Désaveu
Publié : 15 juin 2009
Un concours de circonstance a fait que deux tests l’un politique (7 juin) et l’autre syndical (13 juin) permettent de voir l’état de délabrement de ceux qui ont la prétention de nous diriger, asservissement compris.
À contre courant des analyses qui en ont été faites, voici les miennes (en faisant court).
Dans le premier cas, un constat : 60 % d’abstentionnistes, le camp des gagnants incontestablement. Il a sans doute été sommé aux médias bienveillants de céder aux désirs gouvernementaux et de faire savoir que la seule motivation de ces non-citoyens était leur désintérêt vis-à-vis de l’Europe car ils n’y comprenaient rien. Ça fait toujours plaisir d’être pris pour des cons. Mais cela devient une habitude. Occulté le fait que les cons avaient voté à près de 55 %, NON au TCE (participation de près de 70 %, excusez du peu), parce que déjà nous n’avions rien compris, et que nos soit-disant représentants (droite et gauche confondues) nous l’avait refilé à sec (je suis poli) le 08/04/2008. On est peut-être con mais on a de la mémoire et ça personne n’en parle. Personne n’abordera donc le désaveu de la classe politique actuelle, libéraux et sociaux démocrate compris.
Dans le second cas, un crash syndical sans précédant pour la manif du 13. 150 000 manifestants, une misère comparé aux manifs précédentes. Là aussi des millions de cons ont compris les méthodes destinées à canaliser le mécontentement populaire. J’ai même entendu un abruti justifier cet « absentéisme » par un manque de conscience de la gravité de la crise. Encore un qui a tout compris. Si j’avais manifesté, ce n’est pas contre la crise mais bien justement contre les causes qui l’ont amené. En d’autre termes contre les dogmes du libéralisme, du tout marché, de la dérégulation, de l’indépendance des banques etc…ainsi que de la destruction de la protection sociale et des services publics. Désaveu des confédérations syndicales donc.
Maintenant, vous savez ce qu’il nous reste à faire !
À contre courant des analyses qui en ont été faites, voici les miennes (en faisant court).
Dans le premier cas, un constat : 60 % d’abstentionnistes, le camp des gagnants incontestablement. Il a sans doute été sommé aux médias bienveillants de céder aux désirs gouvernementaux et de faire savoir que la seule motivation de ces non-citoyens était leur désintérêt vis-à-vis de l’Europe car ils n’y comprenaient rien. Ça fait toujours plaisir d’être pris pour des cons. Mais cela devient une habitude. Occulté le fait que les cons avaient voté à près de 55 %, NON au TCE (participation de près de 70 %, excusez du peu), parce que déjà nous n’avions rien compris, et que nos soit-disant représentants (droite et gauche confondues) nous l’avait refilé à sec (je suis poli) le 08/04/2008. On est peut-être con mais on a de la mémoire et ça personne n’en parle. Personne n’abordera donc le désaveu de la classe politique actuelle, libéraux et sociaux démocrate compris.
Dans le second cas, un crash syndical sans précédant pour la manif du 13. 150 000 manifestants, une misère comparé aux manifs précédentes. Là aussi des millions de cons ont compris les méthodes destinées à canaliser le mécontentement populaire. J’ai même entendu un abruti justifier cet « absentéisme » par un manque de conscience de la gravité de la crise. Encore un qui a tout compris. Si j’avais manifesté, ce n’est pas contre la crise mais bien justement contre les causes qui l’ont amené. En d’autre termes contre les dogmes du libéralisme, du tout marché, de la dérégulation, de l’indépendance des banques etc…ainsi que de la destruction de la protection sociale et des services publics. Désaveu des confédérations syndicales donc.
Maintenant, vous savez ce qu’il nous reste à faire !