Accès à la formation
Publié : 17 juil. 2015
Après plusieurs années de chômage, j'ai considéré que je ne retrouverais plus d'emploi en relation avec ma formation d'origine (sciences sociales). J'ai donc décidé d'opérer un changement de cap pour me lancer dans l'éco-construction. Je voulais en effet profiter de ma rencontre avec un artisan pour créer avec lui une nouvelle société spécialisée en éco-construction.
Au mois d'octobre dernier, j'ai demandé à rencontrer "ma" conseillère Pôle emploi pour discuter avec de la possibilité d'une reconversion professionnelle. Auparavant, je m'étais renseignée sur les formations en éco-construction. Celles-ci étant, comme la plupart des formations courtes, hors prix, je souhaitais obtenir une prise en charge au moins partielle de mes frais de formation.
Ma conseillère ne répondant pas, je me suis ensuite rendue à la Maison de l'Emploi la plus proche qui m'a orientée vers le PLIE. Après trois réunions, la conseillère du PLIE a considéré que j'étais trop en avance (éco-construction), trop active et trop autonome et que je n'entrais pas dans le dispositif du PLIE. Je suis donc retournée chez Pôle emploi qui m'a orientée vers un prestataire externe pour valider mon PPAE. Ce prestataire refusant ma prise en charge en raison de ma "surqualification", je me suis encore une fois retrouvée à la case Pôle emploi où j'ai finalement pu rencontrer ma vraie conseillère, la première personne que je pensais être ma conseillère ne l'étant pas, qui m'a orientée vers un autre prestataire pour valider mon projet de création d'entreprise. J'en suis sortie avec un compte-rendu attestant mon besoin de formation pour "appréhender certains segments" de mon projet.
Fin mars, ma conseillère a monté mon dossier qui devait passer en commission. Elle affirmait prendre les choses très au sérieux et ne pas seulement introduire des demandes pour rien. Je suppose donc qu'elle a vérifié l'éligibilité de ma formation. Début avril, j'ai découvert une formation plus appropriée. Les devis ont été changés et mon dossier devait passer en commission. Comme ma formation devait commencer fin juin, je me suis renseignée de l'état de ma demande, fin mai. J'ai alors appris que l'organisme formateur avait omis de signer ou de tamponner certaines pages du devis qui devait donc être complété. Début juin, j'ai remis le devis complèté à ma conseillère. Deux semaines plus tard, j'ai reçu une notification de rejet pour motif que ma formation ne figurerait pas sur la liste des Formacodes susceptibles d'être pris en charge par Pôle emploi.
J'ai essayé d'en savoir plus et j'ai obtenu plusieurs versions différentes de plusieurs conseillers Pôle emploi. J'ai demandé de voir ma conseillère pour discuter avec elle d'autres possibilités de financement. Sans réponse de sa part, je me suis rendue à l'agence Pôle emploi, où j'ai appris que ma conseillère avait changé. Evidemment, je n'étais pas au courant de ce changement et je me demande aujourd'hui si on ne m'a pas changé de conseillère pour éviter que je me déchaîne contre mon ancienne conseillère qui m'a accompagnée pour la demande AIF.
Je me retrouve aujourd'hui avec un projet de création d'entreprise validé par un prestataire Pôle emploi, mais que je ne saurais réaliser faute d'appui de la part de Pôle emploi. Je me rends compte que les formations courtes s'adressent aux salariés d'entreprises qui souhaitent acquérir des compétences complémentaires. A mon âge et dans ma situation, il m'est impossible de m'engager dans une formation longue genre Master. Mon projet de création d'entreprise, je souhaite le réaliser aujourd'hui. J'ai déjà suivi un stage de préparation à la création d'entreprise de six semaines. J'essaie actuellement de me former sur le tas en consultant des ouvrages spécialisés, mais comment me tenir devant des clients qui m'interrogeront certainement sur ma formation.
En tout état de cause, je m'interroge sur la démarche Pôle emploi. Il y a quelques semaines, j'ai regardé avec beaucoup d'amertume le nouveau film de Vincent Lindon où il se voit proposer une formation de gruetier alors qu'il n'a pas les qualifications de base. Le prestataire qui avait évalué mon projet m'avait déjà avertie que de toute façon Pôle emploi trouverait un prétexte pour ne pas financer ma formation. Pourtant, Rebsamen nous en avait annoncé en février!
Au mois d'octobre dernier, j'ai demandé à rencontrer "ma" conseillère Pôle emploi pour discuter avec de la possibilité d'une reconversion professionnelle. Auparavant, je m'étais renseignée sur les formations en éco-construction. Celles-ci étant, comme la plupart des formations courtes, hors prix, je souhaitais obtenir une prise en charge au moins partielle de mes frais de formation.
Ma conseillère ne répondant pas, je me suis ensuite rendue à la Maison de l'Emploi la plus proche qui m'a orientée vers le PLIE. Après trois réunions, la conseillère du PLIE a considéré que j'étais trop en avance (éco-construction), trop active et trop autonome et que je n'entrais pas dans le dispositif du PLIE. Je suis donc retournée chez Pôle emploi qui m'a orientée vers un prestataire externe pour valider mon PPAE. Ce prestataire refusant ma prise en charge en raison de ma "surqualification", je me suis encore une fois retrouvée à la case Pôle emploi où j'ai finalement pu rencontrer ma vraie conseillère, la première personne que je pensais être ma conseillère ne l'étant pas, qui m'a orientée vers un autre prestataire pour valider mon projet de création d'entreprise. J'en suis sortie avec un compte-rendu attestant mon besoin de formation pour "appréhender certains segments" de mon projet.
Fin mars, ma conseillère a monté mon dossier qui devait passer en commission. Elle affirmait prendre les choses très au sérieux et ne pas seulement introduire des demandes pour rien. Je suppose donc qu'elle a vérifié l'éligibilité de ma formation. Début avril, j'ai découvert une formation plus appropriée. Les devis ont été changés et mon dossier devait passer en commission. Comme ma formation devait commencer fin juin, je me suis renseignée de l'état de ma demande, fin mai. J'ai alors appris que l'organisme formateur avait omis de signer ou de tamponner certaines pages du devis qui devait donc être complété. Début juin, j'ai remis le devis complèté à ma conseillère. Deux semaines plus tard, j'ai reçu une notification de rejet pour motif que ma formation ne figurerait pas sur la liste des Formacodes susceptibles d'être pris en charge par Pôle emploi.
J'ai essayé d'en savoir plus et j'ai obtenu plusieurs versions différentes de plusieurs conseillers Pôle emploi. J'ai demandé de voir ma conseillère pour discuter avec elle d'autres possibilités de financement. Sans réponse de sa part, je me suis rendue à l'agence Pôle emploi, où j'ai appris que ma conseillère avait changé. Evidemment, je n'étais pas au courant de ce changement et je me demande aujourd'hui si on ne m'a pas changé de conseillère pour éviter que je me déchaîne contre mon ancienne conseillère qui m'a accompagnée pour la demande AIF.
Je me retrouve aujourd'hui avec un projet de création d'entreprise validé par un prestataire Pôle emploi, mais que je ne saurais réaliser faute d'appui de la part de Pôle emploi. Je me rends compte que les formations courtes s'adressent aux salariés d'entreprises qui souhaitent acquérir des compétences complémentaires. A mon âge et dans ma situation, il m'est impossible de m'engager dans une formation longue genre Master. Mon projet de création d'entreprise, je souhaite le réaliser aujourd'hui. J'ai déjà suivi un stage de préparation à la création d'entreprise de six semaines. J'essaie actuellement de me former sur le tas en consultant des ouvrages spécialisés, mais comment me tenir devant des clients qui m'interrogeront certainement sur ma formation.
En tout état de cause, je m'interroge sur la démarche Pôle emploi. Il y a quelques semaines, j'ai regardé avec beaucoup d'amertume le nouveau film de Vincent Lindon où il se voit proposer une formation de gruetier alors qu'il n'a pas les qualifications de base. Le prestataire qui avait évalué mon projet m'avait déjà avertie que de toute façon Pôle emploi trouverait un prétexte pour ne pas financer ma formation. Pourtant, Rebsamen nous en avait annoncé en février!