Attaque contre l'AAH
Publié : 03 nov. 2015
http://informations.handicap.fr/art-cal ... 1-8351.php
Les intérêts de l'épargne pris en compte
Le projet de budget prévoit de prendre en compte à partir de 2016 dans le calcul de l'AAH les intérêts non imposables des comptes d'épargne tels que le livret A, dans le cadre d'un processus d'harmonisation entre minima sociaux. Ceci réduirait le montant de l'AAH (actuellement 807 euros par mois au maximum) pour les bénéficiaires ayant de l'argent de côté, mais surtout leur ferait perdre des droits connexes qui ne sont ouverts qu'à ceux qui touchent l'AAH à taux plein (complément de ressources de 179 euros par mois, ou majoration pour la vie autonome de 105 euros mensuels), dénonce la pétition.
une APL dégressive
La seconde mesure contestée par la pétition est la réforme des APL, qui prévoit de prendre en compte le patrimoine de la personne dans le calcul de l'aide, et de déterminer un loyer plafond à partir duquel l'APL sera dégressive. Cette mesure « frappe indistinctement l'ensemble des bénéficiaires », regrette l'APF, alors que les personnes handicapées doivent souvent se rabattre sur un logement plus coûteux, leur choix étant limité par les contraintes d'accessibilité.
Les intérêts de l'épargne pris en compte
Le projet de budget prévoit de prendre en compte à partir de 2016 dans le calcul de l'AAH les intérêts non imposables des comptes d'épargne tels que le livret A, dans le cadre d'un processus d'harmonisation entre minima sociaux. Ceci réduirait le montant de l'AAH (actuellement 807 euros par mois au maximum) pour les bénéficiaires ayant de l'argent de côté, mais surtout leur ferait perdre des droits connexes qui ne sont ouverts qu'à ceux qui touchent l'AAH à taux plein (complément de ressources de 179 euros par mois, ou majoration pour la vie autonome de 105 euros mensuels), dénonce la pétition.
une APL dégressive
La seconde mesure contestée par la pétition est la réforme des APL, qui prévoit de prendre en compte le patrimoine de la personne dans le calcul de l'aide, et de déterminer un loyer plafond à partir duquel l'APL sera dégressive. Cette mesure « frappe indistinctement l'ensemble des bénéficiaires », regrette l'APF, alors que les personnes handicapées doivent souvent se rabattre sur un logement plus coûteux, leur choix étant limité par les contraintes d'accessibilité.