La TVA "sociale" est encore une manière détournée de créer une hausse d’impôt sans en avoir l'air.
Du point de vue du travailleur, ça ne change strictement rien, ce sera toujours lui qui portera le poids des finances de l'état que la taxe s'appelle :
- cotisation salariale
- cotisation patronale
- Contribution Sociale Généralisée
- Contribution au Remboursement de la Dette Sociale
- Cotisation retraite
- Impôt sur les sociétés
- Cotisation foncière des entreprises
- taxes sur les dividendes
...
En plus, la TVA touche à taux plein gens qui achètent uniquement des produits transformé et des services donc en priorité les pauvres. Tu achètes une entreprise ? Tu ne payes pas cette taxe, tu investit dans des fonds divers et varié ? Tu ne paye pas cette taxe.
En bref, cette TVA "sociale" taxe les pauvres et non les riches.
Quand au "revenu universel", il ne fonctionnera jamais tel qu'il est présenté par ses promoteurs tout simplement parce qu'il ne tient pas compte de la mécanique de base de l'économie tel que l'offre et la demande.
1) L'inflation
Si demain tu lançais un tel revenu sans te soucier du financement, que se passerait-il ? Simplement une inflation et la situation serais identique à celle d'origine au bout de quelques mois voir même pire...
Les gens, même les SDF, gagneraient instantanément du pouvoir d'achat donc tout le monde voudra une maison plus proche de son travail, plus grande ...
Pourtant, il n'y aura pas plus de terrain ou de maison disponible. Le mécanisme de l'offre et de la demande va se mettre en route.
J'ai 400€ de plus grâce à ce revenu universel ? Je veux louer cette maison ? Je vais proposer 400€ de plus pour l'avoir.
Pas de bol, une autre personne elle aussi à décidé de mettre les 400€ de son revenu universel pour le même bien.
Moralité, les prix ont grimpé et celui qui aura eu sa maison aura le même pouvoir d'achat que sans le revenu universel.
Le SDF n'ayant que 400€ ne pourra pas suivre les prix du marché pour louer un bien vu qu'il n'y en a pas assez et va donc rester à la rue ...
A côté de ça, la dette publique va se creuser, donc il faudra se financer quelques part, donc hausse d'impôt. Cela va avoir un impact négatif sur le coût des produits fabriqué en France. Moralité, nos entreprises vendront moins à l'étranger car notre coût aura augmenté alors que les leurs seront resté stable et notre taux de chômage va encore gonfler.
Cela signifie que si l'on veut appliquer le revenu universel, il faut qu'il soit le même dans toute la zone euro (pour l’extérieur, les taux de changes feront le reste).
2) Le besoin de travailler
Si demain, tout le monde gagnait de l'argent en ne faisant rien, beaucoup de gens ne travailleraient pas.
Or si personne ne travail, pas de création de service ou de bien de consommation ce qui signifie que tu va soit devoir payer plus cher les biens essentiel pour que quelqu'un le fasse à ta place et cela réduisant ton pouvoir d'achat à néant, soit tu va devoir y renoncer.
Au final, toutes les infrastructures vont dépérir faute d'entretien et de nouvelle construction autre qu'égoïste. Il suffit de voir ce qui se passe dans une co-propriété pour imaginer le désordre à l'échelle d'un pays.
Le seul moyen de résoudre le problème du chômage, c'est d'utiliser les mécanismes économique (égoïsme, cupidité, paresse, équilibre offre/demande, équilibre bénéfice/risque) a bon escient au lieu d'essayer de les combattre vainement.
Cela signifie virer le temps plein fixe (que ça soit 35 ou 39h) et passer à un temps de travail souple.
Cela signifie qu'il faut que le cout horaire minimum pour l'employeur augmente avec le nombre d'heure travaillée car 2 personnes lui couteront moins cher qu'une seule pour un nombre d'heure identique. Actuellement, on fait l'inverse en surtaxant les emplois avec peu d'air sous couvert de précarité.
Pour inciter les gens, ils faut que le salaire net soit dégressif avec le nombre d'heure afin d'inciter à moins travailler pour mieux répartir le travail.
Bien sur, il faut compenser la perte lié aux journées de travail morcelée ou aux frais de déplacement mais ca peut rentrer dans le calcul du salaire horaire cité plus haut.
Les grands perdants seront les financiers et les syndicats car impossible d'agiter le spectre du chômage pour obliger quelqu'un a accepter un salaire de misère et les gens n'auront car faire jouer la concurrence entre employeur pour avoir de meilleurs conditions de travail et de salaire. C'est bien pour cela que cela ne se fait pas.