de leurs pleins droits, à la condition d’engager des jeunes à cette occasion", explique le PDG de Total. Alors que le taux de chômage des jeunes atteint 24%, "leurs difficultés à entrer sur le marché du travail déstabilisent la société", poursuit Patrick Pouyanné. Certes, sa mesure n’est pas très positive pour les caisses de retraite, qui essaient d’inciter les salariés à travailler plus longtemps. Mais elle s’applique à ceux qui ont déjà suffisamment cotisé, à l’inverse des plans de préretraite utilisés dans les années 2000 – parfois en échange d’embauches de jeunes – qui ont poussé prématurément les seniors vers la sortie.
Sauf qu'on ne pose pas la question du "pourquoi travaillent-ils alors qu'ils pourraient arrêter ?".

Une partie le font parce qu'ils auront une retraite misérable bien qu'ayant toutes leurs cotisations. D'autres parce qu'ils ont encore des emprunts sur le dos ou qu'ils aident leurs enfants qui travaillent à payer leurs factures.

Ont met ces gens à la retraite, on va assister à des problèmes sociaux au moins aussi grave...

Par contre, déplafonner les cotisations sociale sur les hauts salaire et grande rémunération, ça, c'est hors de question. Pourtant cela diminue le taux d'imposition au fur et a mesure que le salaire augmente ... :roll:
vioque54 a écrit : 3/Interdire qu’un jeune sorte de l’école sans diplôme
Chaque année, 140.000 jeunes sortent du système éducatif sans aucun diplôme, ni qualification, et un sur deux se retrouve au chômage. Mathilde Lemoine propose de frapper fort en interdisant toute sortie du système éducatif sans formation : "Les Pays-Bas ou le Royaume-Uni ont réussi à réduire le chômage des jeunes en obligeant leurs institutions à assurer une formation alternative à tous les élèves en échec." Les décrocheurs seraient pris en charge par des "écoles de la deuxième chance", par exemple celle lancée par le chef étoilé Thierry Marx, qui forme aux métiers de la cuisine. Mathilde Lemoine propose de taxer l’Education nationale d’un malus, calculé en fonction du nombre d’élèves sortis sans aucune qualification, qui alimenterait un fonds pour ces établissements.
Taxer l'éducation nationale ... :roll:

Si les entreprises ont des besoins, elles savent financer eux-mêmes les formations voir les former en interne et cela de la petite entreprise à la grande entreprise. Il y a suffisamment de contrat spécifique pour y arriver (contrat de professionnalisation, apprentissage ...)

Et si ils tiennent à ce que les gens ne sortent pas sans qualification, ils n'ont qu'a réformer les méthodes de cours en utilisant les capacités des gens au lieux de les "formater" et de les brider...
vioque54 a écrit : 4/Créer un système de chômage partiel à l’allemande
Le conseiller régional d’Ile-de-France Pierre Larrouturou propose d’aligner le système du chômage partiel français sur celui de l’Allemagne. "Le chômage n’a quasiment pas augmenté dans ce pays en 2009, alors que le choc conjoncturel a été de grande ampleur (-5,7%). En France, cela a été l’inverse : la baisse du PIB a été moindre (-2,7%), mais le chômage a progressé d’1,6 point." Si la logique du chômage partiel est la même des deux côtés du Rhin – baisse du temps de travail et du salaire en contrepartie du maintien dans l’emploi –, sa mise en œuvre est très différente. "Les entreprises allemandes doivent simplement remplir une feuille recto verso. Ensuite, l’Etat prend le relais et complète la perte de revenu en indemnisant les salariés à hauteur de 95% de leur rémunération initiale. Résultat : 1,5 million de salariés allemands ont été concernés." Côté français, "les entreprises doivent avancer la trésorerie avant de se faire rembourser par l’Etat". Conséquence : beaucoup de sociétés en difficulté renoncent à l’utiliser.
Une autre manière de cacher les chômeurs sans le dire : nous n'avons plus 1 chômeurs et 1 salarié, nous avons deux personnes à mi-temps...
vioque54 a écrit : 5/Supprimer toutes les charges jusqu’à 1,6 smic
Créer des centaines de milliers d’emplois en quelques mois, c’est possible ! La mesure a été appliquée, en partie, par Nicolas Sarkozy en 2009, en pleine récession, mais abandonnée au bout d’un an, en raison de son coût. Ce dispositif "zéro charges" patronales permettait à toute entreprise de moins de dix salariés d’engager un salarié en étant totalement exonérée de cotisations sociales, jusqu’à 1,6 smic. Les économistes Pierre Cahuc et Stéphane Carcillo ont mesuré l’impact de cette mesure. Le résultat est édifiant : une baisse de 1% du coût du travail entraînera une hausse de 2% de l’emploi. "Si l’on généralise la mesure pour tous les salaires jusqu’à 1,6 smic, cela pourrait créer 800.000 emplois, avance Pierre Cahuc. Même si elle ne règle pas les problèmes structurels de notre marché du travail, cette mesure est la plus efficace pour réduire le chômage rapidement." Avec un coût élevé mais pas démesuré : 10 milliards d’euros, soit le quart des allégements de prélèvements pour les entreprises prévus jusqu’en 2017.
1.6 smic, cela représente la moitié de la population Française pour arriver à un pauvre 800 000 chômeurs de moins ( on est à plus de 5 millions ) ...

Sans compter qu'il va bien falloir "financer" cette mesure et donc augmenter les impôts en contre-partie.

Si ces emplois sont dans le service et non pas dans le productif, cela ne servira à rien...

Re: 5 mesures pour lutter contre le chômage

Publié : 13 janv. 2016
par Invité
Je reviens sur la réduction des cotisations patronales sur les salaires jusqu'à 1,6 SMIC : dans une boîte comme celle où j'ai travaillé l'an dernier, on a au total des commandes pour N barquettes de bouffe par exemple ; pour les réaliser il faut n salariés.
Quand le gouvernement permet à cette boîte de verser moitié moins de cotisations, croyez-vous que la boîte va embaucher ?
Bien sûr que non puisqu'elle n'a des commandes que pour N barquettes.

Et que fait-elle avec l'argent économisé sur les cotisations?
Elle investit : dans des machines qui font le boulot (mal d'ailleurs) à la place des salariés.
Pendant l'année sur ma ligne de production le nombre de salariés est ainsi passé de 10 à 6 personnes.

Re: 5 mesures pour lutter contre le chômage

Publié : 13 janv. 2016
par Statovore
serabeth a écrit : Quand le gouvernement permet à cette boîte de verser moitié moins de cotisations, croyez-vous que la boîte va embaucher ?
Bien sûr que non puisqu'elle n'a des commandes que pour N barquettes.
Tout à fait et c'est d'ailleurs pour cette raison que les emplois aidé n'ont jamais fonctionné. En théorie, le fait de baisser le cout de production va permettre de faire baisser le prix du produit et donc permettre d'écouler plus de produit.

Sauf qu'il y a en pratique des obstacles tel que le fait que les produits ne sont pas exporté/exportable, que la consommation ne peut augmenté (objet que tout le monde possède, pas possible de manger plus, de consommer plus) ou tout simplement que la différence vient grossir les bénéfices des actionnaires et associés pour ne pas "détruire de la valeur" ...

Quand à l'automatisation, il y a des cas ou cela n'est pas forcement plus économique (charge partielle, pannes, entretien ...) à cause de machines de plus en plus complexe mais dont le gain de productivité est faible.

Re: 5 mesures pour lutter contre le chômage

Publié : 14 janv. 2016
par vioque54
pourquoi + 700000 chômeurs sous SARKO et + 6000000 avec Hollande ?
Pourquoi les jeunes sortent sans qualification de l'éducation nationale ?
quant aux critiques c'est bien mais vous proposez quoi ? rien depuis 30 ans !
et toujours + de chômeurs !
cordialement.

Re: 5 mesures pour lutter contre le chômage

Publié : 14 janv. 2016
par Invité
Forcer l’Éducation Nationale à produire des diplômés ce n'est sûrement pas la solution : on l'a déjà fait avec l'objectif lancé en 1985 d'avoir les 80% d'une classe d'âge ayant le bac.
On y a très bien réussi : on a maintenant des bacheliers qui ont 500 mots de vocabulaire et font 3 fautes par phrase. J'ai connu une jeune instit qui faisait 15 fautes par page, ne corrigeait que la moitié des fautes dans les devoirs ; j'en connais une autre qui écrit comme un enfant de CM2 ; je connais plusieurs enfants qui arrivent au brevet sans savoir combien font 3 fois 9...

Mais je pense que l'Education Nationale a tout à revoir : les programmes sont beaucoup trop lourds et du coup les profs se satisfont de n'en avoir fait que la moitié, voire un tiers au bout de l'année scolaire ; quant aux élèves ils auront retenu 5% des notions.
Et tout le reste, la discipline, le sens de l'effort, la réflexion, le sens critique etc...

Re: 5 mesures pour lutter contre le chômage

Publié : 14 janv. 2016
par Chiz
déplafonner les cotisations sociale sur les hauts salaire et grande rémunération, ça, c'est hors de question
Ben oui...ça ferait fuir les Talents. Déjà qu'on leur a rogné leurs avantages acquis sur les stocks options et les retraite dorée etc... 8)

Re: 5 mesures pour lutter contre le chômage

Publié : 14 janv. 2016
par Invité
Si on ne peut pas déplafonner les cotisations, on peut peut-être plafonner les rémunérations ?

Re: 5 mesures pour lutter contre le chômage

Publié : 15 janv. 2016
par vioque54
il faut pas lire le vieux chômeur Vioque 54 a écrit :
c'est de l'info a décrypter pour faire son propre jugement .
Mais j'ai appris qu'une sixième mesure était en cours,vu l’échec de l'éducation nationale ,l'armée va former des jeunes sortant de la fameuse éducation nationale sans diplôme !

Re: 5 mesures pour lutter contre le chômage

Publié : 15 janv. 2016
par Misfits
bonjour

pour n'avoir AUCUN diplôme en sortant de l'Education Nationale il faut vraiment le faire exprès et n'en avoir rien à faire de son avenir :evil: . Entre les formations courtes, les BTS, les VAE, les formations longues etc tout le monde peut se former. On trouve même des cours en ligne. Chacun peut s'instruire et progresser

Les décrocheurs qui n'en ont rien à faire de leur avenir sont SEULS responsables. L'éducation (plutôt instruction ) est gratuite même perfectible. C'est un luxe inappréciable.

Que l'Etat s'occupe enfin des millions de chômeurs diplômés qui ont bossé, ont subi un plan social et eux sont les premières victimes. Parce qu'on n'a rien à leur proposer en face. Parce qu'on fait croire à l'opinion que tous les chômeurs sont forcément des gens sans savoir faire, sans diplôme.

Alors que c'est tout le contraire.

Chacun est acteur de sa formation.

zéro diplôme = rien foutu = seul responsable.

Re: 5 mesures pour lutter contre le chômage

Publié : 15 janv. 2016
par Misfits
Dernière chose, quand un pays arrive à proposer l'histoire géographie en option au Bac cela devient un pays du tiers monde

Et je pèse mes mots. Tous les pays du monde réservent une place à leur histoire.

En France l'Etat parle de la mettre en option.

"Mais je pense que l'Education Nationale a tout à revoir : les programmes sont beaucoup trop lourds "

C'est de l'humour, parce qu'il suffit de mettre côte à côte 2 manuels d'une même matière à 15 ans d'intervalle.

Bientôt ce sera une simple page A4 tellement le niveau s'est effondré. Pour preuve l'orthographe avec le "forfait fautes tout compris à -0.5 point à l'examen"

Plus sérieusement j'ai connu un prof de lycée professionnel qui a dû aller lui même chercher un élève pour qu'il passe son examen. Et l'entourage familial s'en foutait totalement.

C'est dire si l'élève en avait rien à f* de son avenir. Ceux qui sortent sans aucun diplôme sont les seuls responsables.

Re: 5 mesures pour lutter contre le chômage

Publié : 15 janv. 2016
par patrice-merignac
enfin sincèrement c'est pas l'école qui créer le chômage mais le marché du travail, une seul et bonne solution c'est d'imposer a hauteur de 5 voir 10 % des bénéfices fait par une entreprise d'embaucher ou tout du moins aider a le faire pour les pme et la par effets de ricochet inexorablement il y aura baisse du chômage, et l'état le premier devrait faire cela mais a 100 % sur les bénéfices qui lui est versé par les entreprises sous son girons.

Re: 5 mesures pour lutter contre le chômage

Publié : 16 janv. 2016
par Statovore
Misfits a écrit : pour n'avoir AUCUN diplôme en sortant de l'Education Nationale il faut vraiment le faire exprès et n'en avoir rien à faire de son avenir :evil: .
Le genre de jugement à l'emporte-pièce qui ne permet pas d'avancer car il évite de poser les questions qui fâchent et notamment :
- Responsabilité des enseignants
- Responsabilité de ceux qui doivent mettre les moyens nécessaire à leurs missions
- Responsabilité de ceux qui doivent créer les programmes éducatif
- Responsabilité de ceux qui sont censé diagnostiquer les problèmes d'origine physique ou psychique

Par exemple, quelle est la limite entre un enfant qui à des difficultés d'apprentissage et celui qui est reconnu comme handicapé ?

Pour avoir eu l'occasion de faire des animations scientifique auprès d'enfant de primaire, je peux t'assurer que la méthode d'enseignement à une très grande influence.
Certains enseignants nous ont même fait part de leurs étonnement quand ils voyaient que de certains de leurs élève qu'ils qualifiaient de turbulent, ingérable, en échec et qui ne s’intéressaient à rien étaient capable de comprendre bien plus vite certaines notions que la plupart des autres élèves.
Misfits a écrit : Entre les formations courtes, les BTS, les VAE, les formations longues etc tout le monde peut se former. On trouve même des cours en ligne. Chacun peut s'instruire et progresser
S'instruire seul nécessite d'avoir certaines bases et surtout un esprit de curiosité. Hors bien souvent, l'esprit de curiosité des enfants est tué parce que cela oblige les adultes à se remettre en question sur leurs propres connaissances et façon de penser et que ça ne leurs plait pas. Quoi de plus agaçant qu'un enfant qui demande sans arrêt "pourquoi ?".
Souvent, face à cette curiosité, on finit par mettre une interdiction donc on bloque son esprit de curiosité.

Une fois adulte, on a tendance à faire la même chose. On refuse d'envisager de faire certaines choses par peur de la réaction des autres ou de bousculer un dogme établi.
Misfits a écrit : Les décrocheurs qui n'en ont rien à faire de leur avenir sont SEULS responsables. L'éducation (plutôt instruction ) est gratuite même perfectible. C'est un luxe inappréciable.
La notion de décrochage est une notion interessante :
- En aéronautique, le décrochage est lié au faite que l'on a voulu pousser trop loin l'angle d'attaque par rapport à la vitesse de l'appareil. Traduction, on en a demandé trop.
- En motorisation électrique, un moteur synchrone décroche lorsqu'on lui demande de tourner bien plus vite que sa vitesse actuelle.
- En automobile, un pneu décroche lorsqu'on tente de faire passer un trop gros effort (freinage ou acceleration brutale, perte d'adherence)

Dans l'éducation, si l'élève décroche, c'est souvent parce que l'enseignant va trop vite par rapport aux capacités de l'élève ou qu'il n'utilise pas la méthode d’apprentissage adapté à la manière de réfléchir de celui-ci. Mais l'enseignant ne peut aller trop lentement car sinon il risquerait d'ennuyer les autres élèves.

Et il ne faut pas oublier que la motivation est un moteur essentiel de l’apprentissage. On dit à nos enfants "travail bien à l'école si tu ne veut pas finir chômeur", "passe ton bac après on verra"... Sauf qu'ils constatent assez rapidement qu'ont leurs racontent des âneries et en tire la conclusion que cela ne sert à rien de se fatiguer.
Misfits a écrit : Que l'Etat s'occupe enfin des millions de chômeurs diplômés qui ont bossé, ont subi un plan social et eux sont les premières victimes. Parce qu'on n'a rien à leur proposer en face. Parce qu'on fait croire à l'opinion que tous les chômeurs sont forcément des gens sans savoir faire, sans diplôme.

Alors que c'est tout le contraire.
Enfin une réflexion censée : l'absence de diplôme n'est pas la cause du chômage.

Il n'y a pas besoin de diplôme pour transporter des caisses dans un entrepôt. Il n'y a pas besoin de diplôme pour faire du service dans un restaurant ou bosser dans une plate-forme téléphonique...
Misfits a écrit :zéro diplôme = rien foutu = seul responsable.
C'est du même acabit que de dire qu'une femme qui se faite violée est responsable de son sort ou de dire qu'une victime de vol est responsable de ce qui lui arrive ... :roll:

Les gens s'adaptent à leur environnement. Le fait de ne rien faire est parfois lié a cet environnement. Pourquoi se fatiguer à tenter des formations si c'est pour devenir chômeur de toute manière ?
C'est comme accuser les enfants et ados d'être accrocs aux jeux vidéo alors que ce sont les parents qui les maintiennent dans cette situation souvent par manque de moyen.
Misfits a écrit :Dernière chose, quand un pays arrive à proposer l'histoire géographie en option au Bac cela devient un pays du tiers monde
Et je pèse mes mots. Tous les pays du monde réservent une place à leur histoire.
En France l'Etat parle de la mettre en option.
Ce n'est pas une question de devenir un pays du tiers monde. C'est plutôt à voir avec la dictature et la manipulation.

Si tu supprimes l'histoire, les gens n'auront plus de repère donc tu peux leurs supprimer des droits sans qu'ils s'en aperçoivent et tu peux leurs faire avaler des salades à longueur de journée.
Misfits a écrit : Plus sérieusement j'ai connu un prof de lycée professionnel qui a dû aller lui même chercher un élève pour qu'il passe son examen. Et l'entourage familial s'en foutait totalement.
C'est dire si l'élève en avait rien à f* de son avenir. Ceux qui sortent sans aucun diplôme sont les seuls responsables.
Et pourquoi n'en a-t-il rien à faire ? Parce qu'on l'a envoyé vers la filière "pro" car c'était un cancre selon ses professeurs ? Donc on l'a forcé à suivre une formation qui ne l’intéressait pas ?

Parce que j'ai connu plusieurs élèves dans ce genre de situation. Ils avaient volontairement de mauvaise note parce qu'ils ne se sentaient pas à leurs places et qu'ils s'ennuyaient. Et parfois, lorsque toutes la classe bloquaient sur un problème ou une question, c'était "le plus nul de la classe" qui répondait juste ou faisait une remarque très pertinente.

Et la responsabilité de l'orientation, ce sont plutôt les parents et les enseignants que les élèves surtout lorsque ceux-ci ne savent pas vers quoi se tourner.
patrice-merignac a écrit :enfin sincèrement c'est pas l'école qui créer le chômage mais le marché du travail
Le marché du travail n'est pas la cause du chômage puisque c'est le lieu où les travailleurs et employeurs s'échangent leurs services. Le chômage à pour cause le déséquilibre de ces deux catégories.
patrice-merignac a écrit :une seul et bonne solution c'est d'imposer a hauteur de 5 voir 10 % des bénéfices fait par une entreprise d'embaucher ou tout du moins aider a le faire pour les pme et la par effets de ricochet inexorablement il y aura baisse du chômage, et l'état le premier devrait faire cela mais a 100 % sur les bénéfices qui lui est versé par les entreprises sous son girons.
Taxer les bénéfices, encore une idée stupide qui est déjà largement répandu notamment à travers l'impôt sur les sociétés. :roll:

Si une entreprise à des projets à long terme nécessitant le recrutement de plusieurs personnes, le fait de taxer les bénéfices va ralentir la mise de coté des fonds en question et donc ralentir la création de ces emplois.
Pire, cela taxe les entreprises qui veulent mettre de côté pour garantir l'emploi lors des périodes creuse.
Taxer la redistribution de cet argent, aucun problème, mais le faire pour les bénéfices, c'est contre-productif.


Dernière chose, la consommation fixe le nombre d'heure de travail à faire et ce nombre est variable. Les variables d'ajustements en face sont donc le nombre de salarié et leurs temps de travail hebdomadaire.
Avec un temps de travail fixe, il faut faire varier le nombre de salarié (donc des emplois précaire)
Avec un temps de travail variable, on peut utiliser un nombre de salarié fixe (donc des emplois plus durable et plus nombreux).

Mais la seconde solution ne sera jamais adopté car les patrons n'en veulent pas.

Re: 5 mesures pour lutter contre le chômage

Publié : 16 janv. 2016
par patrice-merignac
patrice-merignac a écrit :enfin sincèrement c'est pas l'école qui créer le chômage mais le marché du travail
Le marché du travail n'est pas la cause du chômage puisque c'est le lieu où les travailleurs et employeurs s'échangent leurs services. Le chômage à pour cause le déséquilibre de ces deux catégories.

enfin si c'est pas la cause c'est bien la conséquence et celle ci est flagrante on adapte la masse salariale pour gagner toujours plus pas pour l'ensemble de la société mais les vautours de la finance et meme des patrons eux meme et une minorité dans les entreprises les grosses qui tirent un profit maximum de la richesse produite par les petites mains
patrice-merignac a écrit :une seul et bonne solution c'est d'imposer a hauteur de 5 voir 10 % des bénéfices fait par une entreprise d'embaucher ou tout du moins aider a le faire pour les pme et la par effets de ricochet inexorablement il y aura baisse du chômage, et l'état le premier devrait faire cela mais a 100 % sur les bénéfices qui lui est versé par les entreprises sous son girons.
Taxer les bénéfices, encore une idée stupide qui est déjà largement répandu notamment à travers l'impôt sur les sociétés. :roll:

Si une entreprise à des projets à long terme nécessitant le recrutement de plusieurs personnes, le fait de taxer les bénéfices va ralentir la mise de coté des fonds en question et donc ralentir la création de ces emplois.
Pire, cela taxe les entreprises qui veulent mettre de côté pour garantir l'emploi lors des périodes creuse.
Taxer la redistribution de cet argent, aucun problème, mais le faire pour les bénéfices, c'est contre-productif.

je ne dit pas de taxer mais sous forme d'embauche de repartager la richesse créer par ceux qui ont produit au lieu encore une fois d'aller que dans certaines poches et qu'apres on ne voit qu'une chose un modèle sociale équilibré hélas ne plus l’être et mis a mal que ce soit pour les retraites mais aussi les chomeurs comme aussi pour se soigner qui revient de plus en plus cher de sa poche et même nos services publics puisque déséquilibre entre impôt et frais pour faire que ceux ci perdure.

un bon exemple edf qui appartient a l’État à 85 % 3.7 milliards de benefices en 2014 qui va couper dans ses effectifs 4000 postes d'ici 2018 donc réduisant alors le marché du travail d'autant d'emplois en moins pour les gens sans emplois et ceux qui entrent chaque année sur le marché du travail


Dernière chose, la consommation fixe le nombre d'heure de travail à faire et ce nombre est variable. Les variables d'ajustements en face sont donc le nombre de salarié et leurs temps de travail hebdomadaire.
Avec un temps de travail fixe, il faut faire varier le nombre de salarié (donc des emplois précaire)
Avec un temps de travail variable, on peut utiliser un nombre de salarié fixe (donc des emplois plus durable et plus nombreux).

Mais la seconde solution ne sera jamais adopté car les patrons n'en veulent pas.[/quote]

alors la le monde patronal sait fort bien s'adapter en demandant plus avec moins d'heures travaillées tu passe de 39 h a 35 h payer 35 et tu fait le meme travail que lorsque tu faisait 39 h voir même plus souvent en demandant au gens un petit effort de travailler gratos