L'Emploi et le Chômage en Débats

Auto-congratulations, devrait-on dire.
Avez-vous eu la patience d'écouter jusqu'au bout ? Je l'ai trouvé pénible au début surtout ; enfin j'ai appris le mot "anaphore", qui est une manie chez lui, c'est-à-dire cette façon de commencer 10 fois de suite ses phrases par les mêmes paroles ("moi président moi président", et pour les vœux "la France la France").
Sinon, rien de nouveau, rien de précis surtout, on a l'impression d'entendre toujours le même langage flou.

Et puis " l'audace face au conservatisme", chez un président qui a préféré conserver le découpage de la Bretagne qui date de Pétain plutôt que de récréer la Bretagne à 5 départements, et qui a préféré conserver la Corse en tant que région alors qu'elle est déjà plus petite qu'un département...

serabeth a écrit :Sinon, rien de nouveau, rien de précis surtout, on a l'impression d'entendre toujours le même langage flou.

A mon avis c'est une des compétences clés qu'on doit avoir pour faire carrière en politique : parler "bien" sans rien dire (de concret), répondre aux questions sans donner une réponse. C'est "rhétorique politique 1ère année SciencesPo", puis il a fait l'HEC (baratiner pour vendre n'importe quoi à n'importe qui) et l'ENA (administrer sans innover et "parler administration"), un parcours de formation exemplaire (des formations où je me serais fait ch**r comme un rat mort

)

Elle est facile et souvent répétée mais il aurait mieux fait de présenter ses excuses que ses voeux aux 300 000 chômeurs supplémentaires en cat A....

Je pense qu'il a des grandes chances de se faire réélire en 2017 :
- Manuel Carlos Valls Galfetti : un peu jeune
- Sarko grillé
- Juppé trop vieux
- Le Pen, la sortie de l'Euro, c'est dangereux ? (la Lituanie y est rentrée hier)
- Besancenot : 0.34%

serabeth a écrit :Avez-vous eu la patience d'écouter jusqu'au bout ? Je l'ai trouvé pénible au début surtout

J'ai pas eu la patience de l'écouter jusqu'au début.

J'ai appris par la suite qu'il était écolo. Et aujourd'hui, j'apprends qu'il a, en la personne de Nicolas Hulot, un envoyé spécial pour la protection de la planète. Mais il est envoyé où ? Dans l'espace ? A-t-il une cape et un collant wonder-burnes ?

Il, lui-président, est annoncé à la matinale de France Inter lundi. Un chômeur appellera et se plaindra, et lui-président lui dira qu'il s'occupera personnellement de son dossier...

Ce Président me déprime

Bonjour,

Non, je ne l'ai pas écouté, la gauche c'est fini pour moi. C'est fini:

-parce qu'ils ont supprimé la tranche à 5,5. Ils n'ont rien compris à la vie, les gens comprennent de payer des impôts même 300€ par an mais à la condition qu'ils servent efficacement. En concentrant encore plus l'impôt sur le revenu on en a fait une mesure injuste. On encourage les gens à aller vers le bas et à vivre des aides. Dans une laverie on me l'a dit: "ma fille ne veut pas gagner plus sinon elle n'aura plus l'APL".

-parce que j'ai souvenir de discours où il ne fallait pas s'en prendre aux chômeurs mais les aider. Or les propos affligeants de certains ministres ont vite mis à mal ces beaux sentiments.

-parce qu'on savait que ce serait difficile et les recettes ont été les mêmes: se focaliser sur les emplois jeunes et manipuler les chiffres sans reflexion de fond sur la faiblesse du système actuelle, de l'inadéquation des diplômes et des besoins du marché.

Bon week-end.

Je pense qu'il a des grandes chances de se faire réélire en 2017 :

Tu as jeté un coup d’œil aux derniers sondages ? Ils vont essayer de nous refaire le coup de Chirac réélu avec 82% des voix en 2002, mais cette fois-ci ça ne marchera pas...

J'ai dans l'idée que pas un candidat PS ne sera président avant 2084...

Le souci, c'est qu'avec sarko en face, c'est du pain béni pour le pen... (non, ma touche majuscules fonctionne toujours...)

En Espagne, ils ont plutôt l'air de virer à gauche, quand ça merde un peu trop, je me demande pourquoi en France ça vire à droite...

betman2014 a écrit :
-parce que j'ai souvenir de discours où il ne fallait pas s'en prendre aux chômeurs mais les aider. Or les propos affligeants de certains ministres ont vite mis à mal ces beaux sentiments.

T'as raison. Pour mémoire :

« Être demandeur d’emploi n’est pas un état, pas une fonction, pas une position, pas un choix. Pour l’écrasante majorité c’est une situation subie, souvent angoissante, parfois même destructrice, un moment de la vie difficile…. J’ai toujours été profondément choqué par les discours d’amalgame et de démagogie présentant les chômeurs comme des assistés et des profiteurs ».

.

C'était Michel Sapin le 3 juillet 2012 devant un parterre de cadre de Pôle-Emploi. Le changement semblait pointer son nez.

Depuis, on a eu les saillies :

- de François Rebsamen en septembre 2014 au sujet d’un contrôle (comprendre stigmatisation, culpabilisation : les deux mamelles de la guerre faite aux chômeurs) accru des demandeurs d’emploi, en prenant comme justificatif qu’il y aurait 300 000 emplois non pourvus. Un chiffre à géométrie variable qui d’ailleurs n’est jamais confirmé par un organisme officiel. Le seul chiffre disponible est donné par Eurostat site de la commission européenne, (http://epp.eurostat.ec.europa.eu/statis ... statistics) qui montre que le nombre d'emploi non pourvu en France s’élève à 0,6 % soit si l'on considère 3 500 000 chômeurs, 21 000 emplois non pourvus.

-Puis celle de Manuel Valls à Londres, devant les représentants du monde des affaires qui, après avoir constaté les bienfaits de l’extrême souplesse du marché du travail britannique n’envisage ni plus ni moins qu’une nouvelle réforme du marché du travail avec rabotage garanti des prestations de l’Unedic. Et pour conclure reconnaître ne pas avoir réussi à « changer la donne » sur le chômage

Et enfin celle de Macron qui déclare : "Il ne doit pas y avoir de tabou ni de posture. L'assurance-chômage est en déficit de 4 milliards d'euros; quel responsable politique peut s'en satisfaire? Il y a eu une réforme, elle est insuffisante. On ne pourra pas en rester là". .

Tout est dit, non ?

Le changement, c'est pour quand ?

La traduction des voeux présidentiel est enfin disponible ici:

https://www.youtube.com/watch?v=ZB7IbfvBVjE

En 2015, la situation restera celle-la:

https://www.youtube.com/watch?v=u1vga4QF4O4

Et bonne année !

bebert a écrit : quand ça merde un peu trop, je me demande pourquoi en France ça vire à droite...

salut Bebert, la France est plutôt à droite mais comme il n'y a plus de clivage droite/gauche on vote pour des produits: donc quand on sanctionne l'un, on vote pour l'autre.

Des gens de gauche sont partis à droite et réciproquement: chacun est prêt à tenir le discours qui l'arrange pour résister.

Mes parents, profs, ont toujours voté à gauche mais je m'aperçois, maintenant que je suis plus vieux, que c'est plutôt pour protéger leurs intérêts. Maintenant que les retraités ont connu les hausses de csg ainsi que la suppression d'abattements (pour ceux qui ont plus de 3 enfants), leur regard sur la gauche n'est plus le même.

Ce que je reproche le plus à la gauche c'est qu'elle se targue souvent de véhiculer un certain idéal et de valeur et là ce n'est pas la première fois qu'on est déçu. Avec Hollande on a reconnu les frasques du passé (une vie personnelle pas vraiment carrée) et sans compter les menteurs (Cahuzac).

A droite il y a aussi des scandales mais au moins je sais à quoi m'attendre. Ce n'est pas la première fois que je suis déçu de la gauche, quitte à être déçu je vais voter à droite comme les ouvriers: ils ont raison.

Problème: Sarko je n'en veux pas non plus. Ca va être dur les prochaines élections.

Bon dimanche.

Par gauche, je n'entendais surtout pas PS, qui n'est pas un parti de gauche... En Espagne, je crois qu'ils ont un parti qui monte, dans le genre de ce que connait le FN en France, Podemos ou un nom comme ça...

Oui mais ce n'est pas le programme du FN !
extrait des Echos :

Les partis traditionnels que sont le PSOE (socialistes) et le PP (conservateurs) ont de quoi se faire des cheveux blancs. En Espagne aussi, les effets de la profonde crise économique ont bouleversé le paysage politique avec l’apparition, en janvier 2014, d’une nouvelle formation politique : Podemos, littéralement « nous pouvons ». Ce parti de gauche antilibéral que dirige Pablo Iglesias (trente-six ans) est même donné gagnant des élections législatives qui se tiendront en fin d’année. Selon les derniers sondages, entre 27 % et 28 % des Espagnols prévoient de voter en sa faveur contre un peu plus de 20 % pour le PP de Mariano Rajoy. Seul le PSOE résiste, avec 26,7 % des intentions de vote. Comme bon nombre de formations extrémistes européennes, Podemos rejette l’Europe des banques et des marchés financiers. « Nous refusons d’être une colonie allemande », a scandé Pablo Iglesias lors de son entrée au Parlement européen. Alors que Podemos ne présentera pas de candidat aux municipales en mai pour se concentrer sur les législatives, son programme prône une augmentation des salaires, la nationalisation des banques renflouées par l’Etat après 2008, la création d’un salaire minimum universel, l’avancement de l’âge de la retraite, ou encore l’instauration de la semaine de travail de 35 heures. Il est favorable à une alliance des pays d’Europe du Sud et souhaite une plus grande ouverture des frontières.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20150105/ ... l34AmfO.99

Ce serait la continuité du mouvement "Indignados".

L'Emploi et le Chômage en Débats

Voeux du Président

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