L'Emploi et le Chômage en Débats

Dans votre entourage vous voyez forcément le nombre de femme (ou de couple) plus ou moins jeune et ayant un ou plusieurs enfants en bas âge.

Possible voire, très probable que vous vous posiez la question de savoir : ''Comment, à pareille époque, des gens peuvent accepter de donner naissance à des enfants dans un monde dont il ne fait aucun doute qu'il est corrompu, c'est un fait; mais est particulièrement violent et ça, en dehors de la seule considération de conflits armés ?''.

Vous êtes donc parents et vos enfants ont au plus, 8 ans, l'âge de la dernière crise économique.

1°/ Qu'est-ce qui vous a poussé à en vouloir un ou plusieurs même après cette crise ?

2°/ Davantage vous mesdames, comment décririez-vous l'envie d'avoir un enfant surtout quand des éléments d'une grande influence tels la crise ou encore le chômage laissent des traces indélébiles dans la société ? S'agit-il d'une force (l'envie d'enfant) que vous n'arrivez pas à maîtriser ou est-il plus question d'une convention (je veux un enfant parce quand on vieillit il faut en faire) ?

3°/ Lorsque l'enfant devenu un ado, affirme ses positions ainsi que son caractère au point qu'il vous insupporte souvent et souhaitiez, bien que vous l'aimez, qu'il est son chez lui; avoir eu envie de le mettre au monde n'était-il pas plus question de votre envie d'un bébé (une sorte de jouet mignon tout plein à craquer) plutôt qu'au soi-disant droit à la vie, très probable propagande du système ?

4°/ Sur une échelle de 1 à 10, quelle note donneriez-vous à la thèse qu'à notre époque : '' Il faut à tout prix épargner à un être d'avoir à souffrir de ce monde violent et donc, vous et/ou d'autres personnes, accepter le sacrifice de ne pas faire d'enfant '' ?

5°/ En tant d'opposition à un système qui ne vous laisse le choix qu'entre accepter de subir ou faire le dos rond et vous corrompre, ne croyez-vous pas que choisir de ne pas avoir d'enfant (et surtout, faire savoir au système votre décision de ne pas en avoir) est une arme efficace entre vos mains de contestataire contre ledit système ?

6°/ Croyez-vous qu'une éventuelle déclaration universelle faites et suivie par des millions voire, des milliards d'individus à travers le monde peut inquiéter les premiers profiteurs du système au point qu'ils ''plient'' et consentent à lâcher un peu la bride à l'humanité ?

7°/ Rejoindriez-vous et/ou, conseilleriez-vous de rejoindre un vaste mouvement consistant en l'appel à toute l'humanité de ne plus se reproduire jusqu'à ce que ceux qui nous gouvernent aient mis en place toutes les dispositions nécessaires à l'amélioration de la condition humaine ?

Enfin,

8°/ Si vous êtes d'accord avec cette idée (ne pas procréer), que répondriez-vous à quelqu'un qui pense le contraire et vous dit : ''Si tout le monde faisait comme vous, l'humanité serait en danger !'' ?

Dans l'attente de vos réponses !

PS : Même ceux qui n'ont pas d'enfant peuvent répondre.

Je n'ai pas l'intention de répondre à votre questionnaire point par point, mais j'ai juste quelques réflexions :
Appeler toute l'humanité à ne plus faire d'enfants..hmouiii, vous comptez faire comment pour toucher les femmes voilées, les bidonvilles, les villages d'Afrique, de l'Inde ?
Le taux de natalité diminue de lui-même quand l'éducation et l'enrichissement personnel progressent.

La politique d'incitation à procréer (allocations) continue alors qu'il n'est plus nécessaire aujourd'hui de fournir de la chair à canon, ni de la force de travail à pas cher. En tous cas, pas dans de telles proportions.
Alors pourquoi nos politiques continuent dans cette voie ?
Les communes continuent de se réjouir quand la population augmente, je n'ai jamais compris pourquoi : à part le maire qui gagne plus de fric quand la population administrée est plus vaste, je ne vois pas l'intérêt.

Vous voyez les choses de votre point de vue de français en crise, alors que d'autres peuples vous voient comme un nanti qui a toutes les chances et pleure la bouche pleine.

serabeth a écrit :vous comptez faire comment pour toucher les femmes voilées, les bidonvilles, les villages d'Afrique, de l'Inde ?

Là, c'est votre réponse à la suggestion d'un appel universel à ne pas procréer. En effet, ceux-là (femmes violées, bidonvilles etc...) pourraient ne pas suivre ou, ne pas pouvoir suivre. Mais ça n'empêche pas que pour vous, nous, occidentaux, on soit en mesure de le faire et qu'on gagne à le faire et ce, même si d'autres ne le font pas ou alors, pas tout de suite.

Pour ce qui est de la politique d'incitation à procréer et des facilités (allocations entre autres) accordées, serait-il possible que ça n'a rien à voir avec quelque justification d'un besoin d'humains pour pérenniser l'humanité mais plus avec la capacité des maîtres du système à forcer les contestataires à accepter l’inacceptable.

Prenons un exemple. Un général particulièrement méchant et vicieux qui sévit dans je ne sais quel village où les gens ont peur, veut à tout prix humilier un des villageois en lui faisant
manger des crottes de bique et pour y parvenir, promet en échange un bon et gros bol de riz. D'après vous, entre la femme ayant un petit enfant qu'elle souhaite voir vivre et grandir et celle qui n'en n'a pas et pourrait fort bien envoyer bouler ce tyran, y compris face à ses menaces de mort; laquelle est plus susceptible de céder à ce marché ignoble ? Si vous admettez que le système se sert d'humains comme d'esclaves et que pour y parvenir, il ruse, vous devez aussi admettre qu'une disposition comme des allocs ne sont pas nécessairement que pour le bien de ceux qui la reçoivent. Par ailleurs, il faut en plus imaginer ce que serait une France avec toujours plus d'habitants n'ayant aucune aide sociale et encore plus pauvres que ce qu'ils ne sont aujourd'hui. Dans ce cas, à combien évaluez-vous l'advenue d'une révolte populaire hors de contrôle ? Voyez ça sous cet angle-là plutôt.

@Serabeth j'ai un profond mépris pour les individus qui bafouent allègrement la frontière privée / pro lors des entretiens de recrutement tout en laissant miroiter un poste à la clé.

On retrouve cette attitude minable chez quelques gratte papiers qu'il convient de remettre à leur place fermement quand ils tentent de dérouler leur pipotron de sondage, de + en + indiscret et illégal.

Que quelqu'un s'abaisse à ce genre de sondage miteux montre que le niveau baisse.

Il s'effondre même.

J'espère que personne ne perdra du temps à répondre à ce pseudo-sondage totalement stupide qui n'apporte rien au côté constructif de ce site.

À quoi servent ces questions ?

En quoi présentent-elles un intérêt dans le cadre éditorial d'Actuchomage ?

Misfits a écrit :@Serabeth j'ai un profond mépris pour les individus qui bafouent allègrement la frontière privée / pro lors des entretiens de recrutement tout en laissant miroiter un poste à la clé.

On retrouve cette attitude minable chez quelques gratte papiers qu'il convient de remettre à leur place fermement quand ils tentent de dérouler leur pipotron de sondage, de + en + indiscret et illégal.

Que quelqu'un s'abaisse à ce genre de sondage miteux montre que le niveau baisse.

Il s'effondre même.

J'espère que personne ne perdra du temps à répondre à ce pseudo-sondage totalement stupide qui n'apporte rien au côté constructif de ce site.

Je sais d'où ça vient

Un recruteur préfère quelqu'un de marié(e) avec des enfants
C'est gage de stabilité, il ne se pose pas de question sur ta sexualité , avec une famille à charge, tu fais plus gaffe, t'hésite à démissionner...

Je pourrais continuer des pages mais c'est vrai qu'est que ce sujet vient faire sur ce forum
Où sont passés les modos ?

Yves a écrit :À quoi servent ces questions ?

En quoi présentent-elles un intérêt dans le cadre éditorial d'Actuchomage ?

La réponse à tes questions est déjà dans mon analyse !
Car, me semble t-il, il n'y a pas que des chômeurs célibataires mais aussi, des chômeurs parents et, plus que probablement, pauvres en même temps. Qui dit parents pauvres et chômeurs dit aussi enfants pauvres et souffrant.

Je pense que ce n'est pas trop demander ou sinon, souhaiter que le plus de personnes, scandalisées par ce que subissent les peuples, épargnent à tout humain pas encore venu les violences et la sauvagerie de ce monde.

Rien, absolument rien ne justifie qu'on fasse subir à un enfant une pauvreté imposée, ni non plus, quand celui-là sera grand - puisqu'il est appelé à le devenir - qu'il doive l'affronter de plein fouet.

J'espère au contraire que beaucoup de gens réfléchiront (et non pas forcément répondent à ce qui ne correspond en aucune façon à quelque sondage que ce soit) à ça, dixit une personne que je prierais d'être polie et moins agressive avec son prochain puisqu'il ne s'agit que de discussions courtoises ici. Qu'elle (cette personne) est libre de ne pas y participer si elle ne le souhaite pas.

Réponse à fricero
http://www.alternatives-economiques.fr/ ... 18919.html

Mon commentaire dans ce cas : La "sauvagerie du monde" ne date pas d'aujourd'hui, ni d'hier, ni d'avant-hier.

Qu'est-ce qui poussait les gens à faire des enfants pendant la Seconde Guerre mondiale (un paquet est même né dans les camps !!!), pendant les grandes famines, révolutions, épidémies, cataclysmes divers qui ont marqué l'Histoire ?

Et à la Préhistoire aussi, quand on se les gelait dans une grotte ?

Cette "sauvagerie du monde" n'est pas ressentie comme telle par la grande majorité des humains qui peuplent notre Terre. Loin s'en faut !

Et si nos ancêtres avaient renoncé à faire des enfants de crainte de les voir vivre dans un environnement hostile, nous ne serions pas là pour en discuter. Ce qui confirme le manque d'intérêt des questions posées.

En revanche, celle consistant à demander aux chômeuses et chômeurs si leurs relations avec leurs enfants ont évolué pendant leur période de chômage et de difficultés, ça, c'est plus dans l'esprit du site.

À bon entendeur… 

Analyse d'une manipulation ratée:

"Car, me semble t-il, il n'y a pas que des chômeurs célibataires mais aussi, des chômeurs parents et, plus que probablement, pauvres en même temps. Qui dit parents pauvres et chômeurs dit aussi enfants pauvres et souffrant."

assertion hors sujet.

"Je pense que ce n'est pas trop demander"

manipulation qui consiste à poser des questions hors sujet et indiscrètes l'air de rien.

"ou sinon, souhaiter que le plus de personnes"

faux élan de compassion

" scandalisées par ce que subissent les peuples"
démagogie

" épargnent à tout humain pas encore venu les violences et la sauvagerie de ce monde"

énorme. colossal. "parce que le monde n'est pas parfait, inutile de donner la vie, de vivre.
remplacez "violences et sauvagerie" par "gastroentérite et grippe" et admirez le résultat

"Rien, absolument rien ne justifie qu'on fasse subir à un enfant une pauvreté imposée"
double manipulation: affirmation totalement gratuite, teintée de démagogie, suivie d'une autre affirmation "pauvreté imposée". bah oui, la pauvreté est imposée sic.

" ni non plus, quand celui-là sera grand - puisqu'il est appelé à le devenir - qu'il doive l'affronter de plein fouet. "
re démagogie mêlée de déterminisme .

"J'espère au contraire que beaucoup de gens réfléchiront (et non pas forcément répondent à ce qui ne correspond en aucune façon à quelque sondage que ce soit) à ça"

manipulation digne d'un enfant de 5 ans. Voir le skecth drôlissime de Florence Foresti sur la "ride du lion"

" dixit une personne que je prierais d'être polie et moins agressive avec son prochain puisqu'il ne s'agit que de discussions courtoises ici. Qu'elle (cette personne) est libre de ne pas y participer si elle ne le souhaite pas."

Artho, donc récemment inscrit ici ou peut être arth-troll ?

Pour ceux que cela intéresse, une relecture du "petit guide de manipulation à l'usage des honnêtes gens".

"Et si nos ancêtres avaient renoncé à faire des enfants de crainte de les voir vivre dans un environnement hostile, nous ne serions pas là pour en discuter. Ce qui confirme le manque d'intérêt des questions posées. "

+1. Du reste pas de déterminisme sur actuchômage mais de la détermination

PS : Même ceux qui n'ont pas d'enfant peuvent répondre.

Tu n'aurais pas dû écrire ça...

Tout d'abord, j'ai lu le truc en diagonale, c'est un peu trop prise de chou pour moi. Depuis toujours, je me sais incapable de supporter une môman pendant vingt ans. Et je préfère me payer une moto qu'une pension alimentaire.

Si la dimension philosophique de mes propos vous dépasse, je veux bien développer...

Yves a écrit :Qu'est-ce qui poussait les gens à faire des enfants pendant la Seconde Guerre mondiale (un paquet est même né dans les camps !!!), pendant les grandes famines, révolutions, épidémies, cataclysmes divers qui ont marqué l'Histoire ?

Surement pas le fait qu'ils n'étaient pas au courant des manipulations dont ils étaient les victimes sans quoi ils se seraient gardé d'en faire je pense. Car aujourd'hui, qui oserait affirmer que l'information, l'instruction, l'éducation, le savoir ne lui sont d'aucun secours pour ajuster au mieux sa vie, conserver au monde encore un peu de bon sens et de morale et épargner son prochain ?

Pris comme tu le lances, ton argumentation revient à dire qu'il n'y a pas lieu de focaliser son attention sur un phénomène même lorsque celui-ci menace la vie d'autrui, la quiétude et la paix parce que rien (aucun support d'information) n'indique qu'il existe ou peut exister quelque danger induit par ledit phénomène. C'est comme entendre une rafale de mitraillette à proximité mais, sous prétexte que je ne vois pas celle-ci et que, rien n'établit que cela vient d'un effectivement d'une mitraillette, je choisis de rester debout et de continuer mon petit bonhomme de chemin. Ce n'est pas cohérent !

Donc, qui sait ce que sera demain et qui peut dire, même disposant de toutes les sources d'information que nous avons aujourd'hui : ''Oui, le monde sera meilleur !'' ? Pas moi en tout cas !

Enfin, sur ce que j'écris ici, je n'ai en rien enfreint les règles du forum. Dans le cas contraire, Yves, il faut établir une liste et visible par tous de ce qui peut être dit et pas dit ici. Car il est écrit : ''EXPRIMEZ-VOUS''

bebert a écrit :
Tout d'abord, j'ai lu le truc en diagonale, c'est un peu trop prise de chou pour moi. Depuis toujours, je me sais incapable de supporter une môman pendant vingt ans. Et je préfère me payer une moto qu'une pension alimentaire.

Ou alors derrière des barreaux pour violence conjugale

Je suis ouvert à la discussion bebert. Développe que je saisisse ton approche.

Ou alors derrière des barreaux pour violence conjugale

Oh non, ce n'est pas mon genre... D'ailleurs, j'ai pris peu de risques, je flaire d'instinct les emmerdeuses et je les évite...