Pas besoin de changer la nature même de l'être humain (est-ce souhaitable ?), juste que les gens développent la connaissance de soi-même dans le sens où l'entendait Henri Laborit (Eloge de la fuite). Je ne voulais pas vous déprimer, excusez-moi. Concernant la question que vous posez (l'œuf ou la poule en quelque sorte), les sciences sociales nous donnent « quelques » pistes je pense (une autoroute plutôt). Vous y répondez très bien vous-même d'ailleurs.Mélanie85000 a écrit :Ca voudrait dire changer la nature même de l'être humain.
Le problème c'est aussi la résignation des membres d'une société à croire qu'ils ne peuvent rien faire d'autre que ce qui leur est imposé (le célèbre TINA). Et, hélas, la volonté, ça ne se commande pas. Des sommes colossales sont dépensées pour convaincre et enfermer l'esprit (l'imagination et la générosité) du plus grand nombre, et assurer la persistance de l'illusion d'impuissance.
C'est un combat avec soi-même de tous les instants et les progrès se font par petits pas. Peut-être qu'un jour ça paiera significativement. Après oui, la marmite et la potion magique, on est beaucoup ici à avoir du mal à la remplir.
C'est vrai qu'il ne faut pas trop intellectualiser pour survivre. Un millier d'excuses, Mélanie, si mes propos vous file le cafard. Que la force soit avec vous.
Simple : on fait tourner. On verrait alors si c'est vrai cette histoire de "il n'y a pas de petits métiers" qu'on m'a balancé quelques fois à la face quand je "faisais la fine bouche" . Un bon moyen de déloger les hypocrites et d'apprendre l'humilité.lucbailet a écrit :Revenu universel : qui pour occuper les postes dont personne ne veut ?