Appel du 2 mai pour des états généraux de l’emploi
Publié : 09 mai 2009
https://forums.actuchomage.org/
C'est à ma destination cette citation?Faire semblant qu'un danger n'existe pas, c'est le meilleur moyen de tomber dedans.
Bonjour,Bonjour tristesir
...pas du tout !!!
Juste une précision, le concept de "la semaine de quatre jours à la carte" de Pierre Larroutourou, adhérent au PS, date de...1993. Il faut croire que le soutien des différentes personnalités n'était que du vent. Quant à citer Hortefeux et Barnier, là faut pas pousser quand même. Ne font-ils pas partie d'un gouvernement qui n'a de cesse de répéter que tout est de la faute aux 35 h ?MKL a écrit :Pour ceux qui douteraient de la pertinence et du réalisme d'e l'initiative de l'appel du 2 mai, il faut savoir par exemple que dans le panel de solutions préconisées pour atteindre les 2 millions d'emplois créés, le concept de "la semaine de 4 jours à la carte" de Pierre Larrouturou a été soutenu il y a quelques années par différentes personnalités, dont des membres du gouvernement actuel (Hortefeux et Barnier pour ne pas les nommer) !!
Il n'est donc pas totalement utopique d'imaginer pouvoir faire remonter ces solutions jusqu'à l'Elysée, à condition de mettre une réelle pression ...
http://appeldu2mai.fr
http://nouvelledonne.fr
En ce qui me concerne, j'ai été licencié comme un malpropre en 1994 puis stage de reconversion et tout le toutim sans jamais retrouver de boulot. Bref, je ne suis donc pas resté spectateur puisque j'ai fini par comprendre que " le chômage est le meilleur outil de travail du patronat". C'est ainsi que depuis plus de dix ans, je milite activement au sein d'une association de chômeurs puisque mis à part peut-être la CGT aucun syndicat n'a eu la volonté d'organiser les chômeurs. Au sein de cette association, l'une des revendications portée est notre représentation partout où se décide le sort des chômeurs ce qui nous a valu d'être "les moutons noirs" de certains collaborateurs zélés. Pour preuve, privé de discussions, nous avons été contraint de porter une affaire (celle des recalculé(e)s) sur le terrain judiciaire pour que le droit soit respecté. À cette occasion je ne me souviens pas que nous ayons été soutenu ardemment par qui que se soit au niveau politique et syndical (sauf CGT). Rejet, stigmatisation, culpabilisation, tel est le lot quotidien de ceux qui sont victimes d'une gestion d'entreprise qui n'a d'autre but que de satisfaire l'appétit mercantile des possédants. Le dialogue social, tant vanté par les gouvernements, n'existe que dans leur bouche et certainement pas dans les faits. Nouvelle preuve : les droits et les devoirs des chômeurs ont été gravé dans le marbre par la législation alors que c'était à tout le moins une prérogative des syndicats de les définir par la négociation. Rien d'étonnant à ces processus quant je rappellerai que Raffarin sur le départ répondant à un journaliste déclarait : "...les chômeurs (?), ils ne nous demandent rien.". Moi, je me souviens avoir reçu, à une époque où Chevènement était ministre de l'intérieur, des coups de bâtons suite à une occupation de Conseil Général où nous avions eu le toupet de réclamer quelque chose. Et de ce côté là, ça ne s'arrange pas !Mais rester simplement spectateur de la désintégration de notre société n'est peut-être pas non plus la solution.