Enric Durán, le Robin des Banques
Publié : 16 mai 2009
http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article525
Enric Duran arrêté. La campagne “Nous pouvons vivre sans le capitalisme” est lancée !
Le 17 septembre 2008, Durán avait publiquement déclaré qu’il avait escroqué 492.000 euros à 39 banques par des crédits personnels à travers une entreprise fictive. Avec une partie de cet argent, a été financée la publication de la revue gratuite « Crisi », dans laquelle il expliquait les causes de son action et critiquait durement le système capitaliste, en plaidant pour la construction d’alternatives économiques socialement, économiquement et environnementalement plus durables. Aussitôt le collectif qui a pris le nom de la revue précitée (« Podemos ») s’est mis au travail. La revue est liée avec les sites http://www.17-s.info et http://www.sincapitalismo.net, actif depuis mercredi dernier.
Après son annonce, Enric Durán avait décidé de s’exiler du pays de manière préventive. Par la suite, celui que la presse a appelé « Robin des Banques » a annoncé son retour pour le 17 mars, en ajoutant qu’à cette date sortirait la deuxième publication du collectif et le lancement d’une grande capagne contre le capitalisme. Finalement, lundi passé, le 16 mars, Enric Durán a réapparu pour donner une conférence de presse à l’Université de Barcelone, où il a confirmé que le lendemain la revue gratuite verrait la jour. “Nous pouvons vivre sans le capitalisme” qu’il est possible de trouver dans un format digital dans ce lien http://www.17-s.info/es (en castillan) Comme ils expliquent depuis le collectif, « Nous pouvons » accomplit une fonction différente de celle de son prédécesseur. Si « Crisi » était principalement centré sur l’explication des causes réelles de la crise économique, cette deuxième phase fait le pari de proposer des solutions. La diffusion est aussi beaucoup plus importante. Dans le cas « Crisi », 200.000 exemplaires seulement avaient été édités, écrits seulement en catalan. L’édition de « Nous Pouvons », véritable revue de 20 pages en couleur, a été pensée pour couvrir tout le pays. Au total il a été imprimé 130.000 exemplaires en castillan et 220.000 en catalan, grâce à l’argent "exproprié" à la banque et à la collaboration de différentes personnes collectifs, qui ont été présents dans toutes les phases du processus, de la rédaction à la distribution. Dans les premiers articles de la nouvelle publication les causes de la crise sont revues dans l’objectif de développer ensuite, dans les pages centrales, un “plan d’action pour que le capitalisme sorte de nos vies”. Le collectif « Crisi » affirme que “il faut changer d’attitude. Il ne suffit pas de protester, il faut agir”. Il s’agit de mettre en pratique un projet de transformation sociale qui s’adresse à l’ensemble des citoyens.
Enric Duran arrêté. La campagne “Nous pouvons vivre sans le capitalisme” est lancée !
Le 17 septembre 2008, Durán avait publiquement déclaré qu’il avait escroqué 492.000 euros à 39 banques par des crédits personnels à travers une entreprise fictive. Avec une partie de cet argent, a été financée la publication de la revue gratuite « Crisi », dans laquelle il expliquait les causes de son action et critiquait durement le système capitaliste, en plaidant pour la construction d’alternatives économiques socialement, économiquement et environnementalement plus durables. Aussitôt le collectif qui a pris le nom de la revue précitée (« Podemos ») s’est mis au travail. La revue est liée avec les sites http://www.17-s.info et http://www.sincapitalismo.net, actif depuis mercredi dernier.
Après son annonce, Enric Durán avait décidé de s’exiler du pays de manière préventive. Par la suite, celui que la presse a appelé « Robin des Banques » a annoncé son retour pour le 17 mars, en ajoutant qu’à cette date sortirait la deuxième publication du collectif et le lancement d’une grande capagne contre le capitalisme. Finalement, lundi passé, le 16 mars, Enric Durán a réapparu pour donner une conférence de presse à l’Université de Barcelone, où il a confirmé que le lendemain la revue gratuite verrait la jour. “Nous pouvons vivre sans le capitalisme” qu’il est possible de trouver dans un format digital dans ce lien http://www.17-s.info/es (en castillan) Comme ils expliquent depuis le collectif, « Nous pouvons » accomplit une fonction différente de celle de son prédécesseur. Si « Crisi » était principalement centré sur l’explication des causes réelles de la crise économique, cette deuxième phase fait le pari de proposer des solutions. La diffusion est aussi beaucoup plus importante. Dans le cas « Crisi », 200.000 exemplaires seulement avaient été édités, écrits seulement en catalan. L’édition de « Nous Pouvons », véritable revue de 20 pages en couleur, a été pensée pour couvrir tout le pays. Au total il a été imprimé 130.000 exemplaires en castillan et 220.000 en catalan, grâce à l’argent "exproprié" à la banque et à la collaboration de différentes personnes collectifs, qui ont été présents dans toutes les phases du processus, de la rédaction à la distribution. Dans les premiers articles de la nouvelle publication les causes de la crise sont revues dans l’objectif de développer ensuite, dans les pages centrales, un “plan d’action pour que le capitalisme sorte de nos vies”. Le collectif « Crisi » affirme que “il faut changer d’attitude. Il ne suffit pas de protester, il faut agir”. Il s’agit de mettre en pratique un projet de transformation sociale qui s’adresse à l’ensemble des citoyens.