L'histoire d'origine a fait l'objet d'un buzz émotionnel générateur de clics Paypal. Celui qui fait 33 km par jour a gagné le gros lot (environ 400 000 $ en comptant l'auto). Qu'en est-il des autres "marcheurs" quotidiens ?
Il aurait été intéressant que les donateurs et les médias s'intéressent aux causes de la situation initiale (par exemple probablement le niveau de salaire, le coût de la vie, la carence en transports en commun, etc) et mettent la pression. Comme le dit l'intéressé :
L'idée d'un service de minibus temporaire, qui emmènerait M. Robertson de chez lui à son lieu de travail, a même été proposée, mais aussitôt écartée par le principal intéressé : "Je préfère que cet argent soit consacré à un système de bus qui fonctionne jour et nuit plutôt qu'à un petit bus qui me serait réservé. Cette ville a besoin de bus disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Vous pouvez rapporter mes propos au maire de la ville".
Ensuite, il faut aussi voir le niveau de pauvreté dans cette ville, qui peut expliquer la tension du voisinage :
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9tr ... ichigan%29
Une ville en faillite
En 2011, la ville de Détroit est dans une situation de faillite économique, doublée d’une désertification industrielle et d’une chute démographique.
Au niveau industriel, les trois grands constructeurs automobiles implantés à Détroit (General Motors, Ford et Chrysler), en plus d’une délocalisation de leur production depuis 1950, connaissent une crise sans précédent : en tout, ce sont 400 000 emplois qui ont été perdus depuis 2008. Dans certains quartiers, le taux de chômage à Détroit atteint ainsi les 50 %.
En 2013, avec une dette de 18,5 milliards, la ville demande sa mise en faillite.
Il peut y avoir de la jalousie, mais aussi un sentiment d'injustice, un niveau élevé de tension et d'émotions négatives.