Page 1 sur 1

Les Rencontres de Pétrarque

Publié : 27 juil. 2009
par naejjm
La "crise" est d'abord une crise de confiance généralisée



:arrow: http://www.lemonde.fr/opinions/article/ ... _3232.html

Re: L'air, mais pas la chanson

Publié : 28 juil. 2009
par superuser
Très intéressant.

Je suis étonnée que Jacques Généreux définisse le libéralisme comme un projet d'émancipation universelle... S'il parle du "libéralisme" en tant que philosophie, oui. Mais s'il associe ce "libéralisme" à l'économie dominante et mondialisée, ce qui est à la base une association sémantique totalement usurpée et fallacieuse, c'est une grave bévue de sa part ! D'où le constat de l'excellente Christiane Taubira : "Nous voilà devant un cimetière sémantique"...

Encenser la satisfaction des désirs à outrance et y injecter un "code moral", bonjour le challenge ! :lol:
Surtout quand "l’intégration poussée du marché des biens et des capitaux" s'effectue, parallèlement, par l'instauration d’"un cloisonnement militarisé du marché de la force de travail"... :lol:

C'est Rocard qui avait dit que le capitalisme a gagné. Il avait raison. Tant que nous serons sous le joug de cette dictature qui a gangréné en profondeur nos esprits et nos modes de vie, aucune alternative ne pourra émerger.
Les intellos, revenez !!!

Re: Les Rencontres de Pétrarque

Publié : 28 juil. 2009
par naejjm
Jacques Généreux voit dans le néo-libéralisme ( je le cite )" une force centrifuge qui décompose et isole les éléments autrefois solidaires qui composaient une société; processus inhumain qui tend à une mutilation psychique de l'être en réprimant son aspiration à "être avec et pour autrui "

Re: Les Rencontres de Pétrarque

Publié : 28 juil. 2009
par naejjm
Le philosophe polonais Zygmunt Bauman

:arrow: La vie liquide :lol: (Broché)

Présentation de l'éditeur
Dans la société moderne liquide, tous les individus vivent dans la crainte permanente de rater le prochain changement, d'être pris en flagrant délit de sieste, de rester à la traîne, de devenir eux-mêmes obsolètes. La vie liquide est le triomphe du consumérisme. Tout, y compris l'homme, devient objet de consommation, avec une date de péremption au-delà de laquelle l'objet aussi bien que l'individu deviennent jetables. Comme l'amour qui s'inscrivant dans la durée est rejeté au profit de l'instantanéité du désir désormais revendiqué. Comme le savoir, dès lors que l'intelligence est définie comme celle d'un missile qui apprend en cours de route et doit oublier ce qu'il savait à chaque nouveau renseignement. Autant d'applications concrètes décrites avec humour qui font comprendre, comme en se jouant, le concept de liquidité. Mais l'auteur ne se contente pas de décrire la société en voie de liquéfaction avancée, il cherche des pistes pour imaginer un avenir plus vivable. Difficile, on s'en doute, dans un monde embarqué dans l'express de la mondialisation.