vioque54 a écrit :Comment en est on arrivé la ?
Par la cupidité et la soif de pouvoir. Ceux qui nous dirigent ont tellement bien verrouillé le système et manipulé les esprits que le changement va être difficile à opérer.
vioque54 a écrit :
On va dans le mur si des mesures ne sont pas prisent pour redresser cette situation catastrophique
Chômage de masse
Endettement massif
Appauvrissement industriel du pays
600 000 jeunes sans formation
Sauf que cette situation est voulue. L'homme qui n'a rien à perdre est le pire des ennemis donc si tu veux que les salariés ne se rebellent pas en réclamant des hausses de salaire (ce qui est dangereux pour les bénéfices de certains), ils faut qu'ils aient peur de devenir chômeur.
Et pour le chômeur, il faut qu'il ai peur de se voir couper ses allocations et de devenir SDF.
Même les initiatives du genre "resto du coeur" participent à ce systeme.
Si on voulait éliminer le chômage, cela serais parfaitement possible, il suffirait d'introduire des CDI à temps variable avec une taxation adéquate afin que le salaire horaire net diminue à chaque heure travaillée et pour que le salaire super brut (donc avec les cotisations) augmente à chaque heures travaillée (rajouter quelques contrepartie derrière).
Les employeurs auraient financièrement intérêt à recruter le plus possible pour baisser les coûts ce qui diminuerais le chômage.
Les employeurs auraient du fait du temps variable la possibilité d'avoir plus de réactivité aussi bien dans les cas d’absentéisme (maladie par exemple) que dans le cas d'une variation brutale du carnet de commande.
Les salariés auraient plus de temps libre sans perdre de salaire parce que l'on fera des économies sur les aides sociales et les allocations chômage.
L'assurance maladie dépenserait moins d'argent dans les maladies professionnelle (trouble musculaire, articulaire, dépression, burnout ...) car les temps de récupération seront plus important.
Le problème ? Il ne sera plus possible de faire du chantage à l'emploi pour diminuer les salaires. Cela va donc diminuer l'importance de la valeur "capital" face à la valeur "travail" et les riches risquent de perdre leurs pouvoirs.
vioque54 a écrit :
Des banlieues sans espoir d’ascenseur social
Quand on regarde bien, leur seul espoir de "monter" est de tomber dans la délinquance ou le terrorisme et c'est ce qui se passent. Le truc, c'est que la aussi, ils se font manipuler.
vioque54 a écrit :
Fonction publique trop importante
C'est une fausse excuse. Les gens râlent qu'il y a trop de fonctionnaire et s'étonnent de voir disparaitre les petits hôpitaux publique, le manque de personnel soignant dans d'autres hôpitaux ou les EPADs (la nuit, 1 ou 2 personnes pour 70 patients), de voir les longues files d'attente dans les administrations, les délais à rallonge ...
Les fonctionnaires les plus bas sur l'échelle sont officiellement payé en dessous le smic (900 0000 personnes) et il n'y arrivent qu'a l'aide d'une "prime" pour compenser la différence.
La fonction publique n'a pas d'actionnaire à servir et si l'on voulait bien y mettre un peu d'ordre, les services du publics seraient bien moins cher que les services privé. Seulement voila, le lobbying des gros acteurs du privé (j'appelle cela de la corruption et du trafic d'influence) font qu'il faut maintenir les entreprises publiques "non compétitive" afin de préserver leurs bénéfices.
Et lorsque quelqu'un va taper dans la fourmilière, tout le monde se met à taper dessus. Il suffit de voir ce qui s'est passé avec Free Mobile.
Beaucoup de monde disait que le forfait à 2€ pour 1 heures de communication n'était qu'un coup de pub, que cela ne durerais pas parce qu'il n'était pas économiquement viable, que les marges des trois gros acteurs du secteur ne permettaient pas de diminuer les tarifs.
Après, ils ont tapé sur la qualité du service naissant qui à été victime de son succès.
Étrangement, quelques mois après, les prix des ces 3 gros acteurs ont dégringolé de plus de 50% et ont maintenant été divisé par 4 en moins de 4 ans.