cas de conscience
Publié : 22 avr. 2015
Bonjour,
J'évoquais dans un autre message mon employeur, ma "boîte" pour ainsi dire et, indirectement, mon premier projet d'avenir : me tirer au plus vite.
J'ai titré ce fil cas de conscience, voici pourquoi.
Je travaille, au quotidien, notamment sur des déclaratifs ; mon entreprise cotise auprès d'un certain nombre d'organismes, pour les besoins de son activité commerciale, et même de son image.
Il se trouve que depuis 3 ans, mon employeur fraude de manière "éhontée" (ah, certes, on me souffle que la "morale" ne concerne en rien le monde des "affaires", et que tout est affaire de risques et de provisions. J'en prends note) quant à une de ces déclarations.
Je suis chargé, donc, de produire la première estimation "réelle" du montant de la taxe, puis, sur les consignes de mon N+2 ... (
"Non, il est hors de question que je paye 25 000 rutabagas, au maximum c'est 15 000 rutabagas, débrouillez-vous pour trouver une manière cohérente de vous tromper dans le calcul et revenez avec un montant plus raisonnable !"
)
... nous revenons donc, avec ma responsable, vers lui, avec une nouvelle proposition. Il donne éventuellement son aval (c'est lui qui signe la déclaration, bien évidemment).
Dernière étape : nous faisons valider (c'était moi l'an passé) auprès des commissaires aux comptes le montant de cette taxe, après leur avoir exposé de la façon la plus trompeuse, sinon évasive, les méthodes de calcul qui nous ont conduit au résultat qui leur est présenté. Au cas où le truc serait découvert, nous prétexterions une erreur de raisonnement, reproduite sur chacune des 50 lignes détaillées de cette déclaration.
Mais en attendant, il faut leur expliquer la procédure, et faire ce qu'il faut pour les enrhumer.
Je vous passe les diverses précautions prises par la direction pour que "l'erreur" ne soit pas appréhendable, quitte à pratiquer quelques modifications express dans le système d'informations.
Je suis censé poser ma démission, même si ça n'a rien à voir, officiellement, avec mon précédent développement. Mais j'aimerais bien glisser deux trois mots à l'expert comptable/commissaire aux comptes, lors de sa prochaine diligence, entre deux portes. Sans traces. Histoire qu'au moins, pour les prochains exercices, cette entreprise "modèle" (et florissante) s'affranchisse d'un montant de redevance réél. Pas divisé par 2 !
Je précise que je suis simple employé, pas cadre sup. ni cadre, ou même agent de maîtrise.
Qu'est-ce que je risque à agir de la sorte ? J'essaye de trouver des informations sur cette question assez complexe, qui en recouvre plusieurs autres en fait.
Vous en pensez quoi ?
J'évoquais dans un autre message mon employeur, ma "boîte" pour ainsi dire et, indirectement, mon premier projet d'avenir : me tirer au plus vite.
J'ai titré ce fil cas de conscience, voici pourquoi.
Je travaille, au quotidien, notamment sur des déclaratifs ; mon entreprise cotise auprès d'un certain nombre d'organismes, pour les besoins de son activité commerciale, et même de son image.
Il se trouve que depuis 3 ans, mon employeur fraude de manière "éhontée" (ah, certes, on me souffle que la "morale" ne concerne en rien le monde des "affaires", et que tout est affaire de risques et de provisions. J'en prends note) quant à une de ces déclarations.
Je suis chargé, donc, de produire la première estimation "réelle" du montant de la taxe, puis, sur les consignes de mon N+2 ... (


... nous revenons donc, avec ma responsable, vers lui, avec une nouvelle proposition. Il donne éventuellement son aval (c'est lui qui signe la déclaration, bien évidemment).
Dernière étape : nous faisons valider (c'était moi l'an passé) auprès des commissaires aux comptes le montant de cette taxe, après leur avoir exposé de la façon la plus trompeuse, sinon évasive, les méthodes de calcul qui nous ont conduit au résultat qui leur est présenté. Au cas où le truc serait découvert, nous prétexterions une erreur de raisonnement, reproduite sur chacune des 50 lignes détaillées de cette déclaration.
Mais en attendant, il faut leur expliquer la procédure, et faire ce qu'il faut pour les enrhumer.
Je vous passe les diverses précautions prises par la direction pour que "l'erreur" ne soit pas appréhendable, quitte à pratiquer quelques modifications express dans le système d'informations.
Je suis censé poser ma démission, même si ça n'a rien à voir, officiellement, avec mon précédent développement. Mais j'aimerais bien glisser deux trois mots à l'expert comptable/commissaire aux comptes, lors de sa prochaine diligence, entre deux portes. Sans traces. Histoire qu'au moins, pour les prochains exercices, cette entreprise "modèle" (et florissante) s'affranchisse d'un montant de redevance réél. Pas divisé par 2 !
Je précise que je suis simple employé, pas cadre sup. ni cadre, ou même agent de maîtrise.
Qu'est-ce que je risque à agir de la sorte ? J'essaye de trouver des informations sur cette question assez complexe, qui en recouvre plusieurs autres en fait.
Vous en pensez quoi ?